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LE PANAFRICANISME NOUVEAU

16 juin 2014

HISTOIRE DU FOOTBALL: L'HISTOIRE D'UN GARDIEN DE BUT NOIR QUE MÊME LE SUCCÈS DE PELE N'A PAS RÉHABILITÉ

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Moacir Barbosa Nascimento : L’histoire d’un gardien détesté

Moacir Barbosa est le gardien de la Seleçao de 1945 à 1953. Le brésilien est l’un des meilleurs au monde à ce poste, mais sa boulette en Coupe du Monde 1950 va détruire sa carrière. Coupable d’une mauvaise anticipation, il encaisse un but de l’Uruguay à la 79e minute. Les brésiliens perdent leur finale de Coupe du Monde  dans le mythique stade du Maracana. Le pays tout entier prend le portier auriverde comme bouc-émissaire.

Une Coupe du Monde spéciale

La Coupe du Monde de 1950 signe la reprise du football après la Seconde Guerre Mondiale. C’est au Brésil, la terre sacrée du football, qu’elle se joue. Tout le monde attend cette nouvelle compétition, surtout la Seleçao qui est à domicile. Le tournoi se déroule avec quatre poules de quatre équipes, et le meilleur de chaque groupe accède à la phase finale. Celle-ci est un poil différente de la normale car, cette année là, il n’y a pas de demi-finale ou de finale. C’est un mini championnat qui la remplace. Parmi les finalistes on retrouve : le Brésil, l’Espagne, la Suède et l’Uruguay. La France, elle, ne participe pas à cette édition, suite à leur défaite en match de barrage. L’Angleterre est présente en Amérique du Sud, mais, au gré d’un parcours   très décevant, n’atteindra pas les phases finales.

Une anticipation regrettable

Les Brésiliens survolent leurs matchs de phase finale. Infligeant un 7 à 1 dès la première rencontre aux Suédois. Tout le pays est derrière son équipe et le festival continue au second match avec un 6-1 face aux Espagnols. Personne ne se doute d’un potentiel échec des jaunes et verts, d’autant que pour le dernier match au Maracana seul un match nul leur suffit pour être sacrés champions. Ce 16 Juillet 1950 signe le début du cauchemar pour le gardien Moacir Barbosa. Alors que la Séléçao tient son match nul synonyme de titre, les Uruguayens poussent pour arracher la victoire. Alcides Ghiggia (le milieu droit uruguayen) déborde dans la surface, le gardien anticipe la passe et se fait avoir par un centre-tir qui rase le poteau et fini sa course dans les filets. C’est la 79e minute du match, le Maracana est éteint  suite à cette maladresse de leur gardien. L’équipe à perd finalement ce match (1-2) et Barbosa devient la cible d’un pays entier. En inscrivant quatorze buts en trois matchs, le Brésil réussi tout de même à perdre cette Coupe du Monde. Ademir (attaquant, Brésil) fini meilleur buteur avec huit réalisations. Mais le chagrin reste immense.

Un pardon impossible

Moacir Barbosa est à présent l’ennemi public numéro un au Brésil. Le football est une religion dans ce territoire et personne ne pardonnera à ce gardien cette erreur d’appréciation. Un court métrage de treize minutes se réalise sur l’histoire de ce drame, produit par Jorge Furtado et Ana Luiza Azevedo en 1988. Ce film est un échec et la réputation du gardien « auriverde » ne change pas pour autant. Ricardo Terra Teixeira, président de la fédération de football brésilienne lui interdit même de commenter un match en 1993. Barbosa déclarera suite à ces propos :  » Au Brésil, la peine maximale pour un crime est de 30 ans de prison. Moi, il y a 43 ans que je paie pour un crime que je n’ai pas commis« . Le goal de la Séléçao nous quitte le 31 mars 2000 à l’age de 79 ans. Il vécu une majeure partie de sa vie avec ce poids sur la conscience, sans obtenir le pardon des brésiliens.

Baptiste Malpart

Panenka Magazine sur Twitter: @panenkamag

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15 juin 2014

PRÉSIDENTIELLES EN MAURITANIE: UN ÉCHEC ECONOMIQUE SUR UN ÉCHEC ÉGAL SOUS DÉVELOPPEMENT EN PERMANENCE

Présentation

 

Données générales

Nom officiel : République islamique de Mauritanie 
Chef de l’Etat : Mohamed Ould Abdel Aziz (élu le 18 juillet 2009) 
Premier ministre : Moulaye Ould Mohamed Laghdaf (nommé le 11 août 2009)

 

Données géographiques

Superficie : 1 030 700 km² (France : 675 417 km²) 
Capitale : Nouakchott 
Villes principales : Nouadhibou, Kaedi, Rosso, Zouerat, Atar 
Langue officielle : arabe 
Langues nationales : arabe, poular, soninké, wolof 
Monnaie : ouguiya (1€ = 383 ouguiyas environ) 
Fête nationale : 28 novembre (indépendance, en 1960)

 

Données démographiques

Population : 3,72 M (FMI, 2013) 
Densité : 3,51 habitant/km² 
Croissance démographique : 2,3 % par an (Banque mondiale, 2011) 
Espérance de vie : 58,9 ans (PNUD, 2013) 
Taux d’alphabétisation : 59 % (Banque Mondiale, 2011) 
Religion : Islam (religion officielle) 
Indice de développement humain : 155ème sur 187 pays (PNUD, 2013)

 

Données économiques

PIB (2013) : 4,183 Mds$ (FMI, 2013) 
PIB par habitant (2012 – en parité de pouvoir d’achat 2005) : 1126 $ (FMI, 2013)

Taux de croissance (2013) : +6,4% 
Taux de chômage : 30% (2008 est. CIA World Factbook) 
Taux d’inflation (2013) : 4,2 % (FMI)

Budget 2013 : 394,9 Md UM (979,5 M€) 
Solde budgétaire (2013) : - 4,4 % (FMI) 
Balance commerciale (2012) : - 300 M$ (OMC, 2012)

Principaux clients (2011) : Chine (50,5 %) ; Italie (9,6 %) ; France (8,8) ; Côte d’Ivoire (5,5 %) () 
Principaux fournisseurs (2011) : Chine (16,9 %) ; Pays-Bas (12,2 %) France (11,8 %) ; Etats-Unis (10,6 %) (EIU 2012)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB en 2009 (Banque Mondiale, 2012) :

  • agriculture : 17 %
  • industrie : 46,1 %
  • services : 36,9 %

Exportations de la France vers la Mauritanie : 230,5 M € (Mission économique 2012) 
Importations françaises depuis la Mauritanie : Près de 100 M € (Mission économique 2012) 
Volume de l’APD française à la Mauritanie (décaissements 2012) : 85,2 M€

 

Données consulaires

Consulat de France : Nouakchott 
Communauté française en Mauritanie : 2150 inscrits au registre des français de l’étranger en novembre 2012. 
Communauté mauritanienne en France : 12 473 au 31 décembre 2007

 

 

Politique intérieure

La chute du président Taya, la transition démocratique (2005-2008)

L’histoire récente de la Mauritanie est marquée par plusieurs coups d’Etat militaires. Le Président Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, arrivé au pouvoir par la force en décembre 1984, a ensuite été élu en 1991 puis réélu en 1992, 1997 et 2003 dans des conditions ne permettant pas d’alternance. Impopulaire en raison notamment de son rapprochement avec Israël en 1999 et de son soutien à la politique américaine en Irak, il a été victime de plusieurs tentatives de coup d’Etat avant d’être renversé le 3 août 2005 par les généraux Abdel Aziz et Ghazouani.

Le coup d’Etat du 3 août 2005 a été suivi d’une transition démocratique, dirigée par le colonel Ely Ould Mohamed Vall, président du Comité Militaire pour la Justice et la Démocratie (CMJD). La transition a abouti au référendum constitutionnel de juin 2006, aux élections législatives et municipales de novembre 2006 et aux sénatoriales de janvier 2007. L’élection présidentielle de mars 2007, observée par la communauté internationale, a clôturé ce processus. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a été élu au second tour de cette élection avec 53 % des voix, face à Ahmed Ould Daddah, opposant historique au régime de Taya, qui a ensuite été officiellement désigné « chef de l’opposition ».

 

Coup d’Etat du 6 août 2008 et retour à l’ordre constitutionnel (2008-2010)

18 mois après le début de son mandat, le président Abdallahi a été renversé par des hauts responsables militaires, dont le chef d’état-major particulier du président, le Général Abdel Aziz, et le chef d’état-major des armées, le Général Ghazouani, tous deux déjà à l’origine du coup d’Etat qui avait renversé Maaouya Ould Taya en 2005.

Après plusieurs mois de crise politique, la junte au pouvoir et l’opposition, en partie regroupée dans un Front national de défense de la démocratie (FNDD), ont accepté d’engager des négociations sous l’égide du Sénégal. Ces discussions ont abouti à la signature le 4 juin 2009 à Nouakchott d’un accord intermauritanien (dit « accord de Dakar ») prévoyant notamment l’organisation d’élections présidentielles pluralistes.

Ce scrutin, observé par la communauté internationale (OIF et UA notamment) a consacré la victoire du candidat Abdel Aziz, élu dès le premier tour avec 52,47 % des voix, devançant Messaoud Ould Boulkheir (président de l’Assemblée nationale, principal candidat du FNDD), Ahmed Ould Daddah (président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), chef de l’opposition), et le Colonel Vall, qui avait dirigé la transition de 2005.

 

Le mandat de Mohamed Ould Abdel Aziz (depuis 2010)

La priorité du gouvernement, dirigé par Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, est de relancer le développement économique et social. La menace terroriste que fait peser AQMI sur la Mauritanie mettent au même rang de préoccupation les questions de sécurité que le président Abdel Aziz regarde, de même que la réforme de la justice, comme des conditions du développement.

Le président Abdel Aziz s’est également engagé à régler la question du « passif humanitaire » (violences interethniques de 1989 et séquelles de l’esclavage). Accélérant, sous l’égide du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), le processus de rapatriement des négro-mauritaniens réfugiés au Sénégal, le gouvernement a également commencé à réintégrer dans l’administration des fonctionnaires négro-mauritaniens expulsés en 1989. Malgré les avancées, la question du « passif humanitaire », n’est pas encore réglée.

Le gouvernement est par ailleurs confronté à l’opposition de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), regroupant une dizaine de partis politiques. La COD s’est lancée dans un bras de fer avec le pouvoir, organisant des manifestations, principalement dans la capitale Nouakchott. Réunissant 12 000 personnes le 12 mars 2012, ce mouvement a, depuis, diminué d’intensité.

Victime d’un incident de tir impliquant sa propre armée, le 13 octobre 2012, le Président Abdel Aziz a été évacué en France pour des soins complémentaires. Il était de retour à Nouakchott quelques jours avant la fête nationale de la Mauritanie, le 28 novembre 2012.

Les élections législatives et municipales, reportées à plusieurs reprises, ont été tenues en novembre et décembre 2013. Elles ont permis au Président Aziz de consolider sa majorité à l’Assemblée nationale, avec 74,8% des sièges. 158 communes (sur 218 au total), dont la communauté urbaine de Nouakchatt, ont été remportées par le parti présidentiel (Union pour la République). La COD a boycotté le scrutin, à l’exception notable du parti Tawassoul, arrivé en seconde position des élections avec 16 sièges à l’Assemblée nationale.

 

 

Situation sécuritaire

Le rattachement en 2007 du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) à la mouvance Al Qaida avec la création d’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) a sensiblement renforcé la menace terroriste dans la région sahélo-saharienne. Les modes d’action de ce groupe se caractérisent par des attaques contre les forces armées, des enlèvements et assassinats de ressortissants occidentaux, voire des attentat-suicides.

La Mauritanie constitue une cible des groupes terroristes : assassinat de 4 touristes français à Aleg le 24 décembre 2007, attaque de Tourine en septembre 2008 faisant 12 morts parmi les militaires mauritaniens, assassinat d’un ressortissant américain le 23 juin 2009 à Nouakchott, attentat suicide contre l’ambassade de France à Nouakchott le 8 août 2009, enlèvement de 3 Espagnols le 29 novembre sur la route Nouakchott-Nouadhibou et de 2 touristes italiens le 19 décembre près de la frontière malienne, attentat déjoué contre une caserne militaire à Nema le 25 août 2010, attentats déjoués dans la nuit du 1er au 2 février 2011 à proximité de Nouakchott contre l’ambassade de France, une caserne militaire et la présidence de la République islamique de Mauritanie.

Dans ce contexte aggravé par la crise au Mali et dans la mesure où les intérêts et les ressortissants français constituent des cibles identifiées par AQMI et par le MUJAO (mouvement terroriste apparu en 2012 au Mali), il est fortement recommandé de suivre les consignes de vigilance et de prudence du site Conseils aux voyageurs du ministère des affaires étrangères et européennes.

(http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/co…)

 

 

Situation économique et financière

La base des exportations est réduite à l’industrie minière (fer, cuivre et or) et à la pêche. Ces activités représentent près de 80 % du total des exportations de la Mauritanie.

Les éléments du cadrage macro-économique retenu par le FMI relèvent une forte croissance, en 2013, due à la hausse des exportations sur le secteur minier (8 à 9%) et la bonne performance du secteur agricole, qui compensent la baisse des activités dans le secteur de la pêche (-25%).

Toutefois, les recettes liées aux secteurs minier et agricole ne compensent pas la hausse des dépenses publiques. Le taux d’endettement public est estimé, en 2012, à 94,2% du PIB. Une forte croissance de 6,5% est attendue en 2014, avec la reprise attendue du secteur de la pêche. Le solde de la balance courante s’est creusé du fait d’une hausse des investissements (-32% en 2013). Il devrait se résorber à -23% en 2014. L’inflation devrait être contenue, en 2014, à 5,2%.

En ce qui concerne le climat des affaires, la Mauritanie a perdu 8 places et figure désormais au 167ème rang du classement Doing Business 2013. Quelques améliorations méritent cependant d’être notées : Le nouveau code des investissements, élaboré avec l’appui du PNUD et approuvé avec retard en juin 2012, et l’opérationnalisation du guichet unique, souhaitée par le FMI pour fin 2012, permettront de simplifier les procédures et de raccourcir les délais administratifs pour les nouveaux investissements.

 

 

Politique extérieure

Du fait de sa position au contact des mondes arabo-berbère et africain, la Mauritanie, où coexistent des Maures, des Haratines arabophones et des Négro-africains, a vocation à mener une diplomatie de compromis. Si son retrait de la CEDEAO en 1999 et la poursuite de son intégration au sein de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) montrent la volonté du pouvoir de privilégier l’ancrage arabo-berbère, elle reste néanmoins membre d’organisations spécifiques avec ses voisins du sud (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal, Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel). Le Président Abdel Aziz assure, depuis le 30 janvier 2014, la présidence tournante de l’Union Africaine pour une année.

La rupture des relations avec Israël (gel en janvier 2009, rupture en mars 2010) et l’attention soutenue portée à la Libye, aux pays du Golfe, au Soudan à la Syrie et à l’Iran (visite officielle du président Abdel Aziz en janvier 2010, et d’Ahmedinejad à Nouakchott en septembre 2011), confirment la volonté des autorités de jouer avant tout de l’identité arabo-musulmane de la Mauritanie.

Les relations avec l’Algérie et le Maroc sont marquées par la question du Sahara occidental : depuis son retrait du conflit, la Mauritanie tente de respecter à l’égard de ses deux voisins un équilibre rigoureux (politique de « neutralité positive » vis-à-vis de la République arabe sahraouie démocratique).

La Mauritanie a témoigné de sa volonté de participer aux instances euro-méditerranéennes (processus de Barcelone, dialogue 5+5, dialogue méditerranéen de l’OTAN). Associée dès 1995 au dialogue euro-méditerranéen en tant qu’invité spécial (en sa qualité de membre de l’UMA), la Mauritanie est devenue membre du processus de Barcelone, sans remettre en cause son appartenance au groupe ACP, lors de la réunion Euromed de Lisbonne des 5 et 6 novembre 2007.

Après la reprise des relations diplomatiques avec le Sénégal en 1992, le règlement des contentieux subsistants a connu une évolution satisfaisante, notamment s’agissant du rapatriement des réfugiés négro-mauritaniens établis au Sénégal.

La Chine occupe en Mauritanie une place importante, sur un plan essentiellement économique : premier acheteur de minerais, permis pétrolier, nombreux contrats et dons dans le domaine des BTP dont l’extension du port de Nouakchott et la réfection du terminal minéralier de Nouadhibou. Le chef de l’Etat mauritanien a effectué, le 19 juillet 2010 pour l’exposition universelle de Shangaï, l’une de ses rares visites hors du monde arabo-musulman.

La Mauritanie est engagée pour la stabilité de la zone sahélienne. Le Président Aziz a réuni à Nouakchott, le 16 février 2014, un sommet des chefs d’Etat du Sahel (Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso), qui a donné lieu à la création du G5. La Mauritanie est également membre du processus de Nouakchott, parrainé par l’Union africaine, qui réunit 11 Etats sahélo-sahariens. Elle a soutenu l’action de la communauté internationale au Mali.

 

Mise à jour : 03.03.14

15 juin 2014

AMÉRIQUE: LES ATTAQUES CHIMIQUES QUI ONT EFFACÉ LA LIGNE ROUGE D'OBAMA EN SYRIE

Dix attaques aux armes chimiques dont Washington ne veut pas que vous parliez

par Wesley Messamore, le 5 Septembre 2013

Cela manque d’autorité morale. Nous parlons d’un gouvernement ayant un historique d’utilisation d’armes chimiques contre des innocents de manière bien plus prolifique et mortelle que les quelques accusations concernant les forces du régime d’Assad, provenant d’un complexe militaro-industriel occidental à la gâchette facile et bien décidé à torpiller toute enquête supplémentaire avant de frapper. Voici une liste de 10 attaques chimiques perpétrés par le gouvernement américain ou ses proches alliés contre des populations civiles…

1

1. L’armée américaine a largué 80 millions de litres de produits chimiques sur le Vietnam entre 1962 et 1971

Pendant la guerre du Vietnam, l’armée arméricaine a épandu 80 millions de litres de produits chimiques, incluant l’agent orange (défoliant) très toxique, sur les forêts et les zones rurales vietnamiennes et des pays voisins, détruisant de manière délibérée les cultures vivrières, l’écologie de la jungle, ravageant les vies de centaines de milliers de civils innocents. Le Vietnam estime que le résultat de ces dix années d’attaques chimiques quelques 400 000 personnes furent tuées ou handicapées, 500 000 bébés sont nés avec des difformités et plus de 2 millions de personnes ont souffert de cancers et autres maladies induites par le contact avec les substances chimiques. En 2012, la Croix Rouge Internationale a estimé qu’un million de personnes au Vietnam ont des infirmités ou des problèmes de santé directement liés à leur exposition à l’agent orange.

2

2. Israël a attaqué les civils palestiniens avec du phosphore blanc en 2008-2009

Le phosphore blanc est une horrible arme chimique incendiaire qui brûle la chair humaine jusqu’à l’os. En 2009, de multiples groupes humanitaires incluant Human right Watch, Amnesty International et la Croix Rouge Internationale ont rapporté que le gouvernement israélien attaquait les civils de leur propre pays avec des armes chimiques. Une équipe d’Amnesty International a déclare avoir trouvé des preuves indiscutables de l’utilisation étendue du phosphore blanc dans des zones de population civile très denses. L’armée israélienne a commencé par nier les accusations, puis a reconnu que cela était vrai.

Après cette cohorte d’accusations faites par ces ONG, l’armée israélienne attaqua même le QG de l’ONU à Gaza avec une arme chimique. Comment voyez-vous toutes ces preuves et faits avérés contre le cas de la Syrie ? Pourquoi Obama n’a t-il pas essayé de bombarder Israël ?

3

3. Washington a attaqué des civils irakiens avec du phosphore blanc en 2004

En 2004, des journalistes intégrés avec l’armée américaine en Irak ont commencé à rapporter l’utilisation de phosphore blanc à Fallujah contre les insurgents irakiens. D’abord l’armée a menti en disant qu’elle n’utilisait le phosphore blanc que pour créer des écrans de fumée ou éclairer des cibles. Puis elle a admis utiliser des armes chimiques volatiles et des armes incendiaires. A cette époque, la RAI italienne diffusa un documentaire titré: “Falujah, le massacre caché”, incluant des vidéos atroces et des photos horribles ainsi que des entretiens avec des témoins oculaires de la ville de Fallujah et des soldats américains révélant comment le gouvernement américain arrosa de manière aveugle le feu blanc chimique sur la ville irakienne et fit fondre femmes et enfants.

4

4. La CIA a aidé Saddam Hussein à massacrer des Iraniens et des Kurdes avec des armes chimiques en 1988

Les archives de la CIA prouvent maintenant que Washington savaient que Saddam Hussein utilisait des armes chimiques (incluant le neurotoxique sarin et le gaz moutarde ypérite) dans la guerre Irak-Iran et continua à abreuver l’armée irakienne de renseignements sur les mouvements de troupes iraniens sachant pertinemment que ces informations seraient utilisées pour l’utilisation d’armes chimiques. A un moment en 1988, Washington avertit Hussein d’un mouvement de troupes iraniennes qui aurait pu mettre un terme à la guerre en la défaveur des Irakiens. En Mars, un Saddam Hussein tout pimpant de ses nouvelles alliances avec Washington attaqua un village kurde tuant 5000 personnes et en blessant 10 000 autres, la vaste majorité étant des civils. Des milliers moururent les années suivantes des complications, de maladies et de difformités de naissance.

5

5. L’armée américaine a testé des produits chimiques sur les résidents de banlieues pauvres de la ville de St Louis dans les années 1950

Au début des années 50, l’armée mit en place des diffuseurs motorisés au sommet de hauts bâtiments des banlieues à bas revenus de la ville de St Louis, essentiellement les banlieues pauvres noires et ce incluant des zones urbaines où 70% de la population étaient des enfants de moins de 12 ans. Le gouvernement expliqua alors qu’il expérimentait avec des diffuseurs d’écrans de fumée pour tromper les Russes dans leurs attaques, mais en fait cela diffusait de l’air contaminé avec des centaines de kilos de zinc dadmium sulfide. Le gouvernement admet qu’il y avait un second ingrédient dans le mélange chimique en poudre, mais que ce second ingrédient fut radioactif demeure une information classée secret défense. Bien sûr qu’il l’était. Depuis ce test, un nombre alarmant de personnes de cette zone a développé des cancers. En 1955, Doris Spate naquît dans un de ces bâtiments utilisés par l’armée pour emplir l’air avec des produits chimiques de 1953-4. Son père est mort de manière inexplicable cette même année, elle a vu quatre des ses frères et sœurs mourir de cancers et Doris elle-même survit à un cancer du cervix.

6

6. La police tire des gaz lacrymogènes sur les manifestants du mouvement Occupy Wall Street en 2011

La violence inouïe de la police contre les manifestants du mouvement Occupy en 2011 fut très bien documentée et inclut l’emploi massif de gaz lacrymogène et autres produits chimiques irritants. Le gaz lacrymogène est interdit à l’utilisation contre un ennemi militaire dans une bataille par la convention sur les armes chimiques. Pourquoi la police de Portland (ou d’ailleurs) n’a t-elle pas la même courtoisie et protection que requiert la loi envers des soldats ennemis sur le champ de bataille ?

7

7. Le FBI a attaqué hommes, femmes et enfants avec des armes chimiques lors du siège de Waco en 1993

Durant le tristement célèbre siège de Waco au Texas d’une communauté pacifiste religieuse adventiste, le FBI a massivement utilisé des gaz lacrymogènes dans les bâtiments sachant pertinemment que des femmes, des enfants et des nourrissons s’y trouvaient. Ce gaz était hautement inflammable et le feu s’y mis, embrasant les bâtiments et brûlant vifs 49 femmes et hommes et 27 enfants, incluant des bébés. Rappelez-vous: attaquer des soldats ennemis avec des gaz lacrymogènes est un crime de guerre. Quel genre de crime est-ce que d’attaquer des bébés avec des lacrymos ?

8

8. L’armée américaine a couvert l’Irak avec de l’uranium appauvri toxique en 2003

En Irak, l’armée américaine a rempli l’environnement avec des milliers de tonnes de munitions à l’uranium appauvri, un déchet de la production nucléaire toxique et radioactif. Ainsi cela a eu pour résultat de voir la moitié des naissances de bébés a Fallujah avec de graves anormalités. Certains de ces défauts n’avaient été vus que dans des photos de livres publiés sur les effets des tests nucléaires dans les îles du Pacifique. Les cancers et la mortalité infantile ont dramatiquement augmenté dans tout l’Irak. D’après Christopher Busby, le secrétaire européen du comité des risques nucléaires, “ces armes ont totalement détruit l’intégrité génétique de la population irakienne.” Après avoir autorisé deux des quatre rapports publiés en 2012 sur la crise de la santé publique en Irak, Busby a décrit Fallujah comme ayant “le plus haut taux de dommages génétiques de toutes les populations sur lesquelles j’ai enquêté et que j’ai étudiées.”

9

9. L’armée américaine a tué des centaines de milliers de civils japonais avec du napalm entre 1944 et 1945

Le napalm est un gel collant et hautement inflammable qui a été utilisé comme une arme de terreur par les Etats-Unis. En 1980, les Nations-Unies ont déclaré que l’utilisation de napalm sur les populations civiles était un crime de guerre. C’est exactement ce que l’armée américaine a fait durant la seconde guerre mondiale, larguant suffisamment de napalm dans un bombardement sur Tokyo pour que 100 000 personnes fussent brûlées vives, en blessant plus d’un million et laissant des millions sans abris dans le bombardement le plus meurtrier de la seconde guerre mondiale.

10

10. Le gouvernement américain a largué deux bombes nucléaires sur deux villes japonaises en 1945

Bien que les bombes nucléaires ne soient pas réellement des armes chimiques, je pense que nous pouvons ici être d’accord sur le fait que cela fait partie de la même catégorie. Ces armes très certainement dispersent une quantité énorme de produits chimiques radioactifs mortels, qui sont d’horribles armes chimiques si ce n’est pire et par leur nature même, ne sont bonnes qu’à une chose: éradiquer une ville remplie de ses habitants civils. Il est quand même bizarre de constater que le seul régime qui ait jamais utilisé une de ces armes de terreur sur d’autres êtres humains soit celui qui s’active le plus avec la prétention de rendre le monde plus sûr des armes de destruction massive en les enlevant des mains de gouvernements jugés dangereux.

Policymic via Infowars

Resistance 71

13 juin 2014

SÉNÉGAL: IL FAUT ETRE MODESTE DANS LA VIE

Détrôné par Bombardier: Balla Gaye 2 devient ‘muet’, il ne pouvait même pas manger

Détrôné par Bombardier: Balla Gaye 2 devient ‘muet’, il ne pouvait même  pas manger

Après sa troisième défaite dimanche dernier face à Serigne Dia «Bombardier», Balla Gaye 2 a toujours du mal à encaisser le coup. Contrairement au lendemain de ses combats, le désormais ex «Roi des arènes» s’est terré chez lui, refusant tout contact avec l’extérieur.

Balla Gaye 2 a du mal à contenir sa défaite contre Bombardier dimanche dernier. Prompt à s’ouvrir à la presse à la moindre sollicitation ou à communier avec ses fans au lendemain de ses sorties victorieuses, l’ex «Roi des arènes» a opté pour la barricade.

Terré dans son appartement perché sur l’une des étages qu’abrite sa maison nichée dans le quartier de Golf Sud, le lutteur de la banlieue est loin de sa base.

«Balla Gaye 2 ne veut pas accorder d’interviews. Il refuse de commettre des bévues dans sa communication. Ses discours sont entrecoupés par des pleurs», raconte un membre de son entourage.

Fuyant le regard même de ses supporteurs et préférant se retirer dans son appartement toute la journée du lundi, le lutteur n’est sorti que tard dans la nuit pour se rendre quelque part. La même ambiance régnait hier à son domicile.

Selon certains membres de sa famille, Balla Gaye 2 s’est mis au lit à sept heures du matin, après un petit tour, avant le lever du jour. Loin de l’euphorie escortée par des séances de photos par-ci et des tranches de rigolades par-là avec le téléphone collé à l’oreille pour recevoir de nombreuses félicitations, le «Lion de Guédiawaye» fait désormais profile bas. Au point de rendre morose l’atmosphère à son domicile.

Et ce n’est pas les va-et-vient des nombreux supporters, venus lui témoigner de leur sympathie qui changeront la donne. Le bonhomme ne veut voir personne. Ou plutôt n’a le courage de voir personne. Balla Gaye 2 a encore du mal à encaisser la troisième défaite de sa carrière. Surtout face à Serigne Dia «Bombardier». Un adversaire qu’il croyait largement à sa portée.

Enormément déçu, il s’est contenté avant-hier de quelques rares apparitions sur le balcon de sa maison pour saluer certains irréductibles. «Cette défaite ne nous fait ni chaud ni froid», tonnent-ils en chœur. Un bref moment de communion pour remonter le moral à leur idole.

Les choses ont visiblement changé. Cette fois-ci, Balla Gaye 2 ne dirige pas la communion. Poussant le fils de Double Less a forcé le sourire et se limitant à faire des gestes de la main. Avant de regagner son appartement. «C’est très difficile pour lui. Il se met souvent à pleurer», confie un proche du lutteur.

Avant de poursuivre : «Il a du mal à contenir ses émotions», informe un autre, précisant qu’il souffre de la peine qu’il a infligée à ses supporters. «Il a le cœur gros. Parce qu’il y a plusieurs choses qui lui ont valu cette défaite», explique un autre membre de son staff.

BALLA GAYE 2 NE POUVAIT PAS MANGER…

Dans l’entourage du lutteur, le volet mystique est beaucoup revenu sur les raisons de sa chute. Gravement malade quelques semaines avant le combat, Balla Gaye 2 a été dissuadé par son staff de lutter dimanche dernier.

«Les conditions ne s’y prêtaient pas. Il était souffrant, mais ne voulait pas d’un report. Et il n’en a pas voulu. Parce que ne voulant pas gâter la manifestation. Le jour du combat, Balla Gaye 2 n’a pas pris son petit déjeuner et son déjeuner», confie un membre de sa famille.

La mine des mauvais jours contrairement au visage barré d’une large banane déployé au lendemain de ses hauts faits d’arme, le fils de Double Less garde le silence pour l’instant.

Et cela, malgré l’image fair-play qu’il s’est collé en félicitant son adversaire tout juste après sa défaite. Cette troisième est décidément une pilule très amère.

Le Quotidien

7 juin 2014

L'AFRIQUE OUBLIÉE: «Aux héros de l’Armée noire» de Reims: 90 ans d’histoire(s)

mediaLe monument «Aux héros de l'Armée noire» attend toujours d'être inauguré.Jean-Christophe Hanché

Construit à Reims en 1924 pour rendre hommage aux tirailleurs sénégalais, démonté en 1940 par l’armée allemande, le monument « Aux héros de l’Armée noire » – ou du moins sa réplique – a finalement été réinstallée en novembre 2013 dans la capitale champenoise. Retour sur une saga où l’argent, la justice et la politique se heurtent à l’histoire.

1924 - La Grande Guerre a pris fin six ans plus tôt. A Bamako, un monument est inauguré le 3 janvier à la gloire des combattants africains de l’armée française. Baptisé « Aux héros de l’Armée noire », il est l’œuvre du sculpteur Paul Moreau-Vauthier et doit son édification au comité présidé par le général de division Archinard, ancien commandant supérieur du Soudan français. Cette sculpture imposante représente quatre soldats noirs le corps penché vers l’avant encadrant un militaire blanc qui brandit le drapeau tricolore.

Un deuxième exemplaire est inauguré à Reims en juillet de la même année. « La défense de Reims et l’un des faits de gloire des tirailleurs africains », indique le général à la retraite Jean-Marie Lemoine, ancien président de l’AMAN (Association pour la mémoire de l’Armée noire). « Ces monuments jumeaux sont le symbole de l’amitié franco-africaine, née des souffrances partagées dans les tranchées », analyse le général.

Disparition

1940 - L’armée du Reich fond sur la France. Reims, qui avait résisté à l’offensive vingt-deux ans plus tôt, est conquise. Le monument « Aux héros de l’Armée noire » est démonté par les soldats allemands, embarqué à bord d’un train – des photos prises par un agent SNCF en témoignent – et envoyé vers une destination inconnue.

Sur ce vol, les interprétations divergent. Certains évoquent une volonté d’effacer les souvenirs de la Grande Guerre lorsque les tirailleurs faisaient des chapelets d’oreilles prélevées aux combattants ennemis pour prouver à la France qu’ils avaient bien travaillé. D’autres avancent un besoin en matière première et la possibilité de faire fondre le bronze de la statue, ou encore le souhait d’Hitler d’organiser en Allemagne une exposition sur la dégénérescence de la France que le monument aurait pu illustrer. « En 1940, les Allemands considèrent les Noirs de l’armée française de la même façon qu’en 1917 : ils les voient comme des sous-hommes, ils ne les reconnaissent pas comme des soldats », rappelle le général Lemoine.

Au lendemain de la Première Guerre, la présence de tirailleurs dans les rangs français avait rendu pour l’Allemagne la défaite encore plus cinglante. Une propagande nauséabonde, « die schwarze Schande » (« la Honte noire ») avait été développée. En 1940, pendant la débâcle française, les combattants faits prisonniers par les soldats du Reich sont parfois séparés en deux groupes. D’un côté les Blancs, de l’autre les Noirs, qui sont massacrés. On estime à 3 000 le nombre de soldats africains tombés ainsi sous les balles allemandes. L’un des exemples les plus marquants est celui du bois d’Eraine en juin 1940 où plusieurs dizaines de tirailleurs sont exécutés.

→ (RE)LIRE : Hommage aux tirailleurs sénégalais massacrés au bois d'Eraine

Les années passent. A Reims, le socle sur lequel reposait la statue en bronze reste désespérément vide. Il faut attendre 1963 pour qu’un nouveau monument, en partie financé par l’Allemagne, voie le jour. C’est une sculpture sobre, composée de deux colonnes de pierre réunies en une flèche pointée vers le ciel. Seule la mention « La France et la Ville de Reims aux soldats africains tombés pour la défense de la liberté » gravée à ses pieds rappelle le sacrifice des tirailleurs. L’année précédente, la réconciliation franco-allemande a été officialisée par une rencontre, à Reims, entre le général de Gaulle et le chancelier Adenauer.

Une reconstruction difficile

2009 - Dans le cadre de la Francophonie, il est décidé de la création d’une association, l’AMAN. Elle a pour mission « l’approfondissement de l’histoire et le développement de la mémoire des troupes coloniales d’origine sub-sahélienne » et « notamment la réalisation de la statue dédiée aux ‘Héros de l’Armée noire’ ». Cette entreprise est menée en partenariat avec la Ville de Reims dont la maire PS de l’époque, Adeline Hazan, en avait fait l’un des thèmes de sa campagne électorale. Prévue initialement pour les célébrations du 90e anniversaire de l’armistice du 11-Novembre, la reconstruction est repoussée à 2010.

Mais sa mise en œuvre se heurte à de nombreux écueils. Ils sont d’abord financiers. Dans un article publié sur RFI en 2010, Eric Deroo, président de l’honneur de l’AMAN, évalue le coût de la reconstruction « de 700 000 à 1 million d’euros ». Ce sont aussi des dissensions au sein même de l’AMAN. Le général Jean-Marie Lemoine, élu en 2012 à la tête de l’association pour relancer le projet, mentionne ainsi des « rivalités » internes. Ce sont enfin des écueils judiciaires. La réalisation du monument, sur le modèle de celui de Bamako, a été confiée à Jean-François Gavoty. La Ville de Reims est alors confrontée à deux plaintes, l’une au pénal déposée par un candidat à l’appel d’offre qui l’accuse defavoritisme, l’autre par l’association de protection de l’œuvre de Moreau-Vauthier contre Jean-François Gavoty, qui estime que la copie dénature l’ouvrage original.

Aujourd’hui à la mairie – passée à droite en mars dernier –, on se dit « désolé » par ces procédures qui retardent l’inauguration du monument. « On attend de connaître la décision de justice. On ne peut pas inaugurer une sculpture au centre d’une affaire pour contrefaçon », explique ainsi Pascal Labelle, adjoint à la Culture. Réinstallée à Reims le 8 novembre 2013, la statue « Aux Héros de l’Armée noire » a été placée provisoirement dans un parc de la ville. Pour son inauguration, la Ville souhaiterait inviter les pays qui ont participé à la « force noire ». Mais pour l’heure, on attend.

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6 juin 2014

MAURITANIE:L’état civil mauritanien 'dépend de la volonté d'une seule personne' O. Mah

Alakhbar - "C’est seulement en Mauritanieoù il existe un état civil qui dépend de la volonté d’une seule personne en l’occurrence Mohamed Ould Abdel Aziz", a déclaré, Mohamed Mahmoud Ould Mah, président du parti Union Populaire Social Démocratique (UPSD). 

"Dans les pays normaux l’état civil rentre dans les compétences de l’Etat", a ajouté Ould Mah qui était en point de presse mercredi pour marquer son soutien à Boidiel Ould Houmeid, candidat à la présidentielle du 21 juin.

Il a estimé que "Mohamed Ould Abel Aziz agi en contradiction à la loi. Il interdit aux Mauritaniens titulaires d’autres nationalités de jouir de leur droit à la nationalité mauritanienne. Alors que la compétence du président de la République dans ce domaine se limite à accorder par décret la nationalité mauritanienne aux étrangers qui remplissent les conditions". 

Et selon Ould Mah, le président candidat "fait de son programme le renforcement du communautariste. Des parties du pays comme le sud sont marginalisées et des personnes confrontées à des problèmes d’esclavage, ce pendant que d’autres bénéficient d’un traitement de faveur (...) La solution à ces inégalité n’est pas de nommer une ou deux personnes issues des couches marginaliser mais de traiter les Mauritaniens au même pied d’égalité".

5 juin 2014

FRANCE: QUAND LE FRONT NATIONAL DE MARINE LE PEN s’érige en gardien de la morale chrétienne

Quand La Mère De Marine Le Pen Posait Nue

Écrit par: 

Dans les années 80, Pierrette Le Pen, la mère de Marine et alors femme de Jean-Marie Le Pen posait totalement nue dans le célèbre magazine « Playboy »  en prenant des poses très sexy. 

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3 juin 2014

La paix en Afrique ne doit pas se décider à l’Elysée avec des dictateurs !

 

A l’initiative de François Hollande, un Sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique aura lieu à Paris les 6-7 décembre. Il s’agit du premier Sommet France-Afrique organisé sous François Hollande, qui, a convoqué lui même ce sommet, choisi son thème et décidé de l’organiser à Paris, dans un lieu aussi symbolique que l’Elysée.

Comme ses prédécesseurs, le Président français parait ainsi considérer le continent africain comme une zone qui ne doit pas échapper à l’influence de la France.

Dans la tradition des Sommets France-Afrique, la plupart des dictateurs africains du « pré-carré » francophone seront présents. Parmi eux, le tchadien Idriss Déby, au pouvoir depuis 1990, Paul Biya (Cameroun, depuis 1982), Denis Sassou Nguesso (Congo-B, depuis 1979), Blaise Compaoré (Burkina Faso, depuis 1987), sans oublier les héritiers des régime Bongo et Eyadéma au Gabon et au Togo et le président djiboutien Oumar Guelleh. Tous ont en commun de bénéficier du soutien diplomatique, économique (via l’aide publique) et militaire ou policier de la France. Tous ont été reçus au moins une fois à l’Elysée depuis l’élection de François Hollande. Tous soutiennent la France dans ses nombreuses interventions militaires menées sur le continent africain, où elle dispose toujours de bases militaires et de forces pré-positionnées. En échange du soutien à ces interventions, comme celle menée récemment au Mali, c’est le silence de la France sur les exactions commises qui est attendu. Les démocrates tchadiens, togolais et djiboutiens ont ainsi subi dans leur chair en 2013 les conséquences diplomatiques du soutien de leurs chefs d’Etat à l’opération Serval .

Les dictateurs de la Françafrique sont auteurs de nombreuses violations des droits de l’Homme documentés par un grand nombre de rapports émanant d’ONG et organisations internationales. Le soutien de la France à des dictateurs, les ventes d’armes et les nombreuses interventions militaires menées par la France sur le continent africain pour les soutenir (comme au Tchad en 2008) n’ont en rien amélioré la sécurité et les conditions de vie de leurs populations. La situation actuelle en Centrafrique, où la France a installé et/soutenu tous les dictateurs qui se sont succédés est une des illustrations des conséquences de cette funeste politique. Et lorsque la France prétend intervenir au nom des droits de l’Homme et dans un cadre multilatéral, comme elle l’a fait en Côte d’Ivoire, en Libye ou au Mali, c’est toujours avec des motivations ambiguës, liées à ses intérêts géostratégiques.

Considérant qu’un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique ne doit pas se tenir à l’initiative et sur le sol d’une ex-puissance coloniale caractérisée par son ingérence sur le continent et en présence de dictateurs qui y ruinent tout espoir de paix, nous, associations et citoyen-ne-s français-e-s et africain-e-s réclamons :

  • L’annulation de ce sommet
  • La fin du soutien diplomatique, économique, militaire, policier et des ventes d’armes aux régimes répressifs
  • La suppression des bases militaires françaises en Afrique
  • suppression des bases militaires françaises en Afrique
2 juin 2014

Zombie”, brûlot anti-militariste du sorcier Fela

Zombie”, brûlot anti-militariste du sorcier Fela

HISTOIRES DE MUSIQUES NOIRES #7 | En 1977, Fela met le feu aux poudres au Nigéria en chantant “Zombie”. Lui et les siens subissent de cuisantes représailles. Celui qui passera sa vie à provoquer, à résister en chansons, reste aujourd’hui considéré comme le roi de l’afrobeat.

Le 23/05/2014 à 12h45 
Anne Berthod

Fela KutiFela Kuti - © Goudeneiche/SIPA

I feel like going home, de Muddy WatersI got a woman, de Ray Charles, ou encore War, de Bob Marley… Dans la continuité de l'expo « Great Black Music », à la Cité de la Musique, qui rassemble jusqu'en août cinquante ans de musiques noires, Télérama.fr vous raconte chaque semaine l'histoire d'une chanson qui a traversé les générations.
>Toutes nos histoires de musiques noires


Ecoutez la playlist Zombie.

Vous pouvez passer un titre en appuyant sur >I

Le 18 février 1977, un millier de soldats nigérians se masse dans les rues de Lagos. Armés jusqu’aux dents, ils se préparent à donner l’assaut de Kalakuta Republic, l’Etat auto-proclamé par Fela Kuti en 1974 : un quartier entièrement clôturé aux allures de forteresse, où le chanteur rebelle vit retranché avec sa famille et tous ses fidèles. Ce n’est pas la première fois que ce fort en gueule, artiste ouvertement politisé, a maille à partir avec les autorités.

Concocté dans l’exil anglais, son cocktail afrobeat, mélange explosif de rythmes yorubas, de highlife, de jazz cuivré et de funk psyché, portait déjà les ferments de la révolte. Mais, depuis sa tournée aux Etats-Unis en 1969 et sa rencontre avec des membres des Black Panthers, le sorcier Fela, qui a baptisé son groupe Africa 70, a corsé son propos africaniste militant de paroles sarcastiques contre la dictature militaire.

Dans ce pays en plein boom pétrolier, marqué par un exode rural massif et fracturé entre une élite corrompue et des millions de nouveaux urbains agglutinés dans la misère des faubourgs, Fela est devenu le porte-parole des exclus et des laissés-pour-compte. Chaque semaine, ses concerts incandescents ponctués de prêches virulents galvanisent des milliers de jeunes Nigérians venus l’écouter au Shrine, son night-club privé.

Evidemment, Fela dérange le pouvoir. Harcelé par les autorités, il ne compte plus les descentes policières, les bastonnades et les séjours en prison (notamment pour détention de cannabis et détournement de mineures). Pas de quoi calmer sa rage inextinguible, au contraire… Au début du mois de février 1977, l’agitateur a récidivé. Boycottant le très officiel Festival mondial des arts nègres, organisé à Lagos, iI a chanté, lors d’un concert gratuit organisé en marge de la rencontre, le très satyriqueZombie : douze minutes-fleuves d’un groove hypnotique calqué sur la transe vaudoue, qui swingue comme jamais, entre congas tribales, funk moite et jazz post bop percutant.

“Le zombie ne pense que 
si on lui dit de penser.”

Ce nouveau brûlot anti-militariste, chanson-titre d’un album éponyme considéré aujourd’hui comme la quintessence de l’afrobeat de Fela, frappe les oreilles autant que les esprits. « Le zombie n’avance que si on lui dit d’avancer, le zombie ne s’arrête que si on lui dit de stopper, le zombie ne pense que si on lui dit de penser, (…) Oh zombie ! “Va et tue ! Va et meurs ! (…) Attention, zombie ! Au pas ! Au trot ! A gauche ! A droite ! Repos ! A terre ! » Chantés en pidgin, cet anglais dialectal mâtiné de Yoruba parlé par le petit peuple, repris en boucle par des chœurs frénétiques, les mots ravageurs scandés par Fela disent tout son mépris pour l’obéissance aveugle de ces robots-soldats décérébrés.

C’est cette chanson qui a mis le feu aux poudres et provoqué le siège de la Kalakuta Républic, cette maudite enclave d’irréductibles qui nargue encore et encore l’envahisseur en uniforme : humiliée publiquement, l’armée entend cette fois éradiquer définitivement le fief du clan Kuti. Le premier prétexte est le bon. Officiellement, les policiers qui se présentent aux portes de Kalakuta, ce funeste 18 février, recherchent le jeune Femi.

Encore adolescent, le fils de Fela a été interpellé un peu plus tôt au volant d’une voiture dans les rues de Lagos et les Fela’s boys qui l’accompagnaient auraient alors agressé des policiers. En l’absence de mandat, le maître des lieux refuse de leur ouvrir et active la clôture électrifiée. Des policiers prennent le jus. Aussitôt, les mille soldats embusqués déferlent sur Kalakuta, brisent ses remparts et commencent leur mise à sac. Tous les enregistrements de Fela sont brûlés, le studio de musique et le dispensaire de son frère, le Docteur Béko Kuti, sont rasés… Pire, l’expédition punitive vire au carnage : des femmes sont violées, Fela et son frère sont violemment molestés et leur mère, Funmilayo Ransome-Kuti, âgée de 77 ans, est défenestrée. Cette grande figure du panafricanisme, militante célèbre pour sa lutte anti-coloniale, mourra de ses blessures quelques mois plus tard. Béko, lui, finira sur une chaise roulante.

Onde de choc

Fela portera plainte, mais l’enquête officielle imputera le massacre à un unique soldat inconnu. Et le chanteur dissident dénoncera la mascarade, comme à son habitude, en chanson, avec l’acerbe Unknown Soldier. Toutefois, l’effet produit sera sans mesure avec l’onde de choc provoquée par Zombie. En octobre 1977, Fela, privé de domicile (il s’est installé à l’hôtel) et toujours dans le collimateur du général Obasanjo, s’exile avec les siens au Ghana. Seulement voilà : dans ce pays voisin, la junte militaire du Général Acheampong n’est guère plus populaire qu’au Nigéria.

Invité à se produire dans le stade d’Accra, Fela entonne « Zombie ! Oh ! Zombie! » et embrase la foule. Après le concert, des manifestations éclatent dans les rues d’Accra, où les étudiants défilent en chantant Zombie : spontanément, ils ont fait de la diatribe burlesque leur cri de ralliement contre le dictateur ghanéen. Fela, accusé d’avoir soutenu la révolte, est jeté derrière les barreaux avec les soixante-dix membres de son clan, puis expulsé du pays.

De retour chez lui, au Nigéria, il épouse, en février 1978, les vingt-sept femmes de son groupe au cours d’une cérémonie traditionnelle : une façon retentissante de proclamer son attachement à la culture africaine, mais aussi de célébrer, avec l’outrance qu’on lui connaît, le triste anniversaire du pillage de Kalakuta. Ce ne sera pas le dernier coup d’éclat du sulfureux roi de l’afrobeat.

Bientôt candidat à l’élection présidentielle, Fela sera de nouveau harcelé, brutalisé, emprisonné… Jusqu’à sa mort en 1997, l’élite nigériane tentera de le faire taire. En vain. Car lui, usant de sa musique comme d’une arme et porté par son aura internationale, rétorquera toujours par un nouveau brûlot, avec ce don incendiaire d’appuyer là où ça fait mal. Le « black president » n’aura jamais remporté la bataille des urnes, mais il aura gagné la guerre des mots. Et Zombie aura été sa première victoire.



2 juin 2014

ISRAËL: Palestine-Israël : la détention administrative, un déni du droit

Le jour de l'audition de Tareq Qa'adan devant la cour militaire de la "seule démocratie au Moyen Orient", tout le monde, à l'exception du juge et du procureur a dû attendre en dehors de la salle le temps que les "informations secrètes" justifiant la mise en détention soient présentées devant la cour. Ni le prisonnier ni l'avocat n'ont accès à ces informations et sont ainsi dans l'impossibilité de contester efficacement l'ordre de détention.

L'Etat israélien se sert de la détention administrative comme une véritablepolitique depuis 1948, et y a progressivement eu recours dans tous les territoires conquis depuis 1967.

Depuis des dizaines d'années, des milliers de Palestiniens ont été emprisonnés en tant que "détenus administratifs" sans qu'aucun d'entre eux ne soit informé de la raison de son emprisonnement. Actuellement 178 Palestiniens sont emprisonnés sous ce statut dont 5 membres du Parlement palestinien.

La détention administrative a été utilisée de manière systématique par plusieurs régimes répressifs pour contourner la voie judiciaire et priver les opposants politiques de la protection légale à laquelle ils ont droit.

Ce type de pratique a été largement utilisé en Irlande du Nord, en Afrique du Sud (sous le régime d'Apartheid), ainsi qu'à Guantanamo par les Etats-Unis. EnIsraël, certains opposants sont ainsi détenus depuis plus de 6 ans, sans inculpation, ni procès.

Beaucoup d'anciens détenus racontent que le jour même où leur ordre de détention est venu à terme, alors qu'ils se trouvaient dans la cour de la prison, un nouvel ordre leur a été adressé et qu'ils ont dû faire demi-tour et entamer une nouvelle période de détention. Les conséquences psychologiques pour eux et pour leur famille sont incommensurables.

"IMPÉRIEUSES RAISONS DE SÉCURITÉ"

Les autorités israéliennes présentent évidemment une autre vision des choses. Elles estiment que la détention administrative est nécessaire pour préserver la"sécurité" de l'Etat. Une telle justification a été employée de nombreuses fois par des pouvoirs de type colonial.

Le droit international autorise la puissance occupante de recourir à la détention administrative à condition qu'il s'agisse d'une mesure "absolument nécessaire", justifiée par d'"impérieuses raisons de sécurité", selon la quatrième Convention de Genève. L'Etat israélien en fait une utilisation tellement systématique qu'elle ne peut plus être justifiée.

Cette situation ne pourrait perdurer sans le soutien politique, économique et militaire des Etats occidentaux envers Israël. La détention administrative devraitêtre une préoccupation pour toute la communauté internationale. Le rôle de la société civile est aussi important pour dénoncer l'occupation et la colonisation de la Palestine, à travers notamment le boycott d'Israël.

L'ordre de détention administrative de Tareq Qa'adan a pris fin le 22 février 2013, son 87e jour de grève de la faim.

Gavan Kelly, ONG Addameer, Ramallah

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