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LE PANAFRICANISME NOUVEAU

10 février 2015

MAURITANIE: 30 ANS DU DAANDE LENOL : BAABA MAAL CHOISIT OULD ABDEL AZIZ COMME PARRAIN

30 ans de carrière, ça se fête ! Et pas de n'importe quelle manière. Ainsi, pour marquer trois décennies de carrière musicale, l’un des plus célèbres chanteurs sénégalais de sa génération et des plus atypiques, va mettre les petits plats dans les grands. Prévu au mois de février prochain, en Mauritanie et à travers le monde, ce 30e anniversaire « va être une occasion pour l'artiste de marquer d'une pierre blanche un quart de siècle de musiques d'engagement aux côtés de la population pour la promotion de l'intégration et du développement», assure-ton. Une présence sur scène et sur tout le globe terrestre qui a fait de lui, l’un des chantres de la musique sénégalaise de sa génération. L’artiste, engagé dans toutes les causes humanitaires touchant de près ou de loin à son pays, a honoré ce fulgurant parcours qu’est le sien. 
Les festivités de cet anniversaire seront officiellement lancés, le samedi 14 février, à Nouakchott, par la tenue d’une soirée de gala, animée par Baaba Maal. Le lendemain, 15 février, le lead vocal se produira, en concert au stade olympique. 
Le choix du lead vocal du Daandé Lenol de célébrer trois décennies de présence artistique et d’engagement pour les causes du développement durable avec son propre groupe, à Nouakchott n'est pas fortuit. En Mauritanie que le porte étendard de la communauté halpoularren dispose de milliers de fans et vend beaucoup d'albums. 
Toutefois, la désignation du président Ould Abdel Aziz au titre de parrain de la manifestation est diversement appréciée notamment par bon nombre de foutanké victimes du « génocide biométrique » et de la politique exclusionniste du chef de l'Etat. Bon nombre de ses fans voient dans ce choix une contradiction flagrante avec le combat mené par le symbole de la communauté halpoularren. 
Signalons qu’avec son groupe créée en 1985, le natif de Podor a fait le tour de la planète où il a non seulement vanté les mérites de la musique halpulaar et sénégalaise mais aussi montré que les artistes africains pouvaient également s’ouvrir aux langues d’ailleurs notamment la langue anglaise dans laquelle il s’exprime couramment. 

Source: http://lecalame.info
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10 février 2015

FRANCAFRIQUE: Areva en Afrique

Une face cachée du nucléaire français


8 janvier 2015 par Raphaël Granvaud
 

Nouvelle édition réactualisée (janvier 2015)

Contrecarrant « le mythe de l’indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire », puisque l’uranium alimentant le nucléaire civil et militaire provient depuis longtemps et pour une large part du sous-sol africain, Raphaël Granvaud détaille les conditions dans lesquelles la France et Areva se procurent un uranium au meilleur coût, au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales.

Dans un contexte international d’intensification de la concurrence sur le continent africain, mondialisation capitaliste oblige, Areva obtient un tiers de son uranium au Niger, qui reste pourtant en dernière position du classement des pays selon leur indice de développement humain.

L’entreprise a toujours pu compter sur l’aide active des représentants officiels de l’État français, mais aussi sur l’appui des réseaux les moins ragoûtants de la Françafrique pour sauvegarder son droit de pillage, en échange de leur soutien politique et militaire aux régimes autoritaires amis. L’auteur dévoile enfin les efforts considérables d’Areva pour que les différents éléments de cette réalité et de sa stratégie de dissémination nucléaire ne viennent pas ternir une image de marque qu’elle voudrait immaculée, alors que « l’Afrique sera dans les années à venir le cœur de [son] activité ».

Prix de vente :14€

Disponible en librairie et sur les tables de presse des groupes locaux de Survie, livraison par la Poste en nous renvoyant le bon de commande ci-dessous :

PDF - 330.7 ko
Bon de commande DN24 Areva en Afrique

Voir les 4 vidéos de la conférence de presse de lancement du livre :

9 février 2015

SOUVENIRS D'UN DIGNE FILS DE OULD YENGE Selmou Ould Salihi: revoir Ould Yengé 40 ans après…

Souvenirs : revoir Ould Yengé 40 ans après…

Journal Tahalil - Revenir 40 ans en arrière peut être un exercice intéressant. Dommage qu’il ne soit possible de le faire, que dans la tête… Je l’ai fait en revenant un après-midi de fin de janvier 2015 àOuld Yengé que ma famille a quitté en 1975. 

Pour y aller deNouakchott, nous avons mon frère Aly et moi bifurqué du carrefour d’Aleg vers Boghé puis Kaédi et Selibaby où nous sommes allés nous recueillir au cimetière où repose notre mère Fatimettou Mint Khattriemportée très jeune, en 1974, par la maladie. Une première grande tragédie qui sera -hélas- suivie par d’autres.

Il était prévu que nous revenions de Selibaby à Nouakchott, mais par respect pour la mémoire de notre mère, nous nous sommes dit de revoir Ould Yengé d’où elle avait été évacuée vers Selibay dont le Major du dispensaire était Mohamed Ould Sramagha, un grand ami de notre père.

Quelque chose nous a donc tirés vers Ould Yengé où nous avons fait les premières années de notre enfance. Nous y sommes revenus un après-midi ensoleillé. Le littéraire que je suis s’y est revu à 8 ans, avec des images floues fournies par une mémoire à la recherche de mises à jour.

Il y a peu de bouses de vaches, plus de vaches peulhes blanches aux cornes longues, le béton a remplacé le banco, il n’y a plus de cases, il y a maintenant des poteaux électriques et des pylônes du GSM -me disais je- sans me situer dans un décor que je reconnaissais à peine.

Plus concret, de part sa formation d’ingénieur, mon frère Aly me tire de mes pensées : «Il nous faut un repère, on va chercher le bureau du préfet, car on habitait non loin».

Nous ne tardâmes d’ailleurs pas à déboucher sur un quartier d’où nous apercevons les locaux en ruine de l’ancienne préfecture dont la vue produisit en nous un grand déclic.

Les souvenirs commencent alors à m’assaillir: le boabab , le ksar peulh fondé par les Mody Nalla la fin du XIXème siècle , les cavaliers soninkés qui venaient de Bouly et de Dafort, nos plongeons dans «Tichilit Naya», dans les mares «Ekne»et «Asarsar» de l’oued «Lemsila» un affluent du Karakoro me reviennent à l’esprit. Egalement nos cueillettes des gommiers, des doumiers et des arbres "Dembou"ainsi que nos récoltes des fruits de mares, comme le cous-cous de la fleur«Ndayri» et la betterave sauvage qu’on appelait «Todhba».

Des activités qu’on menait en période d’hivernage et au cours desquelles ils nous arrivait de passer la journée à courir derrière des lapins, des écureuils et des troupeaux de phacochères très prisés par les «N’madis» que l’on rencontrait avec leurs meutes de chiens .

Et pendant que je pensais à tout cela et aux fameux «Fulbe Gieri» que l’on rencontrait également dans les parages et qui jouaient, légèrement vêtus, une formidable musique avec un violon artisanal, une sorte de «Rbab»Aly, me tire encore de mes rêveries : «On va aller voir notre école» me dit-il. Je le regarde sans savoir à quoi il pensait, même s’il m’a paru très ému. «Voici notre école !»lance-t-il avec son air de fonceur.

On reconnait l’école où nous avions fait le CIA ou le CIF, le bureau de poste où officiait à l’époque Moussa Diarra juste derrière le magasin de notre père qui jouxtait le domicile de Youba Sylla l’infirmier de Ould Yengé dont je me rappelle à cause de la circoncision.

Puis on progresse vers les vestiges du camp des gardes qui n’existe plus. On le laisse à notre droite et on vire à gauche vers la maison du trésorier. Nous garons devant la cour qui abritait la maison des Kane Yahya et juste à coté on voit celle de l’émérite vétérinaire Ba Demba Samba que nous surnommions "BDS" , où son fils, le Ministre Ba Ousmane a érigé une maison en béton. Nous nous y arrêtâmes pour notre séjour. Nous étions en fait à coté des ruines de notre maison qui nous a vus grandir. On l’a reconnu avec le puits qu’elle surplombait.

En face, il y a le terrain qui abritait la maison de Thierno Abdallahi Dia de la première promotion des rédacteurs d’administration du pays chargée de l’état civil , à coté du bureau du cadi Ould Hamma Khattar et juste devant, l’espace où les garnements que nous étions jouaient le soir au «Gew» (lutte traditionnelle) , un rythme endiablé qu’on obtenait en utilisant des ustensiles avec lesquels on tapait avec des bâtonnets et sur lequel on dansait en défiant un adversaire pour la lutte. J’étais l’un des petits maures au milieu des nombreux enfants Pular dont je parlais d’ailleurs bien la langue.

Je me rappelle que sans me décourager je me faisais aplatir chaque soir étant maigrichon à l’époque comme Cheikh Tijane Dia (directeur du Journal «Le Rénovateur» ) qui était plus batteur de «Guew» que lutteur, contrairement à son grand frère l’ancien Lieutenant Dia Abderrahmane. C’était une époque où je ne savais pas encore, que j’étais maure et que Dia était pular .

C’est vrai, que j’entendais des expressions comme «chapato wona nedo» ou«lekwar mgaçir a’amar», mais je pense avec le recul, que c’était sans quelconque méchanceté, juste une façon de parler, car nous étions des vrais amis et surtout des frères. Nos pères et mères se fréquentaient, se concertaient, s’aidaient et se respectaient.

Une image est restée à jamais gravée dans ma mémoire quand Feue Aissata Sall la mère de Cheikh Tijane Dia pleurait à chaudes larmes me serrant avec mes frères dans ses bras à la mort de mère.

Aujourd’hui encore, je revois l’image de cette femme Torobé, majestueuse et sublime qui portait toujours un foulard sur la tète, de grandes boucles d’or aux oreilles et des robes amples et qui était assidue à la petite la mosquée que son très pieux mari a érigé dans sa cour.

Quand j’ai appris en 1987 que son fils Abderrahmane a été arrêté dans une tentative de putsch racial menée par des militaires Halpulaareen, je me suis dit que le fils de Thierno Abdellahi Dia ne peut, en aucun cas, être raciste. Je l’ai rencontré après sa libération et il m’a raconté son enfer à Walata . Son récit a fait couler mes larmes.

Je revois également l’image de la mère de Ba Ousmane Aissata Kane, qui était tellement blanche sans que je ne trouve cela curieux ainsi la Grande RoyaleMame Penda Wane la mère de Samba, Abdoul et l’intrépide Birama . Par la force du destin, j’ai été appelé par la suite, à vivre des moments, avant mon baccalauréat dans plusieurs villes de Mauritanie (Tidjikja, Kobeni, Aioun, Tintane), et après celui-ci, à Timbedra, Akjoujt et Kiffa. Je ne suis pas parvenu à garder de ces lieux, des souvenirs aussi marquants que ceux laissés par Ould Yengé….

A suivre…
Isselmou Ould Salihi (IOMS)

25 janvier 2015

SELIBABY: ZENEYGA PEULH A ENFIN SA MOSQUEE

 Inauguration de la Mosquée de Seneiga 

Inauguration de la Mosquée de Seneiga [PhotoReportage]

Ibrahima Samba Dioum - L'Imam Thierno Cissé a dirigé hier, 23 janvier 2015 la grande prière de vendredi de la mosquée de Seneiga. Ont prié derrière lui, des centaines de femmes et d'hommes de toutes les catégories d'âge. Ils sont de Seneiga ou sont venus de Selibaby, Korokoro, Boutanda, Békéré, Diégui et de tous les villages environnants.

Dans la foule immense, on pouvait identifier le Chef de village Samba Demba Banel Ba; La député, Coumba Yaya Kane; L'épouse du Ministre de l'Education Nationale, Mariam DIALLO; Le sage et notable, Diama Sakho; Thierno Adama Kalidou Ba et les fils du village comme Samba Yero Banel, Amadou Ba, Mamadou Yaya Kane et Birane Ba. 

Le village de Séneiga, peu habitué à accueillir un aussi grand public, a quand même réussi l'organisation de cette cérémonie religieuse. Les participants étaient bien accueillis et ont même eu droit au lait de vaches.

Ainsi, les habitants de Seneiga, par la voix de leur Chef de Village, Samba Demba Banel BA remercient tous ceux qui ont fait le déplacement et ont assisté à l'inauguration de la mosquée du village. Ils expriment particulièrement leur gratitude à Monsieur Le Ministre Ba Ousmane et au cadre des Nations Unis Amadou Ba pour leur contribution à la construction de cette mosquée.

Seneiga est un village centenaire situé à 15 km à l'EST de la ville de Selibaby. Il possède dorénavant une mosquée de 168 m2 équipée d'un matériel de sonorisation. 

Dioum Ibrahima 



Avec Cridem, comme si vous y étiez...





















14 janvier 2015

FRANCE: APRES LE DRAME LE BUSINESS

Il n'y aura pas de marque "Je suis Charlie"


Par L'Express
Des T-shirts avec l'inscription
© afp.com/Piroschka van de Wouw Des T-shirts avec l'inscription "Je suis Charlie" sont imprimés le 9 janvier 2015 à Langenboom aux Pays-Bas

Pendant les attentats, le business continue. Plus de 50 demandes de dépôt de marque "Je suis Charlie" ont été enregistrées auprès de l'Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) depuis l'attentat contre Charlie Hebdo mercredi dernier, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Alors que l'auteur du logo blanc et gris sur fond noir, Joachim Roncin, a refusé de déposer son slogan.>> Lire: Je suis Charlie: "J'ai fait cette image parce que je n'ai pas de mots"La procédure de dépôt d'une marque à l'INPI coûte 200 euros pour une demande en ligne (225 euros pour une demande papier), incluant jusqu'à trois classes de produits ou services. Chaque classe supplémentaire - il en existe 45 - est facturée 40 euros.L'INPI a rendu sa décision. Dans un communiqué, l'institut précise avoir "pris la décision de ne pas enregistrer ces demandes de marques, car elles ne répondent pas au critère de caractère distinctif". Avant de conclure que "ce slogan ne peut être capté par un acteur économique du fait de sa large utilisation par la collectivité". 

De nombreux produits mis en vente

De nombreux produits - t-shirts, autocollants, badges... - affichant le tristement célèbre logo sont cependant déjà en vente sur les plateformes de vente en ligne. Certaines, comme Ebay et Amazon, se sont engagées à reverser leurs commissions à l'hebdomadaire, quand d'autres ont retiré ces produits de leurs boutiques en ligne.>> Lire aussi: Charlie Hebdo: un marketing noir s'organise autour de "Je Suis Charlie"Par ailleurs, les adresses de sites Internet jesuischarlie.fr, jesuischarlie.com et jesuischarlie.org ont été créées dès mercredi, quelques heures à peine après la fusillade dans les locaux de Charlie Hebdo, qui a fait douze morts et onze blessés. La société de conseil Coactiveteam, basée à Limogne-en-Quercy (Lot), a expliqué sur son site Internet avoir "pris l'initiative de déposer" l'adresse jesuischarlie.fr pour la mettre "à disposition de Charlie Hebdo via son avocat", Richard Malka.

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5 janvier 2015

MAURITANIE: L’affaire OULD MKHEITIR


Depuis quelques jours la toile est inondée de réaction sur la condamnation à mort d’Ould MKHEYTIR après son apostasie supposée.

En tout état de cause il existe une grande confusion sur les faits qui lui sont reprochés.

Il lui est semble-t-il reproché tantôt l’insultes au Prophète Mohamed PSSL, tantôt à l’Islam donc une apostasie en somme.

Pour ce qui est de l’insulte du Prophète, d’Allah ou de l’Islam il s’agit de convenir que

Ibn Taymiya rapporte dans son ouvrage « as-Sârim al-Masloûl » page 513 :

قال محمد بن سحنون وهو أحد الأئمة من أصحاب مالك وزمنه قريب من هذه الطبقة: "أجمع العلماء أن شاتم النبي صلى الله عليه وسلم المنتقص له كافر والوعيد جار عليه بعذاب الله وحكمه عند الأمة القتل ومن شك في كفره وعذابه كفر."

« Mouhammad Ibn Sahnoûn, l’un des imams de la doctrine de Mâlik à une époque proche de ce groupe, a dit : « Les savants sont unanimes que celui qui insulte le prophète salla Allahou ‘alayhi wa salam ou le rabaisse, c’est un mécréant, et la menace d’Allah se réalisera sur lui ainsi que le supplice. Quant à son verdict, d’après la communauté, c’est la mort. Et quiconque doute de sa mécréance ou de son châtiment est mécréant. »

Apprenez que celui qui insulte Allah ou la religion ou le Messager est un mécréant apostat, qu’il fasse cela pour s’amuser ou de manière sérieuse, qu’il considéré cela licite ou non de même qu’il fasse cela dans un état de colère ou de tranquillité. Et son sang ainsi que ses biens sont licites, qu’il soit musulman ou qu’il soit dhimmi ou protégé par un contrat, qu’il soit un homme ou une femme. Et les preuves de ceci sont nombreuses:

 QUELLES SONT LES PREUVES A L’APPUI DE CETTE SANTENCE ?

Elles sont au nombre de cinq :

Première preuve:

Allah dit : « Ceux qui injurient (offensent) Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l’au-delà et leur prépare un châtiment avilissant » [Sourate Al Ahzab 33:57]

1) L’indication sur la mécréance de l’insulteur dans le verset ci-dessus :

- Une des indications sur la mécréance de l’insulteur, est que le Très Haut a dit : «Allah  les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà ».

La malédiction signifie le retrait de la miséricorde et celui qu’Allah a banni de Sa Miséricorde dans l’ici-bas et l’au-delà ne peut être que mécréant.

Nous précisons que ceci est différent de la malédiction lancée par le Prophète ou les croyants sous forme d’invocation contre quelqu’un dans l’ici-bas, comme par exemple lorsque le prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) dit:

« Qu’Allah maudisse celui qui prend de l’usure et celui qui le donne » et « qu’Allah maudisse le  voleur ».

- La seconde indication est qu’Allah a mentionné :

 «Châtiment avilissant ».

La mention du châtiment avilissant dans le coran n’est renvoyée que pour évoquer le sort des mécréants. Allah dit: « Nous avons préparé un châtiment avilissant pour les mécréants » [Sourate an Nisa 4:37] et Il dit: « car un châtiment avilissant attend les infidèles! » [Sourate al Baqarah 2:90].

Quant aux croyants fautifs, Allah emploie l’adjectif "énorme" (al ‘adhim) ainsi que d’autre termes mais ne mentionne pas qu’Il leur réservera le châtiment "avilissant" (al mouhîn). Et ceci car Il a dit: « Et quiconque Allah avilit n’a personne pour l’honorer » [Sourate al Hadj 22:18]. L’avilissement signifie l’humiliation, le dénigrement et la honte… Et Allah est susceptible d’augmenter le châtiment qui ne convient qu’aux mécréants, quant aux croyants pécheurs ils sont châtiés mais pas avilis…

 

- La troisième indication dans ce verset est que le châtiment avilissant a été soigneusement préparé pour les mécréants : « …(Allah) leur prépare un châtiment avilissant ». En effet, l’enfer a été créé comme refuge pour eux, ils ne pourront ni en bouger ni en sortir. Allah dit: « Et craignez le Feu préparé pour les mécréants » [Sourate al-‘Imran 3:131].

Quant aux pécheurs parmi les croyants, il leur est possible de ne pas y entrer si Allah leur pardonne. Et s’ils y rentrent, ils en sortiront après un certain temps par leur Tawhid et leur Islam.

2)  Quant à l’indication du verset sur le fait de le tuer :

- Comme indication sur le fait de le tuer il y a la parole du Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) tel que l’a rapporté al Boukhari et d’autres: « Qui s’occupera de Ka‘b Ibn al-Ashraf ? Il a offensé Allah et Son Prophète ! ».

Ce Ka‘b était un juif sous contrat, qui s’est mis à insulter les musulmans et leur religion.

Le Prophète a considéré l’insulte de celui-ci comme une offense envers Allah et Son Prophète et a alors chargé quelqu’un de le tuer. Ainsi il a permis l’exécution du mécréant sous contrat s’il insulte Allah ou le Prophète ou la religion des musulmans.

Sachant que le dhimmi ou celui sous contrat a des droits que d’autres n’ont pas parmi les mécréants, que dire alors du mécréant qui n’est pas sous contrat ? Et si la sécurité et l’immunité du mécréant sous contrat sont annulées par l’insulte et l’injure de la religion de l’islam, alors de la même manière la sécurité et l’immunité du musulman sont rompues par les mêmes actes.

 

- L’indication sur le fait de tuer l’insulteur est la parole d’Allah : « Allah les maudit ici-bas, comme dans l’au-delà ». Or Allah dit à propos des maudits: « Des maudits, où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement » [Sourate al Ahzab 33:61]. Il nous apprend donc que leur exécution est permise. [Ceci est l’explication donné par Ibn Taymiya dans "al sarm al masloul ‘ala shatm al rassoul" page 42].

Seconde preuve:

La Parole d’Allah : « Ô vous qui avez cru! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec  les autres, sinon vos oeuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte »

[Sourate Al-Houjourât 49:2].

L’indication que l’insulteur est mécréant dans ce verset est que le fait d’avoir toutes les œuvres  rendues vaines est une particularité des mécréants. Allah dit: « Et ceux qui parmi vous qui abjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions » [Sourate al Baqarah 2:217] et Il dit: « Si tu donnes des associés à Allah, ton oeuvre sera certes vaine » [Sourate az-Zoumar 39:65] Nous précisons qu’il ne faut pas confondre avec l’annulation d’un acte d’adoration précis qui peut être arrêté à cause de l’absence d’une condition de validité ou autres.

Donc si le fait de lever la voix au dessus de la voix du Prophète sans mauvaise intention, ni sentiment fait craindre aux compagnons que leurs œuvres deviennent vaines et ne soit donc autre chose qu’un annulatif parmi les annulatifs de l’islam, que dire alors du fait d’insulter le Prophète ou d’insulter la religion provenant d’Allah ou d’insulter Allah lui-même? Point de doute que le coupable d’une telle action voit ses oeuvres s’annuler d’un plus haut niveau encore et qu’il est mécréant apostat s’il était à l’origine musulman. Ainsi, se rompt son contrat ou son statut de dhimmi et s’en va l’immunité de son sang et de ses biens.

L’Imam ‘Abdallah Ibn Ahmad Ibn Hanbal a dit: « J’ai questionné mon père à propos d’un homme (en colère) qui dit à un autre: "O fils de ci et ça, toi et Celui qui t’a créé!". Il a dit: "Cette personne a apostasié de l’islam". J’ai demandé: "Faut il lui trancher la tête ?". Il a répondu: "Oui, il faut lui trancher la tête » (Massa’il al Imam Ahmad p 431).

Troisième preuve:

La Parole d’Allah : « Et si tu les interrogeais, ils diraient très certainement: "Vraiment, nous ne faisions que bavarder et jouer." Dis: "Est- ce d'Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez?" Ne vous excusez pas: vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru. Si Nous pardonnons à une partie des vôtres, Nous en châtierons une autre pour avoir été des criminels » [Sourate At-Tawba 9:65-66]

 

Ce verset montre que le fait de se moquer d’Allah ou d’une chose de la religion ou du Prophète est une mécréance et une apostasie après la foi.

Ce verset a été révélé en raison d’un groupe qui, revenu du Jihad avec le Prophète, se mirent à se moquer d’entre les sahabas. Lorsque fut révélé ce verset ils s’excusèrent en disant: « Nous ne faisions que bavarder histoire de passer le temps », en d’autres termes « nous ne faisions que plaisanter et jouer et nous n’avions pas pour but de mécroire, nous ne pensions pas ce que nous disions ». Remarquez qu’Allah ne leur a pas dit : « Vous avez menti, plutôt vous pensiez ce que vous disiez ! » mais Il leur a dit: « Ne vous excusez pas: vous avez bel et bien rejeté la foi » sous entendu: « par cette action ci, vous avez mécru, même si elle n’a pas était fait par I‘tiqad (conviction du cœur) ».

Ceci est donc une preuve que celui qui se moque d’Allah ou de la religion ou du Prophète est mécréant, qu’il ait fait cela pour plaisanter ou de manière sérieuse, et qu’il pensait à la gravité de cette insulte ou non. Que dire alors du fait d’insulter qui est pire encore ?

 

Il y a dans cela une réfutation pour les têtes des murji’a qui pensent que la mécréance ne se manifeste que dans la croyance (I‘tiqad) ou dans le fait de se légiférer la chose (Istihlal), ou dans le reniement (Juhud)…etc.

 

Et si on demande: "Pourquoi le Prophète ne les a pas fait exécuter à partir du moment où ils ont mécru et apostasié par cette parole là ?"

 

Nous disons: le shaykh al Islam Ibn Taymiya a répondu à cela d’une manière semblable :

Ils se sont retranchés derrière le repentir comme c’est notifié dans les causes de la révélation, et cela est apparent dans Sa Parole : « Si Nous pardonnons à une partie des vôtres, Nous en châtierons une autre pour avoir été des criminels ».

Donc celui qui s’est repenti d’un repentir sincère, Allah lui a pardonné et celui qui s’est repenti hypocritement et par crainte du véritable commandement a été protégé par cela dans l’ici-bas, et dans l’ici-bas uniquement. Quant au jour du jugement sa destinée sera la destinée des hypocrites. Et ceci est la raison pour laquelle le Prophète les a laissé et ne les a pas tous exécutés… Cet avis a également était défendu par l’Imam Ibn Hazm. (voir al mahala 207/11).

 

Quatrième preuve:

Nous avons évoqué l’histoire du juif Ka‘b Ibn al-Ashraf que le Prophète avait promis de ne pas aider les mécréants contre lui et de ne pas le combattre...

Mais lorsqu’il a insulté le Prophète affreusement, le Messager d’Allah a dit comme mentionné dans le hadith agréé par tous: « Qui s’occupera de Ka‘b Ibn al-Ashraf ? Il a offensé Allah et Son Prophète ! » Alors Muhammad Ibnu Maslama s’est levé et a dit: « Moi, Ô Messager d’Allah ! Aimerais-tu que je le tue ? » Il répondit : « Oui… » Jusqu’à la fin du hadith où est racontée l’histoire de son assassinat et ceci était un meurtre sans combat d’une armée, ni bataille... (Rapporté par Boukhari et Mouslim)

 

Ce juif était sous contrat, donc protégé dans sa personne et ses biens. Et malgré cela, lorsqu’il a  insulté le Prophète, son pacte qui spécifiait sa sécurité et son immunité s’est rompu et il a était tué. Et ce récit a été utilisé par l’Imam Shafi‘i pour dire que le dhimmi qui insulte le Prophète peut être tué et que son alliance de protection de sécurité est rompue.

Le dhimmi est le mécréant qui paye le tribut (Jizyah) à l’état islamique, qui se soumet à ses lois, qui respecte la religion des musulmans et ne prône pas son  shirk ou son kufr entre eux… Il mérite donc plus d’être tué que celui qui n’a même pas de pacte ni le statut de dhimmi et qui insulte Allah ou Son Prophète ou la religion des musulmans.

Et il en va de même pour celui qui est à l’origine musulman s’il insulte, car si le mécréant sous contrat, juif ou chrétien ou autre, est exécuté s’il insulte notre religion ou Prophète alors qu’il ne croit pas en notre Prophète ou notre religion, plutôt il croit en leur fausseté et ne les suit pas, alors celui qui se réclame de l’islam et qui sait que l’islam est la vérité et qui témoigne qu’Allah est son Seigneur et Patron et que Muhammad est le Messager d’Allah puis qui insulte Allah ou sa religion de vérité ou son Prophète, l’élu Muhammad est pire que celui-ci.

Cinquième preuve:

Ce qui a été rapporté par al Sha'bi d’après ‘Ali à propos d’une juive qui a injurié le Prophète et qui était insolente à son égard, alors un homme l’a étranglé jusqu’à ce qu’elle meurt et le Prophète a laissé faire et n’a pas réclamé le prix du sang (Rapporté par Abou Daoud et d’autres).

Shaykh al Islam a dit: « Ce hadith est bon et al Sha‘bi a vue ‘Ali et l’a rapporté de lui. Et même s’il y avait un intermédiaire, al Sha‘bi est considéré par les savants comme quelqu’un de véridique dans ses rapports et ils ne lui connaissent de moursal (hadith remontant au Prophète) sans qu’il ne soit authentique. Et il est parmi les plus savantes personnes dans les récits provenant de ‘Ali et parmi ses plus grands compagnons. Et ce hadith est renforcé par le récit d’Ibn al ‘Abbas ». (fin de citation)

 

Et il (Ibn Taymiya) dit: « Ce hadith est une indication sur la permission de tuer une femme  qui injurie le Prophète et une preuve sur le fait de tuer le dhimmi et de tuer le musulman ou la musulmane, s’il insulte. De plus, cette femme était dépositaire d’une trêve puisque lorsque le Prophète a dirigé Médine et qu’il a appelé l’ensemble des juifs et ceux qui y résidaient, ils ont  cosigné inconditionnellement et il n’a pas appliqué sur eux la jiziyah ». (fin de citation)

Et il est connu que la femme mécréante est, chez les musulmans, protégée du fait d’être tuée, de par  son statut de femme et ce même si elle n’est pas dhimmi ou sous contrat parce que le Prophète a  interdit le meurtre de femmes durant la bataille, du moins de celles qui ne sont pas des guerrières combattantes. On apprend ainsi que celle qui insulte Allah ou Sa religion ou Son Prophète ou  qui les injuries ont le statut de la combattante qui fait la guerre à la religion d’Allah. Et cela est également une preuve pour la seconde question, concernant la permissivité de tuer celui qui insulte Allah ou Sa religion ou Son Messager pour un musulman isolé.

Si le dirigeant manque à appliquer sur la population islamique le jugement révélé par Le Tout Miséricordieux ou que le gouvernement est aux mains des têtes de la mécréance, parmi ceux qui ne se soucient pas du jugement d’Allah ou offensent le Tout Miséricordieux… et bien on a dans ce hadith l’exemple d’un homme qui a tué cette femme de lui-même, sans revenir (demander l’autorisation) au Prophète. Lorsque le Prophète a entendu parler de l’affaire, il ne lui a pas reproché le meurtre de cette femme et n’a pas ordonné de verser le prix du sang. Il n’a pas dit non plus que ceci était réservé au dirigeant et de son ressort, et il ne l’a pas considéré comme un mounkar, ni n’a réprimandé celui qui l’a fait, plutôt il a approuvé et a laissé verser son sang...

Et le Shaykh al Islam a justifié cela en disant: « Et ceci, car il est obligatoire de le tuer dans le sens où il complote contre la religion et la perverti, et ce n’est donc pas comparable au fait de tuer à cause du péché d’adultère ou autre » (voir résumé de al sar al masloul pg 61)

Il y a donc en cela une différence entre l’application des peines légales des désobéissants pour le reste des péchés et entre la peine légale de celui qui lance des propos injurieux au Seigneur des mondes ou Sa religion ou sur le Prophète de tous les musulmans. Donc pour le fait de tuer celui qui insulte Allah, s’il s’agit d’une peine parmi les peines légales, elle est comparable au fait de tuer un combattant qui fait la guerre aux musulmans. Or, celui qu’il est nécessaire de tuer, "il est permit à tout le monde de le tuer" (règle de jurisprudence énoncée par Ibn Taymiya pg 268).

Le Shaykh al Islam a dit dans le même sujet: « Et il y a beaucoup [de choses dites] sur le fait de tuer l’insulteur sans l’accord préalable de l’Imam, et ceci est [en règle général] un droit réservé à l’Imam (le dirigeant), cependant l’Imam doit gracier celui qui a appliqué une sentence obligatoire sans son consentement préalable » (fin de citation).

Ceci est un droit réservé lorsqu’il y a présence de l’Imam appliquant sur la population islamique le jugement par la shari‘a du Tout Miséricordieux. Par contre s’il n’y a pas de tel Imam et que le gouverneur fait partie des têtes de la mécréance qui poussent les gens à adorer sa propre législation de mécréance, alors il n’y a pas dans cela une violation du droit d’un musulman, mais il y a plutôt une violation "du droit" du Taghout mécréant. Et ceci est une application pratique du désaveu de leur personne ainsi que du  reniement de leurs lois forgées. Que soit donc facilité cela et bénit soit celui qui viole "ce droit" (du taghout).

Ce que la religion de la paix nous enseigne sur l’apostasie

Est-ce que l'islam recommande la mise à mort d’un musulman qui s’est converti à une autre religion?

Réponse la réponse est rapide simple claire et nette:

Ceux qui renient l'islam doivent être exécutés.

Ceci est confirmé par les dires et les actes de Mahomet.

La liberté de culte n'existe pas dans l'islam.

Que dit le Coran ?

Coran (4:89) - "Ils souhaitent tant vous voir perdre votre foi comme ils l’ont eux-mêmes perdue, pour que vous soyez tous pareils. Ne formez pas de liaisons avec eux, tant qu’ils ne se seront pas engagés résolument dans la Voie du Seigneur. Mais s’ils optent carrément pour l’apostasie, saisissez-les et tuez-les où que vous les trouviez ! Gardez-vous de prendre parmi eux des amis ou des auxiliaires"

 

Coran (9:11-12) - "S’ils se repentent, s’ils accomplissent la salât, s’ils s’acquittent de la zakât, ils deviendront vos frères en religion. Nous détaillons ainsi les versets pour ceux qui peuvent les comprendre. Mais s’ils violent leurs serments, après avoir conclu un pacte avec vous, et s’attaquent à votre religion, alors combattez les meneurs de la dénégation, qui n’ont aucun sens de la loyauté. Peut-être mettront-ils fin à leur hostilité?"

Ces versets se rapportent aux infidèles (c.-à-d. " tuez les polythéistes partout où vous les trouverez" 9:5) qui sont bien sûr devenus musulmans pour échapper à la mort, mais les Hadiths ne font aucune distinction quant à savoir comment un musulman est devenu musulman.

L'apostasie est toujours punie par la mort sauf si son auteur se repentie.

 

Dans le cas d’Ould MKHEYTIR il parait que le prévenu s’est repentie mais que le Tribunal n’en a pas tenu compte, ce qui est une autre histoire, nous sortons du domaine religieux pour entrer dans la sphère juridico-politique de l’affair.

 

BA LOBBO a

4 janvier 2015

FRANCE: LE RACISME TOUCHE LES MORTS AUSSI

Au centre d'une vive polémique, le maire divers droite de Champlan (Essonne), Christian Leclerc, nie s'être opposé à l'inhumation d'un bébé rom dans le cimetière de sa ville.

Il est accusé par des élus et des associations indignées d'avoir refusé l'inhumation d'un bébé rom dans le cimetière de sa commune. Le maire de Champlan (Essonne), Christian Leclerc a nié, dimanche 4 janvier, avoir pris cette décision et plaidé une "mauvaise interprétation". Retour en quatre actes sur cette polémique.

Acte 1 : le maire accusé de refuser l'inhumation

Maria Francesca, une petite fille de deux mois et demi, est morte dans la nuit du 25 au 26 décembre. Selon l'association de solidarité en Essonne avec les familles roumaines et roms (ASEFRR), qui suit sa famille depuis huit ans, elle a été victime d'une mort subite du nourrisson. Cette nuit-là, la petite fille qui ne se sentait pas bien, a été conduite dans un hôpital de Longjumeau, puis dans un établissement de Corbeil-Essonnes, où son décès a été officiellement constaté le 26 décembre.

A la demande des parents, une entreprise de pompes funèbres de Corbeil-Essonnes prend contact avec la municipalité pour obtenir l'autorisation d'inhumer le nourrisson dans le cimetière de Champlan. Celle-ci refuse. Le maire n'a donné "aucune explication", explique Julien Guenzi, gérant des pompes funèbres Lescarcelle à Corbeil. Et d'ajouter : "Il n'est pas obligé de se justifier, mais des réponses comme ça, c'est très rare."

De son côté, Loïc Gandais, président de l'ASEFRR, affirme que l'édile a "prétexté que la mort" du bébé "avait été déclarée à Corbeil-Essonnes". Une version confirmée par des propos rapportés dans Le Parisien. Selon le quotidien, le maire fait valoir le "peu de places disponibles" et souhaite donner la priorité "à ceux qui paient leurs impôts locaux".

Acte 2 : la polémique enfle

© Fournis par Francetv info

Cette affaire a suscité une forte émotion chez des élus et responsables associatifs, certains envisageant de la porter devant la justice. Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, "bouleversé", a indiqué dimanche matin sur France Inter qu'il allait "peut-être agir", la question des "discriminations devant la mort" faisant partie, selon lui, des prérogatives de son institution. Dans l'après-midi, Manuel Valls assène, sur Twitter, qu'il s'agit d'une "injure à [la] mémoire" de l'enfant, d'une "injure à ce qu'est la France".

Refuser la sépulture à un enfant en raison de son origine : une injure à sa mémoire, une injure à ce qu'est la France. #Champlan #Essonne - Manuel Valls (@manuelvalls) January 4, 2015

Et l'élue UMP de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet de juger, sur Twitter, cet acte "d'inqualifiable" : "c'est aux antipodes des valeurs humanistes". La veille, plusieurs élus avaient déjà fait part de leur "honte" et la secrétaire d'État à la Famille, Laurence Rossignol, avait estimé, sur le réseau social, qu'on infligeait une "inhumaine humiliation" à la famille. Le PCF y voyait une décision "humainement et moralement inacceptable" et la vice-présidente du MoDem, Marielle de Sarnez, un geste "injustifiable et inhumain".

De son côté, Richard Trinquier, le maire UMP de Wissous qui a accepté l'inhumation sur sa commune, évoque un "souci d'humanité". Il estime : "une mère qui a porté un enfant pendant neuf mois et qui le perd à deux mois et demi, ce n'est pas la peine d'aggraver sa douleur." Enfin, le président de la Licra Alain Jakubowicz avait jugé samedi qu'il s'agissait de"racisme" et dit envisager des poursuites judiciaires.

Acte 3 : le maire riposte et nie

Après une journée de silence, le maire affirme maintenant que ses propos ont été mal interprétés par Le Parisien. Il assure avoir ce jour-là uniquement "expliqué comment on gérait" les cimetières "dans une commune". Il déclare que ses propos ont été "sortis du contexte" par la journaliste. Et ajoute : "En plus, la liaison était mauvaise."

"A aucun moment je ne me suis opposé à cette inhumation", martèle-t-il auprès de l'AFP puis BFM TV. à l'AFP par téléphone à la mi-journée. "On avait le choix (pour l'enterrement) entre Corbeil et Champlan. J'ai dit OK mercredi matin pour l'un ou l'autre des scénarios." Il rejette la responsabilité sur "la personne" en charge du dossier qui n'était "pas habituée" :"elle s'est un peu pris les pieds dans les différents documents".

"Je suis laminé par tout ce que j'ai entendu (...). Je vais envoyer un message de condoléances et de compassion à la famille", assure encore Chrisitan Leclerc qui invoque"une erreur de compréhension dans la chaîne de décision".

De son côté, la famille "ne comprend pas". Dans le quotidien régional, Iléana, la mère confie : "Avec ce qu’il a fait, il met de la douleur en plus. La tristesse de perdre notre petite était déjà immense, là, on rajoute de la douleur à notre deuil."

Acte 4 : L'association maintient sa version

Sollicitée par l'AFP, l'ASEFRR "maintient" ses accusations. "On maintient notre version, bien évidemment", martèle son président Loïc Gandais. Il précise : "On va demander solennellement à M. Toubon de faire toute la lumière qu'il souhaite sur cette affaire qui devient brûlante".

Interviewé par BFM TV, Jean-François Castell, tête de liste divers gauche aux dernières élections municipales, et élu d'opposition affirme vouloir savoir "qui a dit non".

4 janvier 2015

Se souvenir de Sankara

par Soro Solo et Vladimir Cagnolari 
le dimanche de 17h à 18h

visuel L'Afrique enchantée
émission précédenteémission à venir
l'émission du dimanche 12 octobre 2014

 

Thomas Sankara © - 2014

 

Il y a trente ans, le capitaine Thomas Sankara prenait le pouvoir et rebaptisait son pays Burkina-Faso : « le pays des hommes intègres ». Trois ans plus tard, il était trahi par ses proches collaborateurs et assassiné.

C’était un 15 octobre.

 

Et la chronique de la Nièce Hortense consacrée à « Bamako Today », le disque du Bamako Quintet qui parait lundi.

chronique(s)

 

La chronique enjaillée de la nièce

BKO Quintet

par Hortense Volle 12/10/14

programmation musicale

Winston McAnuff et Fixi

Sankara
label : Chapter Two Records / Wagram
parution : 2014

Tiken Jah Fakoly

baba
label : Barclay
parution : 2008

Smockey

T'as pas le benga
label : Say it loud
parution : 2004

Zedess

Cadeau empoisonné
label : Lusafrica Distribution
parution : 2007

Cheikh Lô

Sankara
label : Believe / World Circuit
parution : 2010

bibliographie

Discours sur la dette : discours d'Addis-Abeba

Discours sur la dette : discours d'Addis-Abeba

de Thomas Sankara et Jean Ziegler
éditeur : Elytis Eds
parution : 2014
Biographie de Thomas Sankara : la patrie ou la mort...

Biographie de Thomas Sankara : la patrie ou la mort...

de Bruno Jaffré
éditeur : Editions L'Harmattan
parution : 2007

agenda

Le Maroc s'installe à l'Institut du Monde Arabe

du 15 octobre au 25 janvier • Paris • Institut du Monde Arabe
Le Maroc est à l'honneur à l'Institut du Monde Arabe, à Paris, du 15 au octobre 2014 au 25 janvier 2015 avec l'exposition "Le Maroc contemporain".

chronique

4 janvier 2015

PRÉSENTATION DE L'ASSOCIATION ENSEMBLE POUR SELIBABY

L’association Ensemble Pour Selibaby (EPS) a été créée le 07 Juin 2009 à Paris

Le récépissé de déclaration de création de l’association à la sous-préfecture de Meaux porte le numéro W771003148

 

Ces données sont vérifiable au Journal Officiel dont le numéro d'annonce est 120 paru le 27/03/2010

L’association est basée essentiellement sur le Département de Seine-et-Marne, région (Île-de-France)

 

Cette association, dont le nom évoque l‘union, le travail, l’épanouissement et le partage est une association qui inscrit sa démarche dans le cadre de la solidarité pour la ville de Selibaby.

L’objectif d’un développement harmonieux et intègre de la ville de Selibaby n’est qu’une étape en vue d’aider à poser les bases d’un bien-être social du GUIDIMAKHA (région sud de la Mauritanie).

 

L’association couvre plusieurs domaines  en convergence avec les Objectifs du Millénaire pour le développement.

 

Association Ensemble Pour Selibaby a pour objectif de participer à :

 

1)  l’éducation et la lutte contre l’analphabétisme

2) aux activités culturelles et sportives.

3) L’amélioration des conditions de vie et a l’assainissement de la ville de Selibab

4) L’accès aux soins primaires pour la mère et l’enfant.

5) Participer au développement durable.

L'association est dirigée par un conseil de membres élus par l'assemblée générale. Les membres sont rééligibles.

 

Ce conseil d'administration choisit parmi ses membres,  un bureau composé de :

 

Monsieur Mohamedou N’DIAYE dit MAMA Président :;

Monsieur Baba Kane  qui est le Secrétaire-Général :

Monsieur Sidi N Diaye dit Ba Gaye qui est le secrétaire Adjoint

Monsieur Mamadou N’DIAYE. Qui est le Trésorier  de l’association:

 

Messieurs Bassoulé Camara  et Alpha GADJIGO sont Chargés de la Communication

 

Messieurs Souleymane SOUMARE et Demba Camara (Haman Tacko) sont les Médiateurs :

Messieurs Abou Diallo, Boubou N Diaye, Bouba Keita, Hamedine Sylla et Booba Camara sont les chargés du Sport en général, en France et à Selibaby.

 

La Commission Santé  est composée de Monsieur Thomas MAGASSA, Mademoiselle Setta Camara, et Monsieur Cheikh Gueye

L’association EPS est accompagnée localement par plusieurs partenaires actifs qui sont entre autre :

 

-        Le foyer des écoliers fondée par Maître N’Gary BA et présidé par Monsieur DIARRA AMADOU dit Mamoudou Doussou ;

-        La traversé Maritanides, Fondée par Monsieur DIALLO BIOS ;

-        L’association EPPS à Nouakchott présidée par Mamoye Kamara qui organise chaque année le célèbre tournoi du Guidimakha

-        L’association des ressortissants de Selibaby en France (ARSSEF) dans le cadre de collecte de fournitures scolaires

L’EPS compte à ses réalisations l’initiation et la clôture du cimetière de Selibaby  cette idée qui germé pendant des années dans les têtes de tous les Selibabiens, mais grâce à l’efficacité de l’association EPS et la participation des généreux donateurs de la ville ( Bocar MANGASSOUBA, EHEL MEME, et d’autres) , le cimetière est désormais clôturé, doté d’une douche et de l’eau courante.

 

 

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Dans la réalisation de ce projet il faut saluer également la participation des jeunes du quartier COLLEGE qui ont apporté leur savoir-faire, leur main d’œuvre bref les ressources humaines et la logistique assurée par BA Saidou Kalidou qui a suivi le chantier de bout en bout.

 

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L’association a réalisé la collecte de livres en partenariat avec le Foyer des Ecoliers de Selibaby et Traversée Mauritanides dans le cadre du projet de la mise en place d’une bibliothèque gratuite à Selibaby. 

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Dans le domaine du Sport en général et le Football en particulier, l’Association a collectionné des jeux de maillots, des ballons et  participe dans l’organisation des tournois de football.

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En matière de santé, l’EPS a organisé une caravane qui a sillonné la région et qui a rencontré un succès phénoménal au sein de la population de la région.

 

ABDOUL BA LOBBO MAMOYE 

30 décembre 2014

HISTOIRE: EL HADJ CHEIKH OUMAR TALL EL FOUTIYOU ( 1797- 1864)

Oumar Tall, de son vrai nom Umar Foutiyou Tall (ou Oumar Seydou Tall) est unsouverain musulman. C'est aussi un érudit musulman et un éminent soufi. Il est né à Halwar dans le Fouta-Toro, dans l’actuelSénégal, entre 1794 et 1797 et a disparu mystérieusement dans la falaise de Bandiagara, le 12 février 18641,2. Il est le fondateur de l'Empire toucouleur.

 

 

Baaba Maal Dannde Lennol - L'éppopée d'El'hadji Oumar- partie 1ÉCOUTE Intégrale

 

 

Baaba Maal & le Dandé Legnol - L'éppopée d'El'hadji Oumar- partie2 ÉCOUTE Intégrale

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