Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE PANAFRICANISME NOUVEAU
31 octobre 2013

AFRIQUE: LA MAL GOUVERNANCE QUAND TU NOUS TIENS!

Le pouvoir des blakoros.
Article publié le: 07 Mai 2011 - Auteur: HAIDARA Chérif - Source: Lebanco.net
Pas d'offense ! C'est juré! Ce titre nous est inspiré par notre aîné Amadou KONE en qui nous saluons la prophétie. Lui qui, il y a bientôt trois décennies, dans un livre mémorable titré: « Sous le pouvoir des blakoros », avait trouvé l'adjectif approprié pour décrire ceux qui prétendent nous diriger aujourd'hui. Dans la description matérielle du blakoro, c'était ce jeune homme non circoncis donc, non initié, et inapte subséquemment, à jouer certains rôles noble et significatif dans la société des hommes.
Surpassant la dimension matérielle, le blakoro décrit un homme sans vertu, un lâche, un flagorneur. C'est aussi un adepte de la palinodie car, ne pouvant ni s'assumer ni assumer les responsabilités de ses actes. Porter sur le « moi » outrancier, il devient très sensible à la louanges et au superfétatoire. Tout est une épreuve de force ou de ruse pour ce personnage au courage velléitaire. Sa conduite est beaucoup plus dictée par l'émotion que par n'importe quel autre sentiment. Immodérément populiste, l'essentiel demeure chez lui l'apparence, le triomphe sans gloire. Chez les africains, en tout cas chez les sahélo sahéliens, la circoncision ne saurait être une passade ; elle est un passage obligé de l'immaturité à la maturité, de l'irresponsabilité à la responsabilité, du froussard à l'intrépide et du pantouflard au conquérant. Depuis l'époque pharaonique, il est bien connu que l'un des importants legs du peuple noir à la l'humanité est bien ce rite de passage qui fait de l'adolescent un homme tout court.
Anecdote significatif s'il en est : dans la cour impériale des sénoufos, Tiéba, roi de tous les sénoufos, fut prit d'une ire indescriptible lorsqu'il s'aperçut que l'émissaire du pouvoir colonial, un toubab, qui n'était pas balafré, qui ne chiquait pas le tabac et probablement pas circoncis donc un blakoro, comme le cliché populaire de chez nous dépeint aujourd'hui encore l'homme blanc, venait à s'adresser à lui directement sans intermédiaire. Dans toute société il y a des rites initiatiques qui forgent et l'Homme et les mentalités collectives. Il en est de même pour les sociétés secrètes telles : le Komo chez les bambaras, le Poro chez les senoufos ou le Sagbata chez les fans. Les toubabs ne restent pas à la traîne puisque, chez les « Frères en lumière », différentes loges respectent différent rituel. Même la pègre observe les siens.

Il arrive souvent que, par des circonstances malheureuses, ce type d'homme se hisse dans les hautes hiérarchies de la société. Arrivé au sommet de l'état par exemple, c'est tout un peuple qui assiste à la spoliation de l'image de leur pays, à la banalisation de leurs sacrés. Le président bilakoro infecte et affecte négativement, et pour longtemps, la moralité et le moral de toute une nation. C'est en cela que nous sommes tout à fait en phase avec l'analyse de notre aîné Mr KONE quand il qualifie, et à juste titre, ce pouvoir de pouvoir des blakoros.
Voyez, au delà de l'entendement commun, le blakoro-ya est une conduite, un état d'esprit. C'est ce manque d'égard, cette absence de grâce qui honorifie et dignifie une personne, dans ses gestes et ses faits. 
Le terme est souvent usité pour décrire une virago ou une femme aux agissements peu féminins, on parle alors de muso-blakoro ou de blakoro muso. C'est bien l'évidence qu'il ne s'agit pas de la simple ablation du prépuce pour entrer dans le « bois sacré » des initiés.
Nous sommes d'avis que ni les connaissances livresques, ni la fortune et ni le pouvoir ne font d'un homme un Homme. Soudainement arrivé aux commandes, le blakoro ne s'affadit pas du chef, il s'extériorise en lui et le conduit droit dans la galère. Cela nous rappelle le dicton afro-américain qui se fredonne ainsi : « On peut sortir le villageois du village mais, jamais le village du villageois ».

Comme le saltimbanque Coumba Yalah naguère en Guinée Bissau, Yahya J.J. Jammeh de la Gambie sied bien la raison de ce papier. Le monsieur aux plusieurs titres (Professor, Doctor, El Haj, Cheick,..dix au total). Tantôt chasseur, au figuré comme au propre, tantôt guérisseur (il se vante d'avoir trouvé le remède au VIH SIDA), ces agissements et sa mégalomanie souillent ce digne peuple. Connu plus pour ses frasques conjugaux (c'est un détachement de l'armée qui alla vider la première Première Dame de sa villa avec la consigne de ne lui laisser la moindre aiguille tandis que la troisième Première Dame âgée que de 21 ans, sa fille disons, n'aura se « titre» que pour quelques semaines) et son excentricité, le sulfureux président se voit en rédempteur et en messie venu éclairer la méconnue Gambie de Daouda K. Diawara. Arrivé au pouvoir dans les circonstances que nous connaissons, il s'y maintient grâce à une milice ethnique et tribale créée de toute pièce appelée : « The Greens Boys » ou encore : « The July 22nd Mouvement ». Complice de toutes sortes de violences et d'abus de tous les droits, cette milice est le bras séculier de cet « apôtre » du ridicule. Ce ne sont pas les journalistes de la trempe du défunt Deyda Hydara qui contesteront. Souhaitons qu'avec la révolte des peuples opprimés de par le monde, le pouvoir d'Abdul Aziz Jumus Junkung, nom complet de Yahya, aille vers son décours.
Il a fallu que les Etats-Unis, cette superpuissance pourtant bienfaitrice dans beaucoup de domaines, ait le sien pour que le monde entier se dresse contre elle.
Nous ferons l'économie de citer tous ceux dont le pouvoir sert d'argumentaire et de justificatif à indexer le pouvoir blakoro ; suivez simplement notre regard. Cependant, nous ne pouvons finir ces lignes sans indexer le caïd de la classe, le baromètre de la chose..

Jamais un régime, ces vingt dernières années, n'a mieux défini le blakoro-fanga mieux que celui de la refondation en Côte d'Ivoire. Son fondement caractériel même se confond avec les extrémités du blakora-ya. Tout était fanfaronnade, violence, injure et insulte. Le mensonge et la délation n'ont jamais été autant célébrés. Opiner différemment d'eux devenait une sentence de mort. La parole donnée, la signature, la main sur le cour, les références bibliques n'avaient pour but que de gruger systématiquement. Les téméraires qu'ils jouaient, on l'a vu à la fin de leur règne, n'était que du septième art. Le symbole de la Refondation, les dénommés « patriotes » à l'image des greens boys de Yahya Jammeh, c'est de là d'ailleurs que sort l'idée de cette milice de Gbagbo, terrorisait tout un peuple. Responsable d'innombrables actes de bestialités, ils étaient ce que le régime refondateur n'avait de mieux à brandir pour la défense de ses idéaux haineux et xénophobes. Les symboles de ce gang de blakoros, (Blé Goudé, Damanan Pickass, Bro Grébé, Dogbo Blé, Alcide Djédjé, etc..) viennent étrangement du même caha idéologique et géographique que le chef d'orchestre de ce régime crapuleux.
La Côte d'Ivoire dégageait un « parfum » méphitique physiquement et moralement, elle était devenue comme une facétie. Pays ou les dirigeants prêchent l'hédonisme pour une frange minoritaire tout en invitant le peuple au spiritisme avec les nombreux charniers qu'ils parsemaient dans les hameaux aux confins du pays qu'ils disent aimer ; une véritable fabrique de « Lucifer » que ce régime. Quand on se laisse surprendre par les débits excessifs dans le verbe et dans les actes du Tzar et de la Tzarine ivoirien, quand on médite le prêche de leurs « hommes de dieux » odieux et idolâtres, marchands de fusils et de canons, quand on sait le rafistolage et le bricolage qu'ont fait les refondateurs de la « gestion de la cité », on ne peut mieux se rabaisser devant la sagesse de Joseph KI-ZERBO, éh oui!, dans ce que voici : « L'expérience du monde montre que brûler les étapes, c'est brûler du même coup beaucoup d'autres choses, parfois des êtres humains, sans compter le temps lui-même, lequel a-t-on dit n'épargne pas celui qui se joue de lui ». La refondation était une aventure, des « bleus », une corporation de non initiés qui s'est retrouvé, comme l'histoire nous l'impose souvent, par accident à assumer des charges dont ils ne pouvaient avoir la décharge. Du pouvoir, ils n'ont retenu que l'étape de ce l'on peut en faire et non de ce que l'on doit en faire. Quand Dieu octroie le pouvoir à un blakoro, c'est qu'Il invite le peuple endormi à se réveiller, à se questionner et à se ressaisir. Les voies du Seigneur sont impénétrables n'est ce pas ? « Sous le pouvoir des blakoros » n'était donc pas une fiction ; nous le vivons au quotidien sur le continent Mr KONE.

HAIDARA Chérif
Publicité
Publicité
30 octobre 2013

AFRIQUE: Lutte sociale démocratique ou lutte de libération révolutionnaire en Afrique

Quel chemin pour défense des droits et libertés aujourd’hui en Afrique ? Sous quel mode faut-il, de nos jours, plus d’un demi-siècle après la fin de la colonisation, concevoir les luttes collectives et individuelles pour la conquête des droits et des libertés fondamentales dans les Etats indépendants d’Afrique ? Faut-il encore les concevoir en termes de luttede libération nationale contre le néocolonialisme ou en termes de lutte sociale et de mouvements sociaux à mener dans une démocratie électorale-représentative ?

Déroulons la dialectique qui conduit implacablement au retournement de la lutte de libération en système d’oppression généralisé. Contrairement à la lutte sociale, où des adversaires sociaux s’affrontent dans une société composite pour défendre, par le compromis, leurs droits et leurs intérêts divergents également légitimes en se référant à des valeurs communes, la lutte de libération révolutionnaire ou communautaire recouvre une logique de violence de renversement d’un rapport de domination et d’exclusion qui brise la société en distinguant en elle des exploiteurs et des exploités, des étrangers et des autochtones. La logique politique du mouvement de libération est donc celle du renversement des rapports sociaux et de la prise du pouvoir par l’avant-garde de la catégorie dominée. Elle n’est pas celle de la défense des droits et de la représentation politique des intérêts de la diversité sociale.

Ceux qui interprètent les conflits sociaux en termes de domination et d’exploitation subie et en termes de lutte de libération nationale refusent donc le compromis pour résoudre le conflit qui oppose les intérêts nécessairement divergents dans une société hétérogène. Selon la grille de lecture du nationalisme révolutionnaire et communautaire, les autochtones exploités, composant le « peuple » soumis à la domination d’une minorité formée par les colonialistes et leurs relais locaux, se font face dans les Etats indépendants d’Afrique qui ne sont rien d’autres que des « Etats fantoches » construits pour servir les intérêts des multinationales du capitalisme.

Dans cette vision homogénéisante communautariste et clivante de la société, l’adversaire social dans les sociétés composites modernes africaines est donc défini comme un exploiteur, un ennemi, un traître au peuple et à la nation. Dans le conflit social, le peuple et la nation affrontent des ennemis intérieurs et extérieurs. Pour mettre fin au conflit social et pour « réconcilier la société avec elle-même », le nationalisme révolutionnaire et communautaire prône logiquement l’éradication des ennemis du peuple, des traîtres, des exploiteurs et des étrangers. La transformation des mouvements de libération en système d’oppression et de meurtre collectifs est donc fatale. Le mouvement de libération conduit ainsi finalement à l’éradication de la conflictualité sociale, à l’élimination des adversaires sociaux, à l’étouffement de la dissidence, à l’expulsion de la différence et de la contradiction et, finalement, à l’asservissement du plus grand nombre par l’élite dirigeante.

La lutte de libération, menée contre l’exploitation et la domination étrangères, installe au final une dictature autochtone unanimiste qui asservit et clientélise la société civile et la société politique. Elle accouche d’un Etat communautaire dirigé par un leader charismatique incarnant une volonté générale ethniquement définie. Le cas d’école ivoirien illustre cette conclusion fatale du nationalisme communautaire et révolutionnaire.

La lutte sociale démocratique est le moyen de l’émancipation

L’échec historique des mouvements de libération nationale, l’incapacité notoire des communautarismes et des populismes à émanciper les peuples et à promouvoir le développement endogène, comme l’atteste l’exemple récent de la Côte d’Ivoire, obligent donc à explorer pleinement la voie de la démocratie électorale représentative, de ses valeurs et des outils institutionnels qui pourront permettre d’y défendre les droits et les libertés individuelles et collectives. La logique interne du mouvement de libération est la prise du pouvoir d’Etat par l’avant-garde organisée des dominés. Elle substitue la domination des dominés à celle des anciens dominants. Elle définit la justice sociale comme renversement des termes de la domination au profit exclusif d’une catégorie sociale dont l’histoire a prouvé qu’elle se réduisait finalement à l’avant-garde organisé qui s’emparait de l’Etat. La logique de la démocratie est au contraire celle de la représentation politique des intérêts de tous les acteurs sociaux et celle de la défense de leurs droits. Elle définit la justice sociale comme reconnaissance et réalisation effective de ces droits.

Il faut donc préférer la voie de la lutte sociale d’acteurs autonomes dans une société civile structurée et forte à celle de la lutte de libération révolutionnaire et communautaire qui conduit à la domination, aux régressions sociopolitiques et à l’anti-développement. La conquête des droits et les libertés s’effectue à travers les compromis construits dans les cadres institutionnels et juridiques de la démocratie électorale-représentative. La solution du problème de l’émancipation socio-économique et politique des Etats africains ne passe pas par la lutte de libération nationale, par la révolution, par les démocraties communautaires et par les Etats populaires. Elle se trouve dans les luttes sociales d’une société civile organisée et éclairée, dans la formation d’un Etat démocratique représentatif et politiquement responsable.

Lutte sociale démocratique ou lutte de libération révolutionnaire en Afrique (2)

30 octobre 2013

MAURITANIE: LA VISITE DE ABDOUL BIRANE WANE DES CAMPS DES RÉFUGIÉS

Ce 26 octobre TOUCHE PAS A MA NATIONALITE représenté par son coordinateur ABDOUL BIRANE WANE était dans le camp des déportés mauritaniens à THIABAKH ( Richard Toll) pour participer à l'assemblée générale tenue par les déportés des sept(7) sites existant dans cette localité. 
Nous rappelons que RICHARD TOLL fait partie du département de DAGANA qui abrite encore 7445 déportés dispersés dans 23 sites. Ils sont confrontés à l’extrême pauvreté. Leurs enfants ne peuvent bénéficier de soins médicaux et n'ont pas la chance de rester à l'école faute de moyens. Ceux d'entre eux qui naissent dans les milieux ruraux ne peuvent bénéficier de pièces d'état civil.
Pour TPMN, le problème des déportés négro-mauritaniens constitue une question fondamentale dans la mesure où ils sont encore 14.000 au Sénégal et plus de 20.000 au Mali sans oublier que 18.000(sur 24.000) déjà en Mauritanie restent sans papier car l'Etat raciste mauritanien n'a jamais respecté ses engagements dans le cadre des accords tripartites. Des dizaines de milliers de personnes sont privées de leur nationalité ce qui favorise un déséquilibre démographique au détriment des noirs, situation qui répond au plan des concepteurs du génocide de 1989.
Touche pas à ma nationalité réaffirme son engagement aux cotés de ces mauritaniens exclus par le système raciste par ce qu'ils sont noirs dans une Mauritanie que le pouvoir veut débarrasser de tout ce qui est noir.

 

TPMN 

30 octobre 2013

LA MAURITANIE

Edition spéciale : rétro Mauritanie

Retrouvez ce media sur Ina.fr" />
21 octobre 2013

AFRIQUE: DEUX ANS APRES SA MORT LES LIBYENS N'ONT PLUS D’ÉTAT ET N'ONT PAS LA PAIX

Le lynchage de Mouammar Kadhafi



Jeudi 20 octobre 2011, vers 13 h 30 GMT, le Conseil national de transition libyen a annoncé la mort de Mouammar el-Kadhafi. Bien que confus, les premiers éléments laissent à penser qu’un convoi de voitures a tenté de quitter Syrte assiégée et a été bloqué et partiellement détruit par un bombardement de l’OTAN. Des survivants se seraient mis à l’abri dans des canalisations. M. Kadhafi, blessé, aurait été fait prisonnier par la brigade Tigre de la tribu des Misrata qui l’aurait lynché.

Le corps du « Guide » de la Grande Jamahiriya arabe socialiste n’a pas été conservé dans sa ville natale de Syrte, ni transporté à Tripoli, mais acheminé comme trophée par les Misrata dans la ville éponyme.

La tribu des Misrata, qui a longtemps hésité à choisir son camp et est quasi absente du CNT, aura finalement investi Tripoli après son bombardement par l’OTAN, et aura lynché Mouammar el-Kadhafi après le bombardement de son convoi par l’OTAN. Elle aura même transféré son corps dans sa ville pour marquer son triomphe. En juillet, le « Guide » aura maudit les Misrata, leur enjoignant de partir à Istanbul et Tel-Aviv, faisant allusion au fait que leur tribu est issue de juifs turcs convertis à l’islam.



Un flot de commentaires préparés à l’avance a été déversé instantanément par les médias atlantistes visant à diaboliser Mouammar el-Kadhafi et, de la sorte, à faire oublier les conditions barbares de sa mort.

Les principaux dirigeants de la Coalition ont salué la mort de leur ennemi comme marquant la fin de l’opération « Protecteur unifié ». Ce faisant, ils admettent implicitement que celle-ci ne visait pas à mettre en œuvre la Résolution 1973 du Conseil de sécurité, mais à renverser un régime politique et à en tuer le leader, alors même que l’assassinat d’un chef d’État en exercice est interdit en droit états-unien et universellement condamné.

De plus, le lynchage de Mouammar el-Kadhafi montre la volonté de l’OTAN de ne pas le déférer à la Cour pénale internationale qui n’aurait pas été plus en mesure de le condamner pour crime contre l’humanité que le Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie ne put prouver la culpabilité de Slobodan Milosevic malgré deux ans de procès.

Dans le torrent de boue déversé par les médias atlantistes pour salir sa mémoire, reviennent en boucle des accusations mensongères, ce qui montre a contrario que ces médias disposent de peu d’éléments authentiques utilisables à charge.

Ainsi revient l’affaire de l’attentat contre la discothèque La Belle à Berlin (5 avril 1986, 3 morts), jadis utilisée comme prétexte par l’administration Reagan pour bombarder son palais et tuer sa fille (14 avril 1986, au moins 50 morts). À l’époque, le procureur allemand Detlev Mehlis (celui qui truquera deux décennies plus tard l’enquête sur l’assassinat de Rafik el-Hariri) s’appuya sur le témoignage de Mushad Eter pour accuser un diplomate libyen et son complice Mohammed Amairi. Cependant, la télévision allemande ZDF découvrira plus tard que Mushad Eter est un faux témoin et un vrai agent de la CIA, tandis que le poseur de bombe Mahammed Aamiri est un agent du Mossad [1].

Ou encore, l’affaire de l’attentat de Lockerbie (21 décembre 1988, 270 morts) : les enquêteurs identifièrent le propriétaire de la valise contenant la bombe et son retardateur sur la foi du témoignage d’un commerçant maltais qui avait vendu un pantalon se trouvant également dans la valise piégée. La justice écossaise mit alors en accusation deux agents libyens Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi et Al Amin Khalifa Fhimah et le Conseil de sécurité prit des sanctions contre la Libye. En définitive, pour obtenir la levée des sanctions, la Libye accepta d’extrader ses deux agents (le premier fut condamné à la prison à vie, le second fut innocenté) et de payer 2,7 milliards de dollars d’indemnités, tout en persistant à proclamer sa complète innocence. En définitive, en août 2005, un des chefs d’enquête écossais déclara que la pièce à conviction principale, le retardateur, avait été déposé sur les lieux par un agent de la CIA. Puis l’expert qui avait analysé le retardateur pour le tribunal admit l’avoir lui-même fabriqué avant que la CIA ne le dépose sur les lieux. Enfin, le commerçant maltais reconnu avoir été payé 2 millions de dollars pour porter un faux témoignage. Les autorités écossaises décidèrent de réviser le procès, mais l’état de santé d’Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi ne le permit pas.

L’actuelle campagne de désinformation comprend aussi un volet sur le train de vie décrit comme somptueux du défunt et sur le montant pharaonique de sa fortune cachée. Or, tous ceux qui ont approché Mouammar el-Kadhafi, ou simplement ceux qui ont visité sa maison familiale et sa résidence après leur bombardement peuvent attester qu’il vivait dans un environnement comparable à celui de la bourgeoisie de son pays, bien loin du bling bling de son ministre du Plan, Mahmoud Jibril. De même, aucun des États qui traquent la fortune cachée des Kadhafi depuis des mois n’a été en mesure de la trouver. Toutes les sommes significatives saisies appartenaient à l’État libyen et non à son « Guide ».

À l’inverse, les médias atlantistes n’évoquent pas le seul mandat d’arrêt international émis par Interpol contre Mouammar el-Kadhafi avant l’offensive de l’OTAN. Il était accusé par la Justice libanaise d’avoir fait disparaître l’imam Moussa Sadr et de ses accompagnateurs (1978). Cet oubli s’explique par le fait que l’enlèvement aurait été commandité par les États-Unis qui voulaient éliminer l’imam chiite avant de laisser l’ayatollah Rouhollah Khomeiny rentrer en Iran, de peur que Sadr n’étende au Liban l’influence du révolutionnaire iranien.

Les médias atlantistes n’évoquent pas non plus les critiques que des organisations de la Résistance anti-impérialiste et nous-mêmes avions formulées contre Mouammar el-Kadhafi : ses compromis récurrents avec Israël.

Pour ma part, je peux attester que, jusqu’à la bataille de Tripoli, le « Guide » a négocié avec des émissaires israéliens, espérant parvenir à acheter la protection de Tel-Aviv. Je dois aussi attester que, malgré mes critiques sur sa politique internationale, et le dossier complet à ce sujet que la DCRI française lui a aimablement communiqué à mon sujet en juillet dans l’espoir de me faire arrêter, Mouammar el-Kadhafi m’a accordé sa confiance et m’a demandé d’aider son pays à faire valoir ses droits aux Nations Unies [2] ; un comportement bien éloigné de celui d’un tyran.

Les médias atlantistes n’ont pas non plus cité les ingérences que j’ai condamné de la Libye dans la vie politique française, notamment le financement illégal des campagnes électorales présidentielles de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal. Le « Guide » avait en effet autorisé son beau-frère Abdallah Senoussi à corrompre les deux principaux candidats en échange de la promesse de l’amnistier ou de faire pression sur la Justice française pour clore son dossier pénal [3].

Surtout, les médias atlantistes n’évoquent pas l’œuvre principale du « Guide » : le renversement de la monarchie fantoche imposée par les anglo-saxons, le renvoi des troupes étrangères, la nationalisation des hydrocarbures, la construction de la Man Made River (les plus importants travaux d’irrigation au monde), la redistribution de la rente pétrolière (il fit d’une des populations les plus pauvres du monde, la plus riche d’Afrique), l’asile généreux aux réfugiés Palestiniens et l’aide sans équivalent au développement du Tiers-monde (l’aide libyenne au développement était plus importante que celle de tous les États du G20 réunis).

La mort de Mouammar el-Kadhafi ne changera rien au plan international. L’événement important était la chute de Tripoli, bombardée et conquise par l’OTAN —certainement le pire crime de guerre de ce siècle—, suivie de l’entrée de la tribu des Misrata pour contrôler la capitale. Dans les semaines précédant la bataille de Tripoli, l’écrasante majorité des Libyens ont participé, vendredi après vendredi, à des manifestations anti-OTAN, anti-CNT et pro-Kadhafi. Désormais, leur pays est détruit et ils sont gouvernés par l’OTAN et ses fantoches du CNT.

La mort du Guide aura par contre un effet traumatique durable sur la société tribale libyenne. En faisant tuer le leader, l’OTAN a détruit l’incarnation du principe d’autorité. Il faudra des années et beaucoup de violences avant qu’un nouveau leader soit reconnu par l’ensemble des tribus, ou que le système tribal soit remplacé par un autre mode d’organisation sociale. En ce sens, la mort de Mouammar el-Kadhafi ouvre une période d’irakisation ou de somalisation de la Libye.
Publicité
Publicité
17 octobre 2013

MAURITANIE: QUI DIT QUE L'ESCLAVAGE N'EXISTE PLUS EN MAURITANIE?

Esclavage: la Mauritanie à l’index

Près de 30 millions de personnes dans le monde vivent dans des conditions d'esclavage, selon un nouvel indice classant 162 pays dans le monde. 

En terme de pourcentage de la population d'un pays réduite en esclavage, c'est la Mauritanie qui arrive en tête du classement, avec un taux de 4%, révèle le Global Slavery Index 2013*, compilé par l'organisationWalk Free

"On trouve encore des esclaves héréditaires en Mauritanie, des enfants naissent esclaves" et sont contraints d'effectuer des tâches domestiques ou de travailler dans les champs, raconte Nick Grono, le directeur général de Walk Free

La définition de l'esclavage moderne est quelque peu différente de celle qui avait cours au XVIIIe siècle, du temps de la traite négrière.

"L'esclavage moderne est une situation où les gens sont sous l'emprise de la violence. Ils sont contraints de prendre des emplois ou d'accepter des situations où ils sont économiquement exploités. Ils ne sont pas payés ou alors reçoivent le minimum pour survivre et ne sont pas libres de partir", selon Nick Grono.

Les personnes victimes de trafic humain, celles contraintes de se marier, les enfants exploités dans les conflits entrent aussi dans la définition de Walk Free.

L’estimation de 29,8 millions d'esclaves dans le monde effectuée par Walk Freeest plus élevée que d’autres tentatives de quantifier l’esclavage moderne.

L’Organisation Internationale du Travail estime à 21 millions de personnes lenombre de personnes victimes de travail forcé.

Selon Walk Free, l’Inde est le pays qui compte le plus d’esclaves (14 millions), suivie de la Chine (2,9 millions) et du Pakistan (2,1millions) et le Nigéria(700.000). Viennent ensuite l'Ethiopie (650.000), la Russie, la Thaïlande, laRépublique démocratique du Congo (460.000), la Birmanie et le Bangladesh.

En Inde, "des communautés entières dans des villages du nord sont réduites en esclavage, forcées de fabriquer des briques ou de travailler dans des carrières. Des enfants sont contraints de travailler sur des métiers à tisser pour fabriquer les tapis qui sont vendus dans nos magasins", explique Nick Grono.

Walk Free, une nouvelle organisation basée en Australie, est soutenue par l'ancienne secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le co-fondateur deMicrosoft et philanthrope Bill Gates.


*Global Slavery Index 2013 

16 octobre 2013

MAURITANIE: LA SÉGRÉGATION A L'ETAT PUR

10-10-2013 18:00 - Communiqué du Conseil des ministres

Communiqué du Conseil des ministres

Le Conseil des Ministres s'est réuni Jeudi 10 Octobre 2013 sous la Présidence de son Excellence MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Le Conseil a examiné et adopté les deux projets de décrets suivants :

- Projet de Décret portant constatation et délimitation d'une zone spéciale dénommée Bofale-Loubbera
- Projet de Décret portant constatation et délimitation d'une zone spéciale dénommée Mine de Quartz de Chami.

Le Président de la République a insisté sur le rôle des parents d'élèves en tant que partenaire principal dans la réussite de l'opération éducative.

Dans ce cadre, il a donné instruction au Gouvernement en vue de les sensibiliser davantage sur l'importance de ce rôle et sur la nécessité de leur adhésion pour veiller à la présence des élèves dans les classes et au suivi de leur ponctualité afin de leur permettre de tirer profit du dispositif d'encadrement mis en place au niveau des établissements scolaires.

Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a présenté une communication relative à la situation internationale ;


Le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, a présenté une communication relative à la situation intérieure.

Enfin le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes :

Ministère de l'Intérieur et de la décentralisation
Cabinet du Ministre 

Conseiller Technique : Mohamed Mahmoud Ould Jiddou, Administrateur Civil, précédemment au même Ministère 

Conseiller Technique : Mohamed Ould Cheikh Ould Ghaouth, Administrateur Auxiliaire précédemment au même Ministère

Administration Centrale 

Direction des Affaires Administratives et Financières 

Directeur Adjoint, Mohamed Lemine Ould Hamoud Ould Moujtaba, titulaire d'une Maîtrise en Economie, précédemment Secrétaire Général de la Commune de Teyaret 

Direction de la Communication

Directeur Adjoint de la Communication : Ahemdi Ould Ely, Rédacteur Auxiliaire, précédemment au même Ministère

Administration Territoriale

Wilaya du Hodh Charghi 

Wali : Mohamed Ould Mohamed Lemine Ould Bellamech, Administrateur Civil, Précédemment Conseiller Technique au même Ministère

Moughataa de Djiguenni 
Hakem Mouçaid : Cheikh Mohamed El Hafed Tolba, Précédemment au même Ministère 

Moughataa de Bassiknou

Arrondisssement de Fasala Néré
Chef Arrondissement Fassala Néré : Lemana Ould Aly, Rédacteur d'Administration Générale, précédemment Chef Arrondissement de Gouraye 

Wilaya du Hodh El Gharbi 

Moughataa d'Aioun 
Hakem Aioun : Med Mahmoud O/ Mohamed Lemine, Administrateur Auxiliaire, précédemment Wali Mouçaid Adar

Moughataa de Tintane
Hakem Tintane : Abderrahmane Ould Hacen, Administrateur Civil, précédemment Hakem Arafat

Wilaya de l'Assaba

Moughataa de Boumdeid
Hakem Boumdeid : Diop Mahmoud dit Makha, Attaché d'Administration Générale, précédemment Hakem Ould Yengé

Wilaya du Gorgol 

Wali Gorgol : Mohamed Moustapha O/ Mohamed Vall : Administrateur Auxiliaire, précédemment Wali du Hodh Chagrhi

Wilaya du Brakna 

Wali Brakna : Ahmedou Ould Abdella, Administrateur Auxiliaire, précédemment Wali du Gorgol

Moughataa de Boghé
Hakem Boghé : H'Mada O/ Cheikh O/ Khattra, Administrateur Auxiliaire, précédemment Hakem d'Aioun

Wilaya du Trarza

Wali Trarza : Isselmou Ould Sidi, Administrateur Civil, Précédemment Wali du Brakna 

Moughataa de Rosso :

Arrondissement de Jidrel Mohguen :
Chef Arrondissement Jidrel Mohguen : Ba Ould Mohamed Lemine, Rédacteur d'Administration Générale, précédemment au Cabinet du Wali du Hodh Charghi 

Moughataa de Mederdra 

Arrondissement de Tiguent 
Chef Arrondissement Tiguent : Med Lemine O/ El Bekaye, Attaché d'Administration Générale, précédemment Chef Arrondissement Wompou

Wilaya de l'Adrar

Wali Mouçaid Adrar : Lebatt Ould Moctar, Administrateur Civil, précédemment au mêmeMinistère 

Moughataa d'Aoujeft 

Arrondissement N'Terguent : 
Chef Arrondissement N'Terguent : Moulaye Bechir O/ Moulaye Houcein, Rédacteur d'Administration Générale, précédemment au même Ministère 

Wilaya de Dakhet-Nouadhibou :

Conseiller chargé des affaires politiques et sociales : Moustapha O/ Moctar, Attaché d'Administration Générale, précédemment Chef Arrondissement Jidrel Mohguen

Wilaya du Guidimakha

Moughataa de Sélibaby
Arrondissement de Wompou 
Chef Arrondissement Wompou : Abdellahi Ould Ahmed Zein, Attaché d'Administration Générale, précédemment Hakem Mouçaid Arafat 

Arrondissement Gouraye : 
Chef Arrondissement Gouraye : Mohamed Ould Mounja, Rédacteur d'Administration Générale, précédemment Chef Arrondissement de Fassala Néré. 

Moughataa de Ould Yengé : 
Hakem O/ Yengé : Lemane Ould Cheikhna, Administrateur Auxiliaire, précédemment Hakem Boumdeid

Wilaya de Nouakchott

Moughataa d'Arafat 
Hakem Arafat : Ahmed Miské O/ Med, Administrateur Civil, précédemment Hakem Boghé

Hakem Mouçaid Arafat : Sidi O/ Abdellah, Attaché d'Administration Générale Précédemment Hakem Mouçaid Djiguenni

Moughataa de Riyad
Hakem Mouçaid Riyad ; Med Radhi O/ Sidi O/ Amar, Rédacteur d'Administration Générale, précédemment Directeur Adjoint de la Coopération, des Etudes et de la Programmation au même Ministère

Ministère du Pétrole de l'Energie et des Mines
Etablissements Publics

Société Mauritanienne d'Electricité (SOMELEC)

Directeur Général, Mohamed Ould Bilal, précédemment Directeur Général d'ATTM

Ministère de l'Enseignement Fondamental

Cabinet du Ministre

Chargé de Mission, Dah Ould Deydié, précédemment Diecteur de l'Ecole Nationale des Instituteurs de Nouakchott

Etablissements Publics

Ecole Nationale des Instituteurs de Nouakchott
Directeur, Mohamed Boubacar Ould Khattary, précédemment Directeur Adjoint de l'Ecole Nationale des Instituteurs d'Aioun

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique 

Etablissements Publics

Institut Supérieur de Comptabilité et d'Administration des Entreprises (ISCAE)
Directeur, Docteur El Arbi Ould Khtour, précédemment Conseiller juridique au même Ministère

Ministère du Commerce , de l'Industrie, de l'Artisanat et du Tourisme 

Secrétariat Général
Secrétaire Général, Mohamed Salem Ould Hamma Khattar

Ministère des Affaires Sociales de l'Enfance et de la Famille

Secrétariat Général
Secrétaire Général, Mohamed Mahmoud Ould Ahmed Ould Sidi yahya.

16 octobre 2013

THOMAS SANKARA L'HOMME INTÈGRE

14 octobre 2013

BURKINA FASO: QUE VISE LE DICTATEUR COMPAORE, APRES 25 ANS DE RÈGNE SANS RÉSULTAT?

Burkina Faso: la nouvelle photo officielle du président Compaoré fait débat

La nouvelle photo officielle du président burkinabè Blaise Compaoré.
La nouvelle photo officielle du président burkinabè Blaise Compaoré.
www.lefaso.net
Par RFI

Un nouveau portrait officiel du président burkinabè Blaise Compaoré a été présenté au public. Cette nouveauté intrigue, alors que le président est plutôt en fin de mandat. Il doit quitter son poste en 2015, puisqu'il n'a pas le droit de se représenter à la prochaine élection.

Sur la nouvelle photo officielle, le président Blaise Compaoré porte une veste et une cravate bleus. La chemise est blanche. Le corps du président est légèrement de profil, et son regard est soutenu, profond. On y voit aussi le palais présidentiel et le drapeau national.

Selon ses concepteurs, cette nouvelle photo officielle matérialise fidèlement l’image actuelle du président, « avec tous les symboles et tous les espoirs » qu’il incarne. De l’explication officielle, on peut retenir que cette photo exprime la proximité entre le président du Faso et les citoyens, son esprit d’ouverture, de dialogue et son dynamisme.

Dans la rue, les Burkinabè se questionnent néanmoins sur le sens véritable de la publication d’une nouvelle photo à deux ans de la fin du mandat de Blaise Compaoré. « Quand j’ai vu ça à la télé, ça m’a un peu choqué quand même, parce que ça ressemble un peu à ce qu’on appelle le culte de la personnalité », confie un homme.

Un autre passant interrogé tempère : « Le président du Faso a fait ça pour remettre son image au top. Mais rien ne dit qu’il veut se représenter encore en 2015. Non ! Il n’a pas dit ça. » Mais un troisième rejoint le premier : « Il veut nous faire comprendre qu’il ne va pas quitter (son poste). »

Au-delà de l’explication officielle, la publication de cette photo vient donc, encore, alimenter le débat sur la volonté supposée ou pas du président Blaise Compaoré de briguer un autre mandat en 2015. Mais pour cela, il faut d’abord modifier l’article 37 de la Constitution, qui limite le nombre des mandats présidentiels.

14 octobre 2013

FRANCE: LA FRANCE EN DANGER

France: victoire du Front national à Brignoles avec 53,9% des voix

Le candidat du Front national, Laurent Lopez, le 13 octobre 2013.
Le candidat du Front national, Laurent Lopez, le 13 octobre 2013.
REUTERS/Jean-Paul Pelissier
Par RFI

Laurent Lopez, candidat du Front national, a remporté ce dimanche 13 octobre l'élection cantonale partielle de Brignoles (Var) avec 53,9% des voix, un scrutin-test très attendu des états-majors politiques avant les municipales de mars.
 

Laurent Lopez a recueilli au second tour 5 031 voix, contre 4 301 pour son adversaire UMP Catherine Delzers (46,1%), selon la préfecture du Var. Après un 1er tour marqué par une très forte abstention, les électeurs se sont plus fortement mobilisés dimanche. Le taux de participation a atteint 47,47% (selon les chiffres définitifs communiqués par la préfecture), en hausse de 14 points par rapport au 6 octobre, où seulement 33,40% des électeurs du canton s'étaient rendus aux urnes.

« Je pense à mes électeurs, à tous ces bannis, à ce peuple modeste », a réagi le nouvel élu, depuis le Hall des expositions de Brignoles où étaient centralisés les résultats.

⇒A (RE)LIRE : France: à droite comme à gauche, la crainte d’un Front national fort

Peu avant l'annonce des résultats, alors que le score montrait une avance du FN dans 5 communes, et de nombreux bureaux à Brignoles, la présidente du parti, Marine Le Pen, avait déjà « salué » la victoire de son candidat, tandis que la candidate de l'UMP, Catherine Delzers reconnaissait sa défaite, tout en pointant du doigt la responsabilité de l'état-major de son parti. De toute la campagne, aucun ténor de l'UMP ne s'est déplacé pour la soutenir.

Eliminée dès le premier tour, la gauche avait lancé un appel au « front républicain » pour « faire barrage » au candidat FN arrivé en tête le 6 octobre avec 40,4% des suffrages, et soutenir Catherine Delzers (20,8% des voix).

C'est donc une victoire nette pour le candidat du Front national, une victoire que tout le monde dans le parti espérait. Les militants frontistes étaient venus de tout le département du Var pour l'annonce des résultats, ainsi que la nièce de Marine Le Pen, la députée FN Marion Maréchal-Le Pen. Pour le Front national, cette victoire en annonce beaucoup d'autres, notamment aux municipales du mois de mars prochain.

Publicité
Publicité
1 2 > >>
LE PANAFRICANISME NOUVEAU
  • Le Panafricanisme est une idée politique et un mouvement qui promeuvent et encouragent la pratique de la solidarité entre les africains où qu'ils soient dans le monde. Le panafricanisme est à la fois une vision sociale, culturelle et politique d'émancipati
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 150 109
Publicité