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LE PANAFRICANISME NOUVEAU
31 janvier 2014

MAURITANIE: Rôle et enjeux du système éducatif en Mauritanie dans l’évolution politique

Aurélie Candalot

 

Référence électronique Aurélie Candalot, « Rôle et enjeux du système éducatif en Mauritanie dans l’évolution politique »,  http://leportique.revues.org

 

1 Indépendante depuis le 28 Novembre 1960, la République Islamique de Mauritanie s’étend dans l’Ouest du Sahara sur un territoire de 1 030 000 km2 entre le Maroc et l’Algérie au nord, le fleuve Sénégal au sud et le Mali à l’est. Pays crée artificiellement par l’empire colonial français sur des réalités sociales différentes, la Mauritanie est composée d’une population très hétérogène. Unifié dans la religion musulmane, le peuple mauritanien est constitué de deux grands ensembles : l’ensemble hassanophone et l’ensemble négro mauritanien.

L’ensemble hassanophone, lui-même réparti en deux sous ensembles : les Maures blancs ou Beïdanes et les Maures noirs ou Harratines, descendants d’esclaves asservis par les Maures blancs. L’ensemble négro mauritanien, quant à lui, se répartit en trois sous ensembles : les Halpoulars (Peuls), les Soninkés, les Wolofs. Une division conflictuelle incessante entre ces deux grands ensembles explique la dualité dans laquelle vit la Mauritanie, dualité traduite par une hétérogénéité culturelle et linguistique. i

2 C’est à travers la question linguistique, et plus précisément les politiques linguistiques que nous tenterons de comprendre les tensions entre ces différents groupes.

1. L’évolution du statut des langues en Mauritanie

3 Si l’ensemble négro mauritanien a ses langues propres pour le domaine familial, il a toujours été favorable à l’enseignement du français. Le wolof, le soninké et le pulaar ont acquis le statut de langues nationales en 1979. Cependant, la scolarisation en langue nationale n’a pas dépassé le stade de l’expérimentation chez les populations négro mauritaniennes, considérée comme un ghetto les privant du français.

4 En 1960, l’arabe était langue nationale et le français langue officielle. L’arabe est passé du statut de langue nationale au double statut de langue nationale et officielle, c’est à dire la langue de fonctionnement du système politique, la langue de scolarisation et des médias.

5 Le français, quant à lui, d’un point de vue juridique, est passé du statut de langue officielle dans la constitution de 1960 à celui de langue d’enseignement aujourd’hui. ii

6 La politique d’arabisation a été perçue comme une entreprise d’assimilation culturelle par les populations négro mauritaniennes. Le français n’a en fait jamais été revendiqué comme une langue de l’unité nationale mais plutôt comme revendication ethnique de l’ensemble négro-mauritanien contre l’arabe et le peuple maure.

7 Les divergences linguistiques ont fortement marqué le parcours politique de la Mauritanie de l’indépendance à nos jours, mettant le pays, par intermittence, au bord de la guerre civile :

1966, 1979, 1989iii. Elles ont aussi marqué l’évolution du système éducatif, dont les diverses réformes reflètent les tâtonnements des différents régimes qui ont gouverné le pays, pour trouver une solution satisfaisante pour tous et donc garante de paix sociale. Ainsi, le rapport conflictuel entre la langue arabe (arabe/hassanya) et les langues nationales transfère le conflit sur un autre terrain, l’école, dont le français est l’enjeu. iv

8 Depuis 1960, le pays aura ainsi connu cinq réformes du système éducatif qui sont des actes de politique linguistique. La place accordée au français, à l’arabe et aux langues négro-africaines a été l’objet de toutes ces réformes. Entre tentative d’arabisation et mesures d’apaisement, la question linguistique a donc été omniprésente. De 1979 à 1999, la Mauritanie s’est finalement divisée en créant deux filières scolaires : les enfants pouvaient s’inscrire soit dans la filière arabe, soit dans la filière bilingue (qui correspondait à un enseignement en français). La scission culturelle du pays se retrouvant ainsi sur les bancs de l’école dans des classes séparées. v

9 La dernière réforme, en 1999, par sa réintroduction du français langue d’enseignement, marque le retour au bilinguisme et l’échec relatif de 40 ans de réformes du système éducatif. Le changement majeur est le retour à un enseignement unifié, mettant fin aux anciennes filières Rôle et enjeux du système éducatif en Mauritanie dans l’évolution politique. 3

Le Portique arabes et bilingues qui divisait le pays. Aujourd’hui, les disciplines littéraires (histoire-géographie, éducation civique, philosophie…) sont enseignées en arabe et les disciplines scientifiques (mathématiques, sciences naturelles, physique…) en français.

 

2. Pourquoi un retour au bilinguisme ?

10 D’un point de vue politique, le bilinguisme tend à répondre à des impératifs d’ordre politique et culturel : unifier le peuple, mettre fin à des conflits, faciliter des échanges, transférer des savoir faire…

Mais ce bilinguisme étatique cache la juxtaposition de plusieurs « unilinguismes » retors.vi Dans le cas Mauritanien, ce retour au bilinguisme répond à deux facteurs.

11 Tout d’abord, cette dernière réforme semble répondre à un impératif d’unité nationale et de paix civile dans le pays. Elle a réconcilié les différentes composantes des mauritaniens entre elles en envoyant leurs enfants à la même école, dans la même classe, devant le même maître…

12 Ensuite, la génération « arabisée » s’est retrouvée en grande partie « sacrifiée »vii ; en effet le manque de débouchés des bacheliers arabophones vis à vis des universités étrangères a pointé une insuffisance du système. L’Université de Nouakchott n’offrant pas encore de troisième cycle à ses étudiants, ceux-ci doivent poursuivre leurs études à l’étranger, or un mauvais niveau

de langue en français ferme bon nombre de portes… De plus, une journaliste notait « qu’un médecin ou un ingénieur formé en arabe doit travailler avec des documents généralement en Français ».viii

13 Le résultat espéré d’une telle réforme est d’obtenir, à terme, l’émergence d’une « communauté linguistique » au sens que lui donne William Labov : « groupe de locuteurs qui partagent un ensemble d’attitudes sociales vis à vis de la langue »ix

3. La nouvelle réforme en question

14 Nos enquêtes de terrain cherchent à percevoir la mise en oeuvre et les opinions des différents acteurs ainsi que les répercussions d’une réforme d’une telle envergure sur ce retour au bilinguisme.

15

16 Aux premiers abords, tous nos informateurs semblent accueillir positivement la nouvelle réforme. Le caractère unificateur est perçu comme une avancée positive pour le peuple Mauritanien. Beaucoup souhaitent voir s’apaiser les tensions ethniques et le retour des enfants sur les bancs d’une même école est porteur d’espoir.x C’est le voeu commun de voir naître « un jeune mauritanien » et non pas deux comme c’était le cas jusqu’à présent.

17 Cependant, selon la position des personnes interrogées, des nuances peuvent être apportées…

Les directeurs d’établissements et certains théoriciens de la réforme ont souvent un discours bien plus optimiste que les hommes de terrain, ceux qui sont face aux élèves quotidiennement : les enseignants. Bien que ces derniers soient généralement favorables à cette hétérogénéité ethnique, ils sont assez dubitatifs quant à la mise en oeuvre pratique de la réforme. Confrontés aux soucis logistiques, ils estiment tous que les théoriciens n’ont prévu aucune mesure d’accompagnement ce qui conduit sur le terrain à un échec probant. De ce fait, malgré l’unification qu’ils considèrent positive, la plupart d’entre eux préféraient enseigner dans l’ancien système.

18 Aujourd’hui, la réforme a atteint la seconde année du secondaire. Tous les élèves du fondamental ont donc suivi l’enseignement arabe (langue de culture) et français (langue scientifique). Mais les enseignants déplorent le niveau linguistique des élèves, tant en arabe qu’en français. Certains diront même qu’avant, au moins, le système formait des arabisants ou des francisants, maintenant il y a des « riennistes »xi… Ce constat sur la médiocrité des résultats nous a été décrié mais plusieurs facteurs peuvent être explicatifs.

19 En premier lieu, la scolarisation massive ces dernières années a entraîné un énorme besoin d’enseignants. Mais les centres de formation initiale (ENI, ENS) xii ne peuvent accroître démesurément leur capacité d’accueil. De nouveaux enseignants ont alors été recrutés, dans l’urgence. Certains étudiants de niveau licence ou maîtrise ont été sollicité directement à Rôle et enjeux du système éducatif en Mauritanie dans l’évolution politique 4

Le Portique l’Université même si leurs disciplines étaient différentes de leurs futurs enseignements.

Des formations accélérées leur ont permis de rejoindre des établissements scolaires le plus rapidement possible. Certaines formations accélérées ont même été réduites à cinq jours. xiii

Avec une formation initiale si brève, il n’est alors pas étonnant d’observer sur le terrain que nombre d’enseignants ne maîtrisent pas leur langue d’enseignement ou ne connaissent pas le contenu de leur enseignement.

20 Il y a non seulement une réforme des langues d’enseignement mais également des contenus et pédagogies d’enseignement. L’IPN xiv a révisé tous les programmes et des nouveaux manuels scolaires ont été conçus pour chaque niveau. Mais l’édition et la distribution de ces manuels est loin d’être achevée… Les écoles fondamentales sont depuis un an entièrement fournies mais les enseignants de première année de secondaire doivent encore « bricoler » comme ils peuvent. Des cours de mathématique ou de sciences dispensés en français sont assurés grâce à des manuels en arabe… Les enseignants s’indignent d’une mise en application aussi rapide, ils auraient souhaité avoir tout le matériel avant de se lancer dans une telle mission !

21 Des pages entières ne suffiraient pas à décrire tous les problèmes concrets qui entravent la réforme. Des retards matériels, des financements insuffisants, la situation précaire des enseignants, la corruption pour le passage en classe supérieure, l’impossible reconversion linguistique de certains enseignants xv, des classes pléthoriques aux niveaux trop hétérogènes qui retardent les programmes… Mais derrière tous ces aspects techniques se cachent en filigrane des questions d’ordre culturel et identitaire qui sont encore loin d’être résolues. Le conflit ethnique est toujours d’actualité même si aujourd’hui il apparaît comme sous-jacent.

22 Les discours des enseignants négro mauritaniens francisants sont révélateurs dans bien des cas d’une totale démotivation et d’une rancoeur prononcée envers le système. Ils sont pour la plupart originaires du sud de la Mauritanie et sont affectés aux quatre coins du pays pour enseigner. Ils ne croient pas au bilinguisme au sens où nous l’avons décrit précédemment, c’est une vague utopie qui pour eux ne sera jamais atteinte en Mauritanie. Un système unifié ne comblera pas les inégalités culturelles du pays. A diplômes équivalents, un maure sera toujours prioritaire sur un négro mauritanien pour un emploi selon leurs dires. Le retour du français comme langue d’enseignement ne changera en rien cet état de fait qui apparaît comme immuable. Leur discours est souvent paradoxal, à la fois chargé de satisfaction face au retour du français pour tous mais également inquiet face à l’avenir.

23 Un autre phénomène permet à cette situation conflictuelle de perdurer, c’est la position de certains parents d’élèves. Ils n’encouragent nullement leurs enfants à fournir des efforts dans la langue « adverse », la qualifiant d’inutile. Le mépris face à « l’autre » et à sa culture est encore frappant dans bien des régions et cela, dans tous les groupes. Par ailleurs, la pratique de la langue maternelle au foyer parental n’incite guère à approfondir les langues d’enseignement.

24 Malgré ces discours pessimistes sur la possibilité d’un bilinguisme futur, quelques ouvertures ne sont pas à négliger. En effet, si la génération adulte reste encore très scindée, les cours de récréations le sont beaucoup moins. Ceci est surtout visible dans les grandes villes qui regroupent les différents ensembles culturels. Gardons à l’esprit que ce bouleversement scolaire est loin d’être achevé et qu’une telle ambition nécessite patience et persévérance.

25 Entre arabité et africanité, la question identitaire fait encore débat en Mauritanie. Etudier les représentations sociolinguistiques parait, dans le cadre de la poursuite de notre action, une piste intéressante à explorer. Quelles perceptions ont les différents acteurs du système éducatif de toutes ces langues pratiquées ? Quel est le besoin qu’ils expriment pour chacune d’elle ? Le degré d’affectivité qui leur est attaché est-il synonyme de revendication identitaire ? Autant de questions qui nous l’espérons, s’éclairerons au fur et à mesure de nos enquêtes de terrain !

Notes de fin littérales

1L-a Mauritanie est toujours présentée en deux communautés, mais il est très difficile de déterminer la part de chacune d’elle. Selon les sources, ou plutôt l’origine de l’information, les chiffres varient sensiblement…

Rôle et enjeux du système éducatif en Mauritanie dans l’évolution politique 5

Le Portique

2-Dans la constitution de 1960 « la langue nationale est l’arabe, la langue officielle le français », dans celle de 1991 « les langues nationales sont l’arabe, le pulaar, le soninké, le wolof ; la langue officielle est l’arabe ». On remarque que le français a perdu tout statut institutionnel, et le statut de langue d’enseignement ne concerne que les disciplines scientifiques.

3- 1966 et 1979 marquent des révoltes face à l’arabisation du système éducatif mais les évènements de 1989 ont été beaucoup plus tragiques, de violents affrontements ethniques ont conduit à des expulsions importantes de part et d’autre de la frontière sud avec le Sénégal.

4- Christine Matignon, Sociolinguistique des langues en Mauritanie, Une lecture du niveau en français des étudiants de l’Université de Nouakchott ?, mémoire de DEA, Juin 2004.

5- Il est à noter que certains enfants issus de ce système sont incapables de communiquer entre eux puisque certains ne parlent que le hassanya et l’arabe classique et d’autres le français est une langue négro mauritanienne.

6- Idoumou Ould Mohamed Lemine, Le bilinguisme dans le nouveau système éducatif mauritanien : essai de réflexion, communication lors du III° séminaire sur l’Harmonisationdes Programmes de Français, Nouakchott, 15 au 20 janvier 2002.

7-  Cette expression peut paraître excessive mais c’est celle de nos interlocuteurs !

8- Hindou Mint Hainina, journaliste Al Bayane, propos recueillis par Pierre Lamailloux,

Diagonales, n°26, p34.

9- William Labov, Sociolinguistique, édition de Minuit, Paris, 1976.

10-  Certains informateurs négro mauritaniens m’avouaient qu’ils pourraient pardonner les évènements de 1989 même s’ils ne pourraient pas les oublier. A travers ce « refus d’oubli » se trame souvent une volonté de différenciation permanente des groupes dans les discours.

11 Cette expression nous a fait sourire mais elle reprend l’idée de bon nombre d’enseignants !

12- Respectivement école normale des instituteurs et école normale supérieure (qui forme les enseignants du second degré)

13- Un jeune enseignant de sciences naturelles qui était en licence d’économie quelques mois avant son embauche, n’a reçu que 5 jours de formation avant d’être envoyé en classe.

14- Institut Pédagogique National

15- Que vont faire, en effet, certains professeurs arabisants de mathématiques ou francisants de philosophie ?

Pour citer cet article

Référence électronique

Aurélie Candalot, « Rôle et enjeux du système éducatif en Mauritanie dans l’évolution politique »,

Le Portique [En ligne], Archives des Cahiers de la recherche, Cahier 3 2005, mis en ligne le 15 avril 2006, Consulté le 09 février 2013. URL : /index760.html

À propos de l'auteur Aurélie Candalot

Aurélie Candalot prépare un doctorat d’ethnologie sur le rôle et les enjeux du système éducatif dans l’évolution politique en Mauritanie sous la direction d’Abdel Wedoud Ould Cheikh. Elle est également chargée de cours à l’Université de Metz.

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26 janvier 2014

HOMMAGE: Amilcar Cabral, un des plus importants revolutionnaires de notre continent

Le 20 Janvier, c’est le jour ou Amilcar Lopes Cabral, ce grand combattant et militant africain, a été assassiné. Hommage.

 

 

Rappelons que Amilcar lops Cabral est né le 12 septembre 1924 à Bafata dans l’actuelle guinée Bissau, qui était a cette époque une colonie portugaise.  Fils de Juvenal Cabral et de  Iva Pinhel Evora, il est un bon élève.

 

le jeune Cabral

Avec avoir terminé ses études secondaires en 1943, il obtient en 1945 une bourse qui lui permet d’aller suivre des études au Portugal. Durant ses études il se lie d’amitié avec des personnages qui compteront plus tard dans les lutte de libération des africains durant l’époque coloniale, notamment dans les territoires africains conquis par les portugais (ex l’Angola).  Il fit par exemple la connaissance de personnages comme Mario Andrade, Agostinho Neto, ou encore Eduardo Mondlane, futur fondateur du FRELIMO (Front de Libération du Mozambique)

 amilcar-estudante

l’étudiant Cabral

Durant ses études, lui ainsi que ses compagnons d’origine africaine comme lui, qui font leurs études au Portugal, prennent conscience des problèmes africains. Leur prise de conscience et leurs réflexions vont les emmener lui et ses compagnons (notamment Agostinho Neto) à fonder secrètement un centre d’études africaines au Portugal même pour faire l’étude des peuples africains sous la colonisation et la promotion littéraire africaine.

En 1952 il quitte le Portugal âpres avoir travaillé un peu dans d’autres colonies portugaises et au Portugal même. Il se rend en Guinée Bissau pour travailler et essayer de mettre fin a la domination et la colonisation portugaise. Directeur du centre expérimental agricole de Bissau, Il profite de son travail pour étudier pendant quelques années les structures socio économiques du Pays et s’imprégner des réalités. Cette meilleure connaissance du terrain lui servira dans sa lutte de libération.  En 1955 le gouverneur colonial de la Guinée Bissau lui demande d’aller en Angola pour travailler. Durant ce séjour en Angola, il participe à la création du célèbre MPLA (Mouvement pour la Libération de l’Angola) en  1956. Durant cette même année (le 19 septembre)  il crée avec 5 de ses compagnons le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée (Bissau) et du Cap vert (PAIGC), qui sera tout d’abord une organisation clandestine et interdite avant d’être reconnue officiellement plus tard. C’est le début de la lutte proprement dite. Il devient le secrétaire général du parti. En 1957 il  organise secrètement le mouvement en Guinée en créant plusieurs cellules clandestines et un mouvement syndical  avec des personnes issues de la population urbaine.

Le 3 aout 1959 son parti essuie des pertes importantes lors de la répression d’une grève d’ouvriers (Dockers de Bissau) par l’armée portugaise. Il comprend donc d’apres ses dires que : C’est seulement quand le nombre de cadavres de l’oppresseur est suffisamment grand qu’il commence à écouter.

 Il réorganise le parti(PAIGC), en basant sa stratégie de lutte sur les populations des campagnes et sa connaissance du terrain. Et il se prépare, comme l’ont fait beaucoup de militants noirs à l’époque (Ex Mandela), avec son parti (toujours clandestinement) à la lutte armée contre les portugais  pour plusieurs raisons parmi les lesquelles on peut  citer notamment :

-          L’indépendance de la Guinée Bissau et du Cap Vert

-          La recherche de l’unité culturelle économique, sociale  et politique de tous les groupes ethniques dans ces endroits

En 1963 la lutte armée éclate contre les portugais. Le PAIGC (tourné vers la lutte armée) se bat contre les portugais sur plusieurs  fronts avec comme base arrière la Guinée Conakry  et le Sénégal (actuels). La grande connaissance qu’il a du terrain va permettre à son organisation de battre les portugais a plusieurs reprises et de libérer de nombreuses régions en commençant par le Sud du Pays.

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Cabral en lunettes noires arme a la main avec quelques unes des troupes féminines de sa lutte armée

Cabral et son parti remplacent a partir des années 1964-1965 les structures coloniales par de nouvelles structures administratives et politiques dans zones libérées pour venir en aide aux populations et résoudre leurs problèmes liés aux injustices coloniales.  Dans le même temps il cherche a faire  connaitre son mouvement a l’international afin d’avoir du soutien et de légitimer la nécessité de son combat sur le plan international, politique et diplomatique afin d’obtenir la proclamation de l’indépendance et faire chuter le régime colonial portugais.

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En 1966 Cabral participe a Cuba a une conférence tricontinentale (Asie, Afrique et Amérique Latine)  ou est crée l’organisation de solidarité des peuples d’Asie d’Afrique et d’Amérique latine. Cabral s’affirme à l’international comme un révolutionnaire de premier plan.

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Cabral avec Fidel Castro, un personnage qui a beaucoup fait pour l’Afrique, et qui à soutenu plusieurs mouvements de libération des africains ( ex l’ANC en Afrique du Sud)

Sur le terrain les troupes de résistants de son Parti le PAIGC continuent le combat et continuent a battre les portugais. En 1968 son organisation (PAIGC) a déjà libéré les deux tiers de la Guinée Bissau, contrôle tous ces endroits, renforce son administration, met en place les bases d’une réelle structure étatique, crée des écoles, des centres de santé, etc….

En 1969, devant toutes les avancés militaires et diplomatiques du mouvement de Cabral , les portugais craignant que leur image ne soit entachée (mauvaise réputation) a l’international promettent aux populations d’améliorer leurs conditions, et cherchent des noirs a corrompre afin de les utiliser pour détruire le mouvement de Cabral. Mais ces tentatives n’empêcheront pas la progression du mouvement de Cabral qui sera reçu  par les autorités occidentales pour parler de son combat, défendre ses idées et son mouvement de libération. Il échappe a une tentative d’assassinat diligenté par les portugais le 22 novembre 1970.

 

En aout 1971 l’organe dirigeant du PAIGC décide de préparer les conditions pour des élections  en 1972, visant à former la première assemblée populaire de Guinée Bissau. Ce qui fut fait.

En 1972, les Nations Unis reconnaissent son organisation (PAIGC) comme représentante  légitime des peuples de Guinée Bissau et du Cap vert. Désormais c’est avec son organisation que les Nations Unies et les autres pays occidentaux discuterons concernant le cas de la Guinée Bissau et du Cap Vert. Les Nations unies se mettent donc à condamner officiellement les manœuvres colonialistes portugaises. L’indépendance officielle était alors proche et la chute des portugais n’était plus qu’une question de temps.

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Cabral tenant un discours devant le parti travailliste a Londres

 

Le 20 Janvier 1973, Cabral est assassiné à Conakry sur ordre des portugais. Le 24 septembre de la même année, l’assemblée populaire formée l’année précédente  par le PAIGC promulgue la constitution et le 10 septembre 1974, le Portugal reconnait l’indépendance du Cap vert et de la Guinée Bissau.

 

Même si Cabral n’a pas pu voir l’aboutissement final (l’indépendance pour laquelle il s’est battu durant environ une vingtaine d’années) son vœu s’est réalisé et le combat qu’il a mené a porté ses fruits.

Pour finir nous vous laissons avec cette citation de Cabral qui disait : « Personne ne peut douter, parmi notre peuple, comme chez tout autre peuple africain, que cette guerre de libération nationale dans laquelle nous sommes engagés n’appartienne à l’Afrique tout entière ! »

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Timbre à l’effigie de Cabral

26 janvier 2014

Noirs dans les camps nazis

Nousommes le 27 janvier date anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, les soldats Américains qui ont libéré ces camps de la mort auront une suprise de taille qui est celle de trouver des noirs dans ces camps.

comme quoi rien n'a été épargné à l'Homme Noir, la traite  Négrière, la colonisation, les camps de concentration nazis, la néocolonisation qui dure encore, en tout cas pour les pays ex-colonies Françaises, qui ne sont pas libres du choix de leurs dirigeants, ils sont économiquement dépendants du colon.

 

 ces image ont été rendu célébres lors de la commémoration du soixantième anniversaire de la libération des camps nazis, ce document révèle un point d’histoire méconnu : les premiers camps de concentration ont été construits par les Allemands en terre africaine, bien avant la Seconde Guerre mondiale, bien avant Hitler…http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/1/1/0/9782268053011.jpg


Cela a commencé en 1904 en Namibie, alors colonie allemande : en effet, dès 1904, 60 000 hommes, femmes et enfants représentant les trois quarts de la population indigène herero y ont été systématiquement massacrés. Enfermés dans des camps barbelés, mal nourris, ils étaient tatoués dès leur arrivée, condamnés à des travaux insuppportables et soumis à toutes sortes d’expériences scientifiques avant de finir pendus. Le gouverneur civil de la Namibie était alors Heinrich Goering, le père d’Hermann Goering qui deviendra plus tard l’un des plus hauts dignitaires nazis.

Les lois de Nuremberg en 1935 ordonnaient la stérilisation des Noirs installés en Allemagne : ces fameuses lois, conçues par Adolf Hitler, ne visaient pas seulement les Juifs, mais aussi les Tziganes et toutes les races qui pourraient « souiller » le sang aryen. C’est ainsi que, directement désignés, 25 000 Afro-Allemands, originaires des anciennes colonies du Reich et citoyens à part entière jusqu’à l’arrivée des nazis, seront systématiquement stérilisés et envoyés, dès 1935, pour beaucoup d’entre eux, dans les camps de concentration.

Le peuple juif a été victime de l'ashoa dont les suels responsables restent les Européens, aujoud'hui ce même peuple au nom de l'ashoa est devenu bourreau en Palestine. 

 

26 janvier 2014

LES 16 PHOTOS QUI ONT MARQUÉ L'HISTOIRE !

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Certaines photos resteront gravées dans notre mémoire à jamais, soit car elles ont été prises dans des moments historiques soit car elles reflètent une réalité bouleversante. Voici une sélection de 16 clichés que vous avez certainement déjà vu une fois dans votre vie.

soudan

Le photographe Kevin Carter photographie la famine au Soudan. Il remporte le prix Pulitzer pour ce cliché, mais se suicide quelques mois plus tard. Pour la petite histoire, la petite fille sur le cliché survivra à la famine.

omayra

En 1985, lors de l'éruption volcanique du Nevado del Ruiz, en Colombie, la ville d'Armero est détruite. La jeune Omayra Sanchez reste prisonnière des décombres et de la boue pendant trois jours. Franck Fournier a pris cette photo de la petite fille qui ne pourra malheureusement pas être sauvée.

yeux verts

Cette photo de Steve McCurry est une des plus célèbres de la planète. Elle date de juin 1984. Sharbat Gula est alors âgée de 12 ans et se trouve dans un camp de réfugiés afghans au Pakistan. La National Geographic a participé au succès mondial du cliché.

char

On ne présente plus cette photo d'un jeune chinois se tenant debout face à des chars chinois lors de l’insurrection de la place Tian’anmen en 1989. Le cliché est signé Jeff Widener. Le conducteur du char a refusé de continuer sa course, malgré les ordres de son supérieur.

che

Ce portrait du Che a été pris pendant l’enterrement des victimes de l’explosion de la Coubre, en mars 1960. Alberto Korda a fait une partie de sa réputation sur ce cliché historique. L’Institute of Art du Maryland a attribué à la photo le titre de "photographie la plus célèbre et l’icône graphique du monde du XXème siècle."

attentats

Lors des attentats du 11 septembre 2001, ce cliché d'un homme en train de chuter du World Trade Center a fait le tour de la planète. Derrière l'appareil, on retrouve Richard Drew.

bresil

Luiz Vasconcelos immortalise le mouvement des sans terre au Brésil en 2009.

feu

En juin 1963, le moine vietnamien Thich Quang Duc s'immole dans les rues de Saïgon pour protester contre les actes anti-bouddhistes. Malcom Browne signe ce cliché impressionnant.

vietcong

Toujours à Saïgon, Eddie Adams obtient le prix Pulitzer pour cette photo du meurtre d'un rebelle Vietcong par le chef de la police. Le photographe aura ces mots : "Le colonel a tué le prisonnier, j’ai tué le colonel avec mon appareil photo."

square

Victor Jorgensen a capturé ce baiser à Times Square aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale. Un soldat américain embrasse une infirmière. La réalité pourrait être tout autre puisque certains analystes parlent d'une agression sexuelle.

immigrant

Javier Bauluz est décoré du prix Pulitzer et célèbre pour cette photo choc qui montre deux touristes sur une plage à côté du corps sans vie d'un immigrant.

kim

Kim Phuc tente de fuir les attaques au napalm durant la guerre du Vietnam. Nick Ut était sur place pour capturer ce moment de détresse immense. La jeune fille a dû subir 17 greffes de peau et est aujourd'hui ambassadrice à l'UNESCO.

En 1962 lors des insurrections au Venezuela, le prêtre Luis Maria Padilla tente de venir en aide à un soldat blessé qui finira par mourir.

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Cette célèbre photo montre la pendaison de deux jeunes noirs en 1930 accusés de viol sur une femme blanche.

camp

Les clichés du camp de concentration d'Auschwitz ont fait le tour de la planète et démontrent des conditions atroces de détention des camps de la mort.

xp

Pour finir sur une touche plus joyeuse et pour faire plaisir aux Geeks, voici une des photos les plus célèbres. Le fond d'écran d'origine de Windows XP est une vraie photo prise à Napa County, en Californie.

Vous en voyez d'autres ?

25 janvier 2014

Dieudonné fait un «petit» à Londres

L’onde de choc provoquée par le spectacle le «Mur» (interdit d’ailleurs) en France de l’humoriste franco-camerounais Dieudonné, Mbala Mbala, semble avoir atteint leurs voisins d’outre Manche.

Rafik Benasseur
Dieudonné fait un «petit» à Londres
A Londres, Dieudonné s’appelle Gerald Scarfe, du nom d’un brillant dessinateur de presse au journal britannique The Sunday Times. Son crime ? Avoir dessiné le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en pleine construction d’un mur de briques. 

Sauf qu’en lieu et place de ciment, il utilise du sang. Entre les briques, des visages agonisants de Palestiniens écrasés par le poids de l’édifice. Le titre : «Will cementing the peace continue ?» (Va-t-on continuer à cimenter la paix ?). 

Et boom ! Le dessin a soulevé une tempête politico-médaitique et été décrété illico-presto «antisémite». Le «Crif» local s’est mobilisé et rameuté ders supporters pro sionistes autour de lui pour tordre le cou à l’impertinent caricaturiste. Acteurs politiques, journalistes, élus et associations proches du lobby juif se sont levés comme un seul homme pour clouer au pilori le dessinateur. 

Le royaume de sa majesté la reine a sonné l’alerte. Même le patron du Sunday Times a lâché son employé en s’en lavant les mains publiquement de ce dessin qu’il a qualifié de «grotesque et offensant». Le magnat de la presse juif australien Rupert Murdoch, n’a pas hésité a envoyer son journalistes au bûcher. «Gerald Scarfe n’a jamais reflété les opinions du Sunday Times», a-t-il écrit sur son compte Twitter. 

Pire Murdoch ajoute sans rire : «le journal a une longue histoire en termes de défense d’Israël, et de ses problèmes, tout comme moi en tant qu’éditorialiste». 

Un dessinateur… caricaturé 

Voilà la gratitude que reçoit Gerald Scarfe pour ses 55 années de loyaux services au Sunday Times ! Pendant ce temps, The Sunday Time peut caricaturer l’islam et les musulmans et son patron Murdoch, pourra à loisir gloser et s’époumoner sur la «liberté d’expression» en raillant le prophète Mohamed (QSSL) ou en se payant la tête des arabes ou des musulmans. 

Le comble dans cette affaire, c’est que le dessinateur ne s’en est pas pris au judaïsme ni à la très controversée Shoah. Il a juste pointé la politique annexionniste et criminelle de l’Etat hébreu qui consiste à voler les terres des palestiniens pour y construire des colonies sauvages après s’être débarrassés physiquement de leurs propriétaires. 

Un dessin réaliste mais surtout politique qui n’a rien à voir avec le réflexe victimaire qui surgit instinctivement dés qu’il est question d’Israél ou de l’un de ses dirigeants. Les sionistes ont assurément trouvé une bonne recette pour fermer le bec aux journalistes du monde occidental : «L’antisémitisme» mêlé à toute les sauces. Mais à la longue ce plat devient insipide au goût. Y compris en Occident. 
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17 janvier 2014

QUENELLE, QUENELLE ET QUENELLE

"Dieudonné", "quenelle", "antisémitisme", "liberté d'expression". Ces dernières semaines, l'affaire de la quenelle a pris une ampleur considérable

Traditionnellement la quenelle est une préparation culinaire en forme de boulette de forme généralement allongée, à base de différents ingrédients, typique dans la cuisine traditionnelle de plusieurs régions françaises, notamment les quenelles de brochet, les quenelles Lyonnaises, les quenelles de moelle et les quenelles de foie.

Est-ce que notre honorable camarade et humoriste de talent fait allusion à ce délicieux met ? Je ne pense pas, la quenelle que nous propose DIEUDONNE est tout sauf cette quenelle que j’ai eu la chance à déguster dans les bouchons Lyonnais pendant cinq années passées à dans cette ville.

La quenelle de DIEUDONNE est considéré par certains comme un salut nazi moins connu, un geste antisémites et négationniste.

Pourtant entre la quenelle telle que le conçoit DIEUDONNE le salut il y a un monde, en effet pour Dieudonne, la quenelle relève plutôt d'une vanne, d'une pique, ou une verite revelee sur le ton de l’humour. « glisser une quenelle » c’est la mettre bien profond a quelqu'un Certaines vérités ne font pas rire tout le monde. Dieudonné dénonce les travers des puissants, des riches, du quidam aussi. S’il est accuse d’antisémitisme, c’est notamment parce qu’il souligne que l’on nous bassine avec la souffrance des Juifs durant la seconde guerre mondiale. Comme si ça avait été la seule de l’Histoire. C’est vrai, rappelez-vous dans les livres scolaires. On nous remplit des chapitres entiers au sujet de la Shoah en occultant les autres génocides : Les Noirs, les Indiens d’Amérique, et j'en passe. Bah, des conflits ethniques…

Quelles sont les frustrations de DIEUDONNE ? Ce ne sont rien d’autre que le système du deux poids deux mesures. En d’autres terme, on peut rire du nègre, de l’arable et du musulman jusqu’à caricaturer le prophète Mohamed paix et salut sur lui en le représentant nue mais on ne peut pas se le permettre avec le sionisme.

 

Sans vouloir sombrer dans la comparaison des drames et des tragédie, que représente nombre de morts victimes de la traite Négrière ?

Le commerce des esclaves africains sur la côte Atlantique (commerce triangulaire) et sur la côte australe donnant sur l'océan indien va représenter un drame humain d’une ampleur historique inégalée et un handicap démographique pour l’Afrique dont les effets vont perdurer jusqu’à nos jours. Les estimations varient quant au nombre exact d’Africains arrachés au continent pour être vendus comme esclaves. Selon les travaux récents de l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau (Les traites négrières, Essai d’histoire globale, 2004), quelques 11 millions d’Africains auraient été vendus comme esclaves sur la côte Atlantique entre le XV° et le XIX° siècle, auxquels il faut ajouter les 17 millions d’esclaves africains vendus entre le VIII° et le XX° siècle dans le commerce transsaharien et la traite de l’océan indien. Soit au total, pour Pétré-Grenouilleau, 28 millions d’esclaves déportés de l’Afrique.

 

 

Des travaux plus anciens, comme ceux d’Henry Queneuil (De la traite des Noirs et de l’esclavage, 1907) estimaient à environ 80 millions le nombre d’Africains vendus hors du continent comme esclave entre le XV° siècle et le début du XX° siècle. Le différentiel est énorme entre cette estimation et celle de Pétré-Grenouilleau. Cette différence s'explique par l'absence ou le caractère partiel des statistiques disponibles à l'époque

La principale conséquence de ce dépeuplement de masse est la baisse relative de la place de l’Afrique dans le monde : entre 1500 et 1900, les Africains sont passés de 17% à 7% du total de la population mondiale. Dans le même temps, mis à part la population amérindienne décimée, les autres régions du monde ont connu de fortes poussées démographiques : la Chine et l’Europe multiplient leur population par cinq. L’importance du facteur démographique est connue : plus y a de population, plus forte est la division du travail et donc la productivité.  Le dépeuplement de l’Afrique a donc été un frein important à son développement.

  • Que dire de de la traite arabo-islamique des noirs ? La traite orientale, à destination du monde arabo-musulman disent les historiens a concerné 17 millions de personnes.

Venons-en à la colonisation 

 

Ce que les nouveaux régimes coloniaux citaient moins souvent, c'était le lourd tribut en vies humaines qui fut le prix de leurs interventions dans les différentes régions d'Afrique. Au Sénégal, en 1886, le massacre de milliers d'autochtones fut réalisé alors qu'ils tentaient de s'opposer à la construction d'une voie ferrée ; en 1893, eut lieu l'interminable répression de la révolte batetela dans l'état libre du Congo.

Des désastres encore plus grands et graves épuisèrent le Tanganika (Tanzanie), ou les allemands adoptèrent la tactique de la terre brûlée durant la rébellion maji maji (1905-1906). Le nombre total de morts s'éleva à des centaines de milliers, dont la plupart avaient péri de faim.

Aujourd’hui la France par le biais de son Ministre de l’intérieur dont les ambitions ne sont rien d’autres que l’Elysée s’érige en donneur de leçon, d’éthique et de morale. Je tombe des nu.

 

Devant cette photo, Monsieur VALLS Emmanuel ministre de l’intérieur de son Etat est resté cinq jour voire plus pour réagir. Quant il s’agit des noirs c’est normal, on encore des phrase qui résonnent dans nos tête, « les bruits et les odeurs de CHIRAC, les nègre qui n’ont pas travaillé de Guerlain, les arabes et les noirs comme dealers de zemmour qui continu de fanfaronner à la télé, et j’en passe.

dIl faut revenir au calme et revenir à la raison et laisser DIEUDONNE faire ce qu’il sait le mieux, nous faire rire un peu de tout. Que vive la libre expression.

La tolérance pour la défense d'un idéal de liberté, est parfaitement illustrée par une célèbre citation attribuée de façon erronée à Voltaire en effet cette citation est de l'écrivain anglaise Evelyn Beatrice Hall, « I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it. » :« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. »

NGARY 

17 janvier 2014

FRANCE: Mungo Shematsi, réfugié politique d'origine congolaise et tête de liste FN aux municipales

Mungo Shematsi, candidat FN aux municipales dans l'Isère. MANUEL PAVARD

PORTRAIT - Cet ancien militant de gauche est candidat dans l'Isère...

Réfugié politique d’origine congolaise, ancien électeur communiste et adhérent socialiste puis candidat FN à Saint-Martin-d’Hères (Isère) : le profil de Mungo Shematsi étonne et détonne. Son parcours singulier prend sa source en République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il naît en 1957, dans une famille de la classe moyenne. Après son école de commerce, Mungo Shematsi, alors jeune cadre à la Société nationale d’électricité, milite à l’UDPS, premier parti d’opposition au président Mobutu. Recherché, il se réfugie à l’ambassade de France en 1982 et obtient l’asile politique. Arrivé en France, il s’inscrit en fac à Strasbourg, où il obtient un DESS d’économie et gestion financière, puis commence à travailler comme professeur d’économie dans différentes villes françaises, de Strasbourg à Grenoble en passant par Annecy.

« Séduit par le discours de Marine Le Pen »

C’est d’ailleurs en Haute-Savoie que Mungo Shematsi, devenu Français entre-temps, s’engage dans la vie politique hexagonale. « Je votais PC ou PS, explique-t-il, et au moment des émeutes des banlieues, en 2005, je suis allé voir au PS. J’ai commencé à militer et j’ai même fait la campagne de Ségolène Royal. » Tout bascule lors d’une réunion : « Je critiquais la politique du PS sur la dette et les fonctionnaires et une enseignante m’a alors tenu un propos raciste en disant ‘’Vous les noirs’’. Je n’ai pas supporté et j’ai rendu ma carte dans la foulée. »

A son arrivée à Grenoble, en 2010, Mungo Shematsi pousse la porte d’une réunion FN, « par curiosité. J’avais été séduit par le discours de Marine Le Pen sur l’ouverture du FN et sa condamnation du racisme et de l’antisémitisme. Je n’aurais sans doute pas pu adhérer à l’époque de Jean-Marie Le Pen. » Lors de ce premier contact, « les gens ont été étonnés de voir une personne noire, raconte-t-il. Ils étaient méfiants au départ mais finalement, j’ai rencontré des gens ouverts et très sympathiques. Il y avait un écart entre ce que je voyais et l’image renvoyée par le FN. Je suis donc resté en contact avec Mireille d’Ornano (actuelle secrétaire départementale du parti), avec qui j’avais beaucoup discuté, et j’ai décidé de prendre ma carte. »

« Le FN n’est pas raciste »

Mungo Shematsi l’assure, depuis son arrivée au FN, il n’a « jamais été confronté à un discours raciste ». Il adhère aussi « sur l’essentiel » au programme du parti frontiste, notamment sur l’Europe, même si le professeur d’économie en BTS avoue une petite différence sur l’euro : « Je suis d’accord pour dire qu’il faut sortir de l’euro mais je pense qu’il faut d’abord faire une étude. En revanche, si tous les pays sortent ensemble de l’euro, là je dis oui. » Mais comment le réfugié d’origine congolaise peut-il faire le grand écart entre son parcours personnel et les positions du FN sur l’immigration et la préférence nationale ? Il se justifie : « Si on m’avait dit de retourner en RDC à la fin de la dictature, je l’aurais fait. Il faut respecter les lois. Quand vous demandez l’asile, soit on vous l’accorde soit on vous le refuse. Si l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) dit qu’il n’y a pas de danger, vous devez rentrer chez vous. Je conseille aux clandestins de retourner dans leur pays, en ayant suivi des formations en France. C’est pour ça qu’il faut améliorer les conditions de retour. »

Résident à la Villeneuve puis à Saint-Martin-d’Hères, Mungo Shematsi y a affronté une certaine hostilité : « Les musulmans ne sont pas contents de ma candidature car ils sont restés dans les clichés sur le FN. Ils me l’ont fait savoir. » Pour lui, être « issu de la diversité » n’est pourtant « pas un handicap. Les Français peuvent se reconnaître plus facilement dans ma candidature et se déculpabiliser en voyant que le FN n’est pas un parti raciste. » L’annonce du retrait du maire PCF de Saint-Martin-d’Hères René Proby lui donne des ailes. Reste cependant à trouver les colistiers qui lui font encore défaut. « Si je les ai, j’ai beaucoup de chances de gagner », affirme-t-il.

 A Grenoble, Manuel Pavard
16 janvier 2014

MAURITANIE APPEL AU MEURTRE (ARTICLE supprimé )

Un homme d'affaires promet 10 mille euros pour celui qui élimine l ... cridem.org/C_Info.php?article=651557‎ 4 janv. 2014 - Un homme d'affaires promet 10 mille euros pour celui qui élimine l'auteur ... de dix mille euros à toute personne qui éliminera l'auteur des propos blasphématoires ... L'auteur de l'article critiquant le prophète Mohamed serait ...

Un homme d'affaires promet 10 mille euros pour celui qui élimine l'auteur de l'article...
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13 janvier 2014

MAURITANIE: « Religion, religiosité et forgerons (maalemines)


Mes frères les maalemines

Votre problème n’a rien à voir avec la religion. Il n’y a pas de lignée ni de caste dans la religion, ni maalemines ni beydhanes… Votre problème, s’il est vrai ce que vous dites, peut être compris sur ce qui est connu sous le mot religiosité…

 Voici une nouvelle hypothèse, et j’ai trouvé parmi les maalemines même, certains qui la défendent…

Bien…

 Revenons maintenant à la religion et à la religiosité afin de montrer la place de la lignée et des castes dans la religion.

Quelle est la différence entre la religion et la religiosité… ?

 Le docteur Abdel Majid Alnagghar dit : «  la vérité de la religion diffère de la vérité de la religiosité ; la religion est la substance des enseignements divins, alors que la religiosité  est la mise en pratique des enseignements et décrets divins. Donc ces derniers sont les faits des hommes. Cette différence dans l’essence entre eux conduit à une différence des propriétés de chaque concept, et la différence dans le jugement relatif à chacun. » (Kitab al ouma)

 Donc la religion est un fait divin tandis que la religiosité est un fait humain…

 Quand est-ce qu’a commencé la religion et quand est-ce qu’a commencé la religiosité… ?

Sans aucun doute si l’on divise les périodes de temps de l’Islam on trouvera :

-          la période de Mohamed qui est la période de la religion 

-          et la période post-Mohamed qui est la période de la religiosité

 Considérons des événements de la période de la religion :

 Le temps : juste après la bataille de Badr – 624 AD

Place : yatrib.

 Qu’est-ce qui s’est passé ? Les prisonniers sont de Quoraich entre les mains des musulmans. Le verdict est comme suit : le véridique premier conseiller du prophète Abou Abekr  a dit : « o messager de Dieu, ces gens sont des cousins, des parents et des frères, et je pense qu’il faudrait prendre d’eux l’impôt islamique afin que ce que nous prenons soit une force pour nous contre les infidèles que Dieu les guide afin qu’ils deviennent des nôtres. (NB : qui sont les mécréants  les incroyants ici dans l’opinion d’Abou Aberk ?)

 Ensuite la décision finale fut celle d’Abou Aberk avec l’addition de l’enseignement pour ceux qui n’avaient pas de bien.

 Mais attendez un peu…

 Il y eut un cas exceptionnel : Zeinab la fille du prophète de Dieu a voulu libérer son époux Abi Aas avec son collier à elle qui était avec Khadija. Le prophète s’est senti fort attristé en sachant ça. Il dit à ses compagnons «  si vous estimez que c’est raisonnable libérez l’époux et laissez-lui son collier » source : Abou Dahoud

 Selon vous quelle est cette exception ?

 Le temps : 625 AD place Ouhoud

L’évènement : une bataille entre les musulmans et les quoraichites.

 Quoraich en confrontation avec les musulmans  en réponse à la bataille de Badr et dans l’optique d’anéantir Mohamed et ses disciples

Hind bint Outbetta loue les services de wahchi pour tuer Hamza en contre partie de sa liberté et d’une compensation financière représentée par ses bijoux

Hind atteint son objectif et mutile le corps de Hamza.

Des années après et après les jours suivant la conquête de la Mecque Hind se convertit à l’islam ce qui lui vaut le fameux titre grande dans la mécréance et grande dans l’islam.

Quant à wahchi, le prophète lui a ordonné de disparaître de sa vue à sa conversion à l’Islam.

Hind est une Quraychite, Wahchi est abyssinien sinon pourquoi la discrimination entre eux alors qu’ils sont égaux au moins dans le crime ou si vous voulez la précision Hind est la véritable coupable – quel est le péché d’un esclave payé ?

 Toujours dans la même bataille ohoud comparons ce qui est arrivé à wahchi avec le rôle d’une autre personne, il s’agit de Khaled ibn wolid. Cet homme fut la principale cause de la défaite des musulmans à ohoud et de la mort de plusieurs musulmans, lorsqu’il s’est converti à l’islam, il a mérité le fameux titre de l’épée dégainée d’Allah. Donc pourquoi on n’a pas accueilli vivement wahchi en lui donnant le titre du javelot d’Allah ?

 Un autre événement : place Mecque 630  AD

événement : conquête de la Mecque

 Quel est le résultat ?

Les gens de la Mecque ont reçu une grâce collective malgré toute les souffrances infligées au prophète et sa Daawa et ce malgré le pouvoir de l’armée islamique. La nouvelle de la grâce leur parvint pendant qu’ils étaient réunis près de la Kaaba attendant la décision du prophète.

Le prophète dit : « que pensez-vous que je ferai de vous ? », ils dirent « rien que du bien ! En frère de bien et fils de bien ». Le prophète dit «  aucun blâme sur vous, vous êtes libres ». L’expression est « partez vous êtes libres ».

Le résultat de cette grâce collective est la préservation des vies  et des biens ainsi que les terres qui restent entre les mains de leurs propriétaires et ce sans imposition de taxes sur elles. La Mecque ne fut pas traitée comme les autres régions conquises.

 Place : les forts de bani quraidha temps 627 AD

Evénement : l’anéantissement  des béni  quuraidha

 La cause :

1-      conspiration de certains hommes de béni quuraidha durant le blocus de khandac. Ces hommes étaient juste les leaders si on généralise alors que l’on sait qu’il y a un verset qui dit « aucun porteur de charge ne portera la charge d’autrui » verset 164 - S6

 2-      il est confirmé que le prophète a dit aux juifs aux abords des forts où il les a assiégés « o frères des singes des cochons et des adorateurs des idoles m’avez-vous insulté ? » Ils ont juré sur la Thora révélé à Moussa «  nous ne t’avons pas insulté » et ils disent : « o père de kassem tu n’es point ignorant ». Le prophète paix sur lui fit avancer ses archers. « Tabari / 252 vérifié par cheikh Ahmed Chaker, mentionné ibn Kethir avec la vérification de wadi-i » (1/207)

 Je voudrais ici avant de continuer dire que nous sommes dans le contexte de la discussion au sujet du prophète. Nous parlons de ce que nous pouvons appeler «  la raison collective » en raison du fait que le prophète est infaillible. 

 Maintenant revenons à la comparaison de la Mecque et Béni quuraidha

 Béni quuraidha ont voulu conspirer avec quoraich et la conspiration n’a jamais eu lieu pour anéantir Mohamed et sa daawa. La grâce générale fut octroyée aux quoraich et les béni quuraidha furent éxécutés. Ceux qui ont voulu rejeter la conspiration et ceux qui ont voulu la  maintenir. La sentence fut appliquée aux béni quraudha leurs hommes furent tués et leurs descendants furent pris comme esclaves. Ils baissaient l’habit des adolescents, ceux qui avaient des poils étaient exécutés et les autres pris en esclaves ( narrateur Ibnou Moulaghane – source : el bedrou el mounir P : 6/670 sommaire du verdict ; narrateur reconnu véridique »

 Celui-ci est un garçon qui s’appelle Athiya el ghardi  il ne fut pas tué parce que lorsque les musulmans ont baissé son habit, ils ne virent pas de poil. (Signe de puberté) il échappa à l’épée mohamedienne. Athyia el ghardi a dit  « j’étais parmi les esclaves de quuraidha on m’a exposé au prophète, ils nous ont examiné ; ceux dont les poils ont poussés furent tués et les autres épargnés. Ils ont exposé ma nudité je n’étais pas pubère, ils m’ont mis parmi les esclaves « narrateur athya el ghardi, ebani source : tkhrig michkate al massabih ; p : 3901 sommaire du verdict, source vérifiée)

 Quoraiche a affronté les musulmans à plusieurs batailles, ils les ont assiégés fortement lors de la bataille de khandac et durant le début de la Daawa. Quoraich ont choisi 40 jeunes pour tuer Mohamed la nuit de l’hégire et avant l’hégire à la Mecque ; ils ont tué et torturé de la pire façon les musulmans et lors de la conquête de la Mecque ils se sont trouvés devant un frère de bien et un fils de bien qui leur a dit partez vous êtes libres et les béni quuraidha qui ont voulu seulement s’allier avec les mécréants ils furent exécutés en masse.

 Où est la miséricorde ?

 Ou y a –t-il  un rôle pour «  les frères et les cousins germains » (tbenamit) dans la raison collective / absolue.

 En conclusion si le concept des « cousins germains, de la parenté, de la fraternité » fait que Abou bekr s’abstient de tuer les mécréants et la relation de fille à père entre zeinab et le prophète l’autorise à libérer son époux gratuitement et l’appartenance à quoraich octroie des titres d’héroïsme aux Quraychites et le déni aux abyssiniens  et la fraternité et les liens de sang et de parenté donne le droit de grâce et déni le même droit à béni quuraidha et toutes ces choses se passent dans l’ère de la religion, qu’en sera—t-il de l’ère de la religiosité ?

 

Mes frères

Je voudrais seulement atteindre avec vous (et je m’adresse en particulier aux maalemines) que la tentative de différencier l’esprit de la religion et la réalité de la religiosité est une tentative honorable mais pas « convaincante.  ». Les vérités ne peuvent être effacées et ce lionceau/ provient de l’autre lion…

Celui qui souffre doit être franc avec soi-même dans la cause de sa souffrance, quelle que soit la cause. Si la religion joue un rôle disons-le à haute voix : la religion les hommes de religion, les livres de la religion jouent leur rôle dans tous les problèmes sociaux : dans les problèmes des hratines des maalemines et des griots. Ces griots qui restent encore silencieux en dépit du fait que la religion professe que ce qu’ils mangent  est haram, que ce qu’ils mangent est haram et même que leur travail est haram.

 

Meilleures salutations

 

Mohamed cheikh ould Mohamed »

10 janvier 2014

FRANCE: Arno Klarsfeld a été nommé au Conseil d'Etat

Il ne fait aucun doute que beaucoup d’entre vous connaissent Arno Klarsfeld, le petit avorton sioniste avec la gueule de travers.

De caractère hystérique et arrogant, tantôt avocat, tantôt garde-frontière pour Tsahal, tantôt incitateur à la violence.

Arno Klarsfeld a été nommé au Conseil d'Etat, mercredi en conseil des ministres, selon le compte-rendu de l'Elysée. Emmanuelle Prada Bordenave,Rémi Keller et François Delion ont également été nommés conseillers d'Etat, sur proposition de la ministre de la justiceMichèle Alliot-Marie.

Le Conseil d'Etat conseille le gouvernement pour la préparation des projets de loi et des décrets. Il est aussi le juge administratif suprême qui tranche les litiges relatifs aux actes des administrations.

RAYMOND SOUBIE AU CONSEIL ÉCONOMIQUE

Le conseiller de Nicolas Sarkozy pour les affaires sociales, Raymond Soubie, a été nommé mercredi au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Un autre collaborateur du chef de l'Etat, Pierre Charon, est au nombre des quarante personnalités qualifiées choisies par le gouvernement pour siéger au CESE, dont la liste a été adoptée en conseil des ministres. Il siégeait déjà dans l'ancien Conseil économique et social, rebaptisé CESE. Raymond Soubie, 70 ans, avait annoncé son départ de l'Elysée après la promulgation de la loi sur la réforme des retraites. Il a précisé à Reuters qu'il pourrait s'en aller fin novembre. "Je ne serai plus à l'Elysée, mais je serai toujours à la disposition du président de la République s'il me demande conseil", a déclaré ce fin connaisseur du monde syndical.

Selon le quotidien économique La Tribune, son successeur aurait déjà été choisi et serait un "homme d'expérience", expert des questions de santé. Il aura notamment à gérer le dossier de la dépendance des personnes âgées, un des grands chantiers de la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Parmi les personnalités nommées au CESE, figure également le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, un ancien ministre de Jacques Chirac, qui fait figure de favori pour prendre la présidence du Conseil.

Les membres du CESE, au nombre de deux cent trente-trois, sont nommés pour cinq ans.

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