Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

LE PANAFRICANISME NOUVEAU

28 décembre 2014

OCCIDENT: LA BARBARIE OCCIDENTALE A L'ETAT PUR

On peut le dire, on a de la chance de faire parti du XXIème siècle. Nous avons évité une époque où torture et humiliation régnaient.

Retour en images sur cette époque lointaine avec les instruments les plus brutaux et terrifiants.

La fourche de l'hérétique

La fourche de l'hérétique

Comme vous pouvez le voir, cette fourche était accrochée au cou du prisonnier. Ensuite, on le suspendait et si il s'endormait, la fourche viendrait percer sa gorge. Une technique absolument abominable !
1332518127560440

Le berceau de Judas

Un berceau affreux ! La victime devait s'asseoir sur ce berceau (un peu étrange pour un berceau) et, petit à petit, la pyramide venait transpercer le prisonnier. En général, la victime était nue et mourrait infectée puisque le dispositif était rarement lavé.

Slide827

L'arroseur de plomb

Cette méthode que l'on remplissait de plomb fondu, d'huile ou d'eau bouillante était utilisée sur les estomacs ou encore les yeux. Les prisonniers souffraient beaucoup avant de mourir définitivement.

Le collier de piques

Le collier de piques

Un collier mais pas n'importe lequel, fait de bois ou de métal il bloque tous les mouvements de la victime. Impossible pour elle de s'allonger, de manger ou même de bouger la tête. Difficile de rester vivant très longtemps...

220px-Muzeum_Ziemi_Lubuskiej_-_Muzeum_Tortur_-_Żelazna_dziewica

Le sarcophage de la vierge Marie

On a pu voir des choses comme ça dans le film Saw, sauf que à l'époque c'était réel ! Des pointes métalliques se trouvent à l'intérieur des portes, puis transperçaient la victime lorsque le couvercle se refermait, plus ou moins rapidement. Cette technique était souvent utilisée pour les interrogatoires.

Le taureau sicilien

Le taureau sicilien

Non ce n'est pas un vrai taureau, il s'agit d'un taureau en métal dans lequel on plaçait la victime, on allumait ensuite le feu en dessous. La victime finissait rôtie ! On utilisait ce taureau en Grèce à l'époque, très créatifs les grecs !

 

La baignoire

La baignoire

Une baignoire, quoi de dangereux là dedans ? Malheureusement elle ne servait pas à se laver, au contraire, on y plaçait le prisonnier et on le recouvrait ensuite de lait et de miel, ce qui attirait de nombreux insectes. Elle finissait mangée par vers et asticots (et tout ça vivante !).

 

Stéphanie - le 16 avr 2014

 

L'arracheur de langue

L'arracheur de langue

Comme son nom l'indique, l'arracheur de langue était utilisé pour arracher les langues, on attrapait la langue avec ces ciseaux, la bloquait, puis l'arrachait.

 

La chaise de la torture

La chaise de la torture

On comprend vite à quoi sert cette chaise, la victime était placée dessus puis, afin qu'elle ne s'échappe pas, elle était serrée avec des sangles. La chaise de la torture ou chaise de Judas était composée de 500 à 1500 pointes.

 

La vis

La vis

Utilisé également lors des interrogatoires, le but de cet instrument était d'obtenir des aveux des victimes. Cette vis servait à écraser les doigts, oreilles, genoux ou même les coudes (aïe !).

 

L'araignée espagnole

L'araignée espagnole

Cet instrument était utilisé pour torturer les femmes, ses griffes métalliques étaient chauffées à blanc puis fixées sur le sein de la femme. Pour encore plus de souffrance, les victimes étaient suspendues au plafond, ce qui augmentait le saignement et amenait à une mort certaine et douloureuse. (Les filles, on en a mal rien qu'en lisant non ?).

La cisaille du crocodile

La cisaille du crocodile

Ce crocodile de métal était chauffé à blanc et la pince permettait d'arracher les appendices de la victime. On utilisait cette méthode pour ceux qui voulait assassiner le roi.

La roue de Catherine

La roue de Catherine

Les membres de la victime étaient liés aux rayons de cette grande roue en bois puis tournés lentement afin que les os des victimes soient brisés en plusieurs endroits. Elle était ensuite laissée sur la roue pour finir dévorée par les corbeaux. "Lentement mais sûrement", ce dicton correspond plutôt bien dans ce cas !

L'âne espagnol

L'âne espagnol

Cet outil servait à découper la victime en deux, on leur attachait des poids aux pieds après que celle-ci se soit assis dessus.

Source : Buzzly-Hitek-Liste25 / ©List25
Publicité
Publicité
21 décembre 2014

MAURITANIE: Isselmou Ould Abdel Kader : Une juste cause mal défendue

21 déc, 2014 par  

HARATINSAHARAMEDIA: Depuis quelques jours, le groupe de jeunes dirigeant la mouvance anti-esclavagiste appelée IRA a organisé une marche dans une partie de la Vallée du fleuve pour revendiquer un statut foncier sécurisé au profit des paysans sans terre, en particulier les Haratines.

La marche, qui aurait pu passer inaperçue pour la grande majorité des Mauritaniens, a été interceptée et certains de ses organisateurs interpellés, inculpés et écroués à la prison civile de Rosso. Les motifs de leur inculpation ne sont pas importants à rappeler, car si nos juges ont de l’imagination c’est bien dans le domaine de la confection des chefs d’inculpation quand les autorités exécutives le leur demandent.
L’on peut estimer que la méthode de l’IRA est extrémiste, excessive ou mal adaptée au contexte national ou au tempérament des Mauritaniens. Les militants les plus opposés à l’esclavage et à ses séquelles ont adopté des approches différentes de celle de l’IRA pour faire face à ce fléau pluriséculaire.
Les Kadihines ont lutté contre lui depuis le début des années 1970, le Mouvement El Hor en a fait autant et les organisations de la société civile, en particulier l’ONG SOS esclaves, mènent une action remarquable en vue de l’éliminer. Tout le monde, à part l’IRA, a compris que la lutte contre cet exécrable système ne saurait aboutir à son objectif ultime qu’au terme d’une stratégie globale incluant bien des aspects économiques, culturels, psychologiques, politiques et sociaux.
Mais une telle stratégie semble inenvisageable tant que les Mauritaniens n’auront pas renoué avec leur histoire et qu’un cadre institutionnel et politique propice à un débat serein sur ce sujet n’aura pas été restauré. Essayons alors de faire en sorte que notre désaccord avec l’approche, la méthode et les slogans de l’IRA ne nous fasse pas oublier le fond du problème, car ce désaccord, quel qu’en soit la profondeur, ne peut rien changer au fait que la cause pour laquelle ce mouvement se meut soit absolument juste.
On aura beau dire à haute ou à voix basse, à tort ou à raison, que derrière l’IRA se cachent des forces étrangères hostiles à la Mauritanie, à l’arabité ou à l’Islam sans rien apporter de substantiel au débat. Mais comment ces allégations, même si elles étaient fondées, donneraient-elles une légitimité au système foncier féodalo-esclavagiste qui sévit depuis des siècles dans toutes les zones rurales mauritaniennes ? En quoi aideraient-elles à nier l’existence d’un tel mode anachronique et inacceptable de production et de pensée ?
Que pourraient-elles changer au fait que, si les terres sont théoriquement la propriété tribale en zone pluviale ou clanique en zone fluviale, il y a bien des paysans qui les travaillent, parfois avec leurs mains nues, et des familles qui en tirent profit sans avoir accompli le moindre effort ?
L’IRA n’est pas le premier mouvement à se faire accuser de n’importe quel crime. Les résistants à la colonisation étaient accusés par les autorités coloniales de banditisme et de crime, les militants de la Nahda seraient des instruments des visées expansionnistes du Trône marocain selon l’administration coloniale et les Kadihines étaient taxés d’athéisme. La propagande mensongère contre l’IRA ne fera que la renforcer et, en tout état de cause, n’allègera pas le poids de la rente que paient les Haratines et les paysans sans terre dans la zone fluviale aux propriétaires coutumiers ou familles régnantes.
Personne n’ignore en effet, que dans toutes les régions agricoles du pays, les vrais propriétaires des terres reçoivent une dime en sorgho ou en riz des mains de métayers subjugués par la faim, la fatigue et l’endettement auprès des commerçants locaux. Dans le secteur de l’agriculture irriguée, avant même de rembourser le crédit agricole et de donner à manger à leurs enfants, les paysans auxquels on a fait semblant d’attribuer des parcelles aménagées, paient encore le « remptchen » ou le « petietati » ou « ndjoldi » aux propriétaires antérieurs des terrains.

Complexes ineptes de culpabilité et de supériorité

Partout sévit ce système féroce d’exploitation de l’homme par l’homme, alors que les racistes de tous bords croient que dans notre pays, il existe une communauté meilleure que les autres, que l’oppression sociale est l’apanage des Maures, des Halpular ou des Soninké, que les esclaves, les anciens esclaves ou les métayers sucés jusqu’à l’os par le système foncier féodal n’existent que dans les régions de l’Est, de l’Ouest, du Nord ou du Sud.
Ce système dure depuis des siècles, mais on a toujours préféré le cacher et, dans le meilleur des cas, le dénoncer verbalement sans l’analyser et l’intégrer dans les programmes de lutte permanente pour l’émancipation économique et sociale. Certains parmi nous autres intellectuels maures nient l’existence de ce système et se prévalent encore d’arguments bien connus selon lesquels la rente féodale n’est qu’une forme de solidarité visant, entre autres objectifs, à sécuriser les paysans en période de soudure.
D’autres prétendent qu’elle résulte de la division du travail ou une contribution aux charges de gestion des terres collectives soi-disant assurée par les familles régnantes. Les plus intelligents disent qu’à cause de la sécheresse, les paysans haratines ne paient plus de dime en nature aux propriétaires coutumiers, mais ils oublient qu’ en dépit de cette suppression par la force des choses et de l’exode vers les villes de larges pans de paysans, ces derniers continuent souvent à souffrir de l’exploitation féodale sous d’autres formes plus subtiles. Le système tribal permet à l’exploitation féodale de survivre, tout comme l’appartenance au clan a permis au système de métayage de se maintenir après la redistribution des parcelles de terrains au terme des aménagements hydro-agricoles réalisés par l’Etat avec l’appui financier et technique de ses partenaires extérieurs.
Mais il y a un autre paradoxe plus drôle et plus difficile à imaginer. Si les Haratines ne versent plus de rente en nature en dehors de quelques zones réduites de l’Aftout et de l’Afollé, il n’en demeure pas moins que les adwabas sont devenus de véritables bastions électoraux obéissant sans hésitation aux consignes de vote des chefs de tribus.
Le système féodalo-esclavagiste a donc récupéré la démocratisation de façade dont il s’est renforcé, tout comme il a tiré le meilleur parti de la modernisation de l’agriculture dans de nombreuses zones de la Vallée du fleuve. Ni les lois, ni les politiques, ni les stratégies n’ont pu l’affaiblir, car il continue à s’enraciner dans les sphères culturelles et spirituelles dont il ne sera délogé que par des secousses telluriques qui peuvent causer d’innombrables dégâts collatéraux.
Ces secousses semblent hélas inévitables s’il n’ y a pas un consensus national pour y remédier. Or, les prémices d’un tel consensus sont encore d’autant plus absentes que les pouvoirs publics n’ont nullement pris conscience de la nécessité d’obvier aux schismes sociaux qui pointent à l’horizon. Ils nient même l’existence de l’esclavagisme et de l’exploitation féodale et, dans le meilleur des cas, en reconnaissent les vestiges et prétendent que toutes les mesures ont été prises pour les éradiquer.
La communauté maure dite « beidane » croit au fond qu’elle est la seule à être visée par la dénonciation de l’esclavage et développe des complexes ineptes de culpabilité et de supériorité, tout en s’estimant, à tort, invulnérable face à la menace des mouvements extrémistes. Les communautés afrophones croient que seuls les Maures sont concernés par la gronde contre l’exploitation féodalo-esclavagiste alors qu’elles sont elles-mêmes plus gravement corrodées par ces fléaux.
Les partis attendent d’avoir le pouvoir politique pour commencer à lutter contre ces antagonismes imminents qui risquent de bouleverser toute la société mauritanienne. Quand il arrive à ces formations politiques de gesticuler, elles le font à l’occasion d’élections pour glaner quelques cartes dans les adwabas et oublient les enjeux formidables des conflits sociaux qui écument, comme des volcans en sommeil.
J’entends déjà des murmures, des insultes discrètes de gens pusillanimes, m’accusant de trahir mon pays puisque je dénonce l’exploitation féodale et l’oppression et soutiens fermement les objectifs de l’IRA et de son de chef diabolisé par la rumeur publique. Peu importe le discours diffamatoire de ceux parmi mes concitoyens maures qui préfèrent quelques avantages éphémères matériels ou électoraux à l’immense acquis économique, culturel et humains que les Haratines représentent pour nous.
Est-ce un crime de penser que si nous avons assimilé la plupart de ces hommes et de ces femmes par la force de l’esclavage, nous devons désormais, obéir au devoir sacré de les réhabiliter, leur restituer leur dignité et les promouvoir par l’intelligence, la compréhension et le sacrifice ? En quoi sert-on le sionisme en disant que nous autres Arabes de Mauritanie, devons absolument tendre la main aux Haratines et payer le prix d’une osmose salutaire pour nous et historiquement obligatoire ?

Nécessaire mutation des rapports sociaux

Dans nos zones du Fleuve, les mutations requises sont en apparence plus faciles, car les anciens esclaves et les paysans sans terre n’ont pas été l’objet d’assimilation culturelle. Mais dans la réalité l’évolution des rapports sociaux a un autre enjeu de taille dans la mesure où elle est plus intimement liée à l’organisation foncière. La question qui se pose dans cette zone est de savoir au terme de quelle stratégie, on pourra détacher l’ordre social de la hiérarchie des statuts fonciers.
En tout état de cause, la mutation des rapports sociaux est une urgence pour toutes nos composantes culturelles, contrairement à ce que certains laissent entendre pour donner à l’oppression une couleur raciale en dépit de la similitude des situations dans toutes les régions de notre pays. Ce dernier a connu les mêmes événements, subi les mêmes influences, senti le choc des mêmes vagues de peuplement. Ces ondes déstabilisatrices, ces contacts parfois violents, la colonisation hésitante et la décolonisation précipitée y ont engendré une société hybride où tente d’émerger une zone urbaine exhalant le faux parfum d’un système capitaliste mal assumé, qu’intoxique la fumée d’une zone rurale où se nécrose un système semi esclavagiste et semi féodal.
Il ne faut donc pas s’étonner que des jeunes descendants d’anciens esclaves s’enivrent de l’air libérateur des faubourgs, après avoir suffoqué de la fumée d’une société féodale qui exerce encore sur leur terroir d’origine – les adwabas – une oppression aussi brutale que dénuée de toute forme de légitimité. C’est paradoxal certes, mais pas plus qu’un âne attelé à une charrette qui empêche une Land Cruiser V8 de stationner devant un cyber-café. Il ne faut pas non plus s’affoler et crier au complot contre les Maures ou les Halpular ou une autre ethnie. Contre les Maures, la seule menace qui existe est celle de leur comportement, leur insouciance, leur paresse, leur penchant pour le gaspillage, leur vanité, leur répugnance au travail manuel, leur incapacité de prévenir et leur refus d’assumer les exigences de l’évolution.
Sans doute sera-t-il plus facile de crier que de réfléchir tant soit peu au modeste message que véhiculent ces quelques lignes. D’aucuns préféreront la fuite en avant, au lieu de s’inspirer des expériences multiples de notre pays. Pourtant, la nôtre nous a appris à accompagner les mouvements lorsqu’ils sont légitimes et à nous opposer à l’arbitraire au lieu de nous laisser emporter par le courant dominant.
En 1957, eut lieu une révolte des paysans haratines de Yengui, un village parmi ceux formant une grappe autour du chef-lieu actuel de Bousteila. Les autorités coloniales réprimèrent sauvagement cette jacquerie et jetèrent ses principaux dirigeants en prison. Tout le monde se mit à condamner les détenus à part Ahmed Ould Sbaghou et Ely Ould Sid Mhamed Ould Mohamed Mahmoud qui furent accusés de trahison et de toutes sortes d’infamie. Plus tard, on finit par reconnaitre la légitimité des revendications des paysans et la sagesse de ceux qui avaient osé les soutenir. Les deux notables étaient finalement les seuls à pouvoir aider à la résolution du conflit et à réunifier leur collectivité après la libération des détenus.
En 1980, eut lieu à Ghabra, pour des raisons foncières une autre révolte contre la respectable famille d’Ehel Abghari. Les autorités de Kiffa dépêchèrent des unités de la Garde nationale pour réprimer les insurgés et rétablir l’ordre. Les milieux féodaux appuyés par la police politique s’en prirent aux Kadihines et prônèrent une forte répression des paysans. Plus tard, il s’avéra que ces derniers avaient raison et qu’il fallait résoudre le conflit foncier autrement que par l’usage de la force.
Les mêmes événements se sont déroulés à Mabrouk du Département de Tamechekett en 1981 et à Demb El Atchane (Kiffa) en 2010. A chaque fois, les milieux féodaux essayèrent d’entrainer toute la société maure à se solidariser avec eux et à condamner ces mouvements dont les causes étaient justes et constituaient, quant au fond, l’expression d’une aspiration nationale légitime à l’émancipation économique, sociale, politique et culturelle. Personne ne s’est jamais posé la question de savoir pourquoi nous devons soutenir, ne serait-que par notre silence un système désuet, abominable et dont ne profitent que quelques centaines de familles à travers toute la Mauritanie ?

Suite aux événements de 1989 et des deux années qui suivirent, se développa, chez la plupart des Maures toutes nuances confondues et des Halpular, un sentiment raciste sans précédent dans l’histoire de notre pays. Les groupes racistes de ces deux ethnies entretenaient déjà depuis plusieurs années une haineuse propagande tantôt relayée par les polices politiques des deux gouvernements de part et d’autre du fleuve Sénégal.
Cette vague de racisme fit les ravages que l’on connait alors que rares furent ceux qui s’y opposèrent publiquement. Les quelques personnes qui avaient dénoncé les crimes commis pendant ou après ces événements furent fustigés et traités de tous les mauvais qualificatifs. A cette époque, il fallait « casser du nègre » ou se faire accuser de FLAM blanc s’il s’agit d’un maure, de laquais des Maures s’il s’agit d’un pular, ou de communiste. Mais, aujourd’hui, tous les Mauritaniens se rendent à l’évidence qu’il aurait fallu raison garder.
La leçon à retenir de toutes ces expériences et de celles des autres pays, est qu’il ne faut jamais condamner une cause uniquement parce qu’elle est mal défendue, ni un mouvement parce qu’il défend mal une juste cause. Il faut plutôt soutenir la cause et la défendre en proposant une meilleure approche pour en réaliser les objectifs. Ceux pour lesquels Birame Ould Dah Ould Abeid est un monstre n’ont qu’à investir le champ de la lutte contre l’esclavage et l’exploitation féodale. En renonçant à un tel devoir national, ils ne font qu’encourager leur soi-disant monstre et prouver davantage la légitimité de sa cause.

21 décembre 2014

FRANCE: Eric Zemmour viré d’I-Télé après ses propos islamophobes sur les musulmans

Eric Zemmour viré d’I-Télé après ses propos islamophobes sur les musulmans

L’affaire Eric Zemmour n’a pas fini de faire parler d’elle. Un communiqué d’I-télé vient d’annoncer que la chaîne mettait fin à l’émission phare “Ça se dispute” suite à la pression exercée par la rédaction de la chaîne.

Le binôme de la direction d’I-télé (Cécilia Raguenau et Céline Pigalle) a annoncé la fin de leur collaboration avec l’éditorialiste islamophobe Eric Zemmour. Les récents propos tenus par le chroniqueur du Figaro et de RTL sur un journal italien et la polémique qui a suivi ont provoqué la chute du spécialiste de l’islamophobie en France depuis ces dix dernières années.

“Nous avons perçu du trouble et de la colère autour des propos d’Eric Zemmour, mais nous n’avons pas voulu agir dans la précipitation, pour ne pas qu’on puisse dire que nous avons été manipulés ou instrumentalisés” déclare les directeurs de la chaîne d’information.

Eric Zemmour a tenté timidement de s’expliquer sur ses propos via sa chronique sur RTL sans esquisser la moindre excuse auprès de toute une Communauté qu’il a choquée. En vain, les pleurs sur BFM TV d’une mère de famille musulmanela colère des musulmans français ainsi que les nombreuses plaintes ont eu raison du chroniqueur.

«LA SDJ après consultation estime dans sa très large majorité qu’Eric Zemmour, à cause des propos tenus n’a plus sa place d’éditorialiste sur l’antenne d’I-Télé » a déclaré pour sa part l’équipe de rédaction d’I-télé.

A noter que même le Ministère de l’Intérieur avait condamné les propos d’Eric Zemmour, appelant la Communauté musulmane à manifester pour mettre fin à cette liberté de la parole haineuse dans les médias. Le Président de l’Assemblée Nationale du groupe socialiste, Bruno Le Roux avait appelé les médias à ne plus abriter les propos du chroniqueur.

La décision sage de la chaîne d’information I-télé doit pousser la Communauté musulmane à demander la même chose de la part de RTL. Faut-il des manifestations devant le siège pour que son directeur comprenne la nécessité de ne pas jouer avec la parole haineuse même si cette dernière engrange de l’audimat.

17 décembre 2014

FRANCAFRIQUE: La France réorganise ses troupes en Afrique

 

Après une tournée de François Hollande en Afrique (Côte d’Ivoire, Niger, Tchad), l’opération antiterroriste Barkhane a été officialisée le 1er août. Dans le même temps, un rapport parlementaire sur « l’évolution du dispositif militaire français en Afrique et sur le suivi des opérations en cours » était publié, d’où sont extraites les citations qui suivent.

Après une tournée de François Hollande en Afrique (Côte d’Ivoire, Niger, Tchad), l’opération antiterroriste Barkhane a été officialisée le 1er août. Dans le même temps, un rapport parlementaire sur « l’évolution du dispositif militaire français en Afrique et sur le suivi des opérations en cours » était publié, d’où sont extraites les citations qui suivent.

Préparée depuis plusieurs mois, dans la foulée de l’opération Serval au Mali, l’opération Barkhane a été rendue publique cet été. Plus qu’une nième intervention française, il s’agit d’une véritable réorganisation du dispositif militaire dédié à la guerre contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. Trois mille militaires, incluant des forces spéciales, jusque là présents dans le cadre d’opérations distinctes (Serval au Mali et Epervier au Tchad), sont regroupés sous un commandement unique.

Le Sahel quadrillé

Officiellement, Barkhane « n’a pas vocation à être permanent : il reste et restera régi par le statut des opérations extérieures ». Dans les faits, N’Djamena reste une base militaire dont les effectifs grimpent à 1300 hommes. Le second des « points d’appui principaux » est situé à Gao au Mali (1100 hommes) et est considéré par l’état-major de l’armée de terre comme « le meilleur stationnement d’importance pour pouvoir durer dans la zone ». Autour de ces pôles principaux, gravitent plusieurs implantations plus légères et évolutives, de forces conventionnelles ou de forces spéciales, couvrant cinq pays (Mali, Tchad, Niger, Burkina Faso et Mauritanie, avec des incursions vraisemblables vers la Libye). En outre, le Niger, longtemps réticent à l’implantation d’une base militaire étrangère, accueille désormais un centre dédié au renseignement aérien (250 à 300 hommes), où Français et Américains « travaillent » en étroite collaboration. Enfin la « task force Sabre », opération secrète des forces spéciales du COS [1], qui avait préparé l’opération Serval, garde son existence autonome.

Mains libres

Cette organisation transfrontalière doit permettre à l’armée française de « disposer de capacités réactives et flexibles », comme prévu par le dernier Livre Blanc sur la défense. A cette fin, de nouveaux accords militaires partiellement secrets ont été signés avec le Tchad, le Mali ou le Niger, qui, comme dans ce dernier pays « donnent à la France le droit de mener seule des opérations (…) y compris en y pratiquant des frappes ». Comme au Mali depuis un an, la France pourra mener « plusieurs types d’actions » : patrouilles, « actions d’influences (…) auprès des personnalités locales » et de la population, recherche et exploitation du renseignement pour « de plus vastes "opérations d’ensemble" » ou « des "opérations ciblées", consistant le plus souvent à traiter une cible ». « Traiter » ou « neutraliser » signifiant bien entendu procéder à des assassinats ciblés.

Combien d’hommes à Djibouti ?

Le dernier rapport parlementaire, n’est, comme les précédents, guère critique (litote) à l’encontre de l’institution militaire. L’un des rapporteurs (Yves Fromion) a même commencé sa carrière comme officier d’active dans le 1er régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine qui alimente aujourd’hui les forces spéciales. Les députés appuient notamment les protestations des militaires hostiles à une trop forte diminution des effectifs à Djibouti, et qui font valoir d’une part les très fortes potentialités stratégiques et économiques de la région qui suscitent des convoitises, mais également le fait que, malgré la renégociation récente des accords de défense et la disparition des clauses d’engagement de l’armée française (qui justifiaient juridiquement certaines de ses interventions dans les pays signataires de ces accords), « Djibouti est le seul État avec lequel une telle clause existe encore ». C’est même « le seul endroit dans le monde où la France "assure la mission régalienne de défense aérienne en lieu et place du Gouvernement" de la nation hôte. Certes, le traité stipule désormais que la France "participe à" la mission de défense aérienne, et non plus l’"assure", mais ce changement sémantique n’a pour l’heure pas de portée concrète ». Or, menacent-ils, si le plan de déflation des effectifs est appliqué (950 hommes prévus), et si l’on n’en maintient pas au moins 1300 sur place, cela signifiera « une incapacité à un engagement opérationnel, y compris pour la défense de l’intégrité territoriale de la République de Djibouti » et donc une rupture de l’accord de défense. Parions qu’ils auront gain de cause…

G5 du Sahel

Opportunément, les cinq pays concernés par l’opération Barkhane se sont regroupés en février dernier dans un G5 du Sahel, officiellement à l’initiative de la Mauritanie. Un « cas (…) emblématique de ce que la France peut faire pour soutenir des initiatives de coopération entre pays africains dans le domaine de la défense et de la sécurité », estiment nos députés. Dans ce cadre où la France « a un statut d’observateur », elle se flatte de pouvoir appuyer les actions décidées, mais aussi de mener « un travail d’accompagnement diplomatique et de mise en cohérence des diverses initiatives ». En clair, il s’agit d’ « associer le Sénégal aux opérations du G5 qui peuvent le concerner ». Le président sénégalais Macky Sall s’était en effet plaint d’avoir été écarté du G5 auprès du ministre français de la Défense, Le Drian (Jeune Afrique, 23/05). Il s’agit aussi de faire tampon avec le pouvoir militaire algérien, lequel voit d’un mauvais œil cette structure présidée par la Mauritanie et sous forte influence française qui vient concurrencer le CEMOC (Comité d’état-major opérationnel conjoint) impulsé en 2010 par l’Algérie et associant le Mali, la Mauritanie et le Niger, officiellement pour définir une politique commune de lutte contre le terrorisme, mais au bilan plutôt maigre.

Un « traitement qui peut s’avérer contre-productif »

Le rapport s’attarde peu sur le bilan de la stratégie de guerre contre le terrorisme à laquelle s’est ralliée la France. L’opération Serval est qualifiée de « succès indéniable », quand dans le même temps le général Jacques Norlain reconnaît que les « succès au Sahel sont des "succès limités car les questions de fond ne sont pas en voie de solution" ». Le commandement de l’opération Serval note quant à lui « que sur le terrain, il est "difficile de faire le tri" entre les signataires des accords de Ouagadougou et les autres groupes armés rebelles, djihadistes et terroristes ». L’un des deux seuls universitaires auditionnés, Bertrand Badie, met également en garde contre les « "mirages" qui ont pu tromper à plusieurs reprises les diplomaties occidentales », selon les rapporteurs qui résument ainsi un de ses avertissements : « Lorsque la guerre est le produit d’une "pathologie sociale", elle appelle un traitement social et pas seulement un traitement militaire, qui peut s’avérer contreproductif  ». Le simple bilan des ingérences militaires étrangères pour lutter contre les mouvements islamistes radicaux en Afghanistan, en Irak, ou en Somalie devrait en effet inciter à un minimum de circonspection.

Une réponse strictement sécuritaire

Mais ces considérations semblent glisser sur les rapporteurs et ne pas entamer leur enthousiasme. Au contraire, ils se félicitent que dans tous les pays qu’ils ont visités, « les forces armées et les forces de sécurité font l’objet de programmes de renforcement », sans voir que ce renforcement se fait, comme au Niger, au détriment de budgets sociaux déjà maigres, et alors que les politiques et les mécanismes internationaux qui maintiennent ces pays dans la pauvreté ne sont en rien modifiés. De plus, la lutte contre le terrorisme vient redonner un semblant de légitimité aux discours sur la « stabilité » au nom de laquelle on continue d’appuyer les régimes les plus autoritaires. Ainsi par exemple la dictature tchadienne d’Idriss Déby, qui abrite le commandement de l’opération Barkhane, et où François Hollande a récemment clôturé sa tournée africaine. Dans ces conditions, on peut légitimement s’inquiéter du fait que les politiques menées risquent même de renforcer le mal que l’on prétend combattre. Des populations laissées pour compte ou opprimées constituent en effet un vivier inépuisable pour les mouvements criminels et/ou extrémistes religieux, dont les moyens matériels, les actions contre les forces étrangères et les discours sur le pillage des ressources peuvent facilement séduire des jeunes condamnés à un avenir sans espoir. Mais là n’est assurément pas la préoccupation principale des autorités françaises.

L’évolution des bases militaires françaises

Si la principale nouveauté réside dans l’opération Barkhane, « l’accent mis sur la bande sahélo-saharienne ne doit pas être vu comme ayant pour corollaire un abandon des ambitions françaises dans le reste de l’Afrique », préviennent les rapporteurs. La réduction des effectifs des troupes prépositionnées se poursuit, avec l’objectif de passer de 3800 à 3300 militaires, pour des raisons budgétaires, mais aussi pour tenir compte de « certaines réticences des opinions publiques africaines » qui « conduisent à privilégier une "empreinte" militaire légère et discrète ». Après Dakar, la base de Libreville devient à son tour un « simple » pôle de coopération à vocation régionale, mais « le maintien de l’essentiel des infrastructures (…) facilite une éventuelle remontée en puissance de cette base, si le besoin s’en faisait sentir dans les années à venir ». A l’inverse, la base d’Abidjan qui avait officiellement fermé pendant l’opération Licorne, va rouvrir et sans doute accueillir « une nouvelle structure consacrée à l’état de l’action en mer ». Enfin concernant les effectifs présent à Djibouti, la question n’est pas encore tranchée.

Défense des intérêts français

Ce qui justifie officiellement la guerre menée par la France, ce sont « les enjeux sécuritaires de la zone, qui constituent une menace directe pour les intérêts français (…) ayant une incidence, non seulement sur le plan sécuritaire, mais aussi économique et migratoire ». Mais l’omniprésence militaire française (opérations, prépositionnement et coopération) est aussi décrite comme une rente de situation à double titre. D’une part au plan militaire : « La coopération avec les États africains pour traiter ces menaces constitue désormais la principale source de légitimité de notre présence en Afrique ». Or, pour les militaires et les parlementaires, il existe « un continuum très clair entre toutes les formes d’influence ». Comme l’explique l’un des rapporteurs, la présence militaire contribue donc d’autre part à « notre rayonnement global, c’est-à-dire l’ensemble des moyens d’influence par lesquels on peut faire en sorte qu’aujourd’hui encore et demain peut-être, la voix de la France, en Afrique, continue à porter un peu plus haut que celle d’autres puissances qui lorgnent sur les richesses et les intérêts stratégiques de ce continent ». Ainsi, « en aidant ses partenaires à contrer les risques qui pèsent sur eux, elle pourra aussi bénéficier de leur grand potentiel de développement ». A titre d’exemple, « le marché africain de l’armement offre ainsi un potentiel d’exportation appréciable pour les industriels français ». Il serait donc dommage que les menaces sécuritaires se tarissent trop rapidement…

[1] Commandement des Opérations Spéciales, qui regroupe l’ensemble des forces spéciales

16 décembre 2014

FRANCE DE LA HAINE: Quand Eric Zemmour imagine la déportation des musulmans français

© afp.com/Jacques Demarthon Le chroniqueur, journaliste et écrivain Eric Zemmour à Paris le 11 janvier 2011

Eric Zemmour polémique urbi et orbi. Dans une interview au journal italien Corriere della Sera datant du moins d'octobre, l'auteur du Suicide français Eric Zemmour juge que l'hypothèse de la déportation des cinq millions de musulmans français, bien que "irréaliste", peut se comparer avec "les cinq ou six millions d'Allemands qui ont dû quitter l'Europe centrale après la guerre" ou avec l'expulsion d"'un million de pieds-noir" d'Afrique du Nord dans les années 60: "L'histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 que vingt ans après, un million de pieds-noir allaient devoir quitter l'Algérie pour rentrer en France?" Des propos relevés et dénoncés par Jean-Luc Mélenchon sur son blog.

"Nous allons vers le chaos"

Quand le journaliste lui rétorque que ces exodes sont dus à "d'immenses tragédies", Eric Zemmour se contente d'affirmer que "nous allons vers le chaos". Mais uniquement par la faute des musulmans français, qui refusent selon lui de vivre "à la française", en "mangeant par exemple du fromage" ou en "plaisantant dans les cafés et en faisant la cour aux jeunes filles". Il trouve par ailleurs le Front National "trop à gauche du point de vue social" et "pas assez engagé contre le mariage homosexuel". Mais dédaignant la politique, Eric Zemmour déclare mener une "guerre culturelle, comme Gramsci", le fameux théoricien du communisme italien.

Publicité
Publicité
11 décembre 2014

AFRIQUE: ON EST JAMAIS MIEUX QUE CHEZ SOI!!!!!

VIDÉO/ABOMINATION: UNE SERVANTE NOIRE AFRICAINE ACCROCHÉE PAR LE PIEDS ET FOUETTÉE A SANG DANS UNE FAMILLE SAOUDIENNE

Message à mes sœurs africaines à qui l'on promet mont et merveille en Orient, Faites très attention au travail de domestique dans les pays arabes, car la majorité considèrent jusqu'au jour d'aujourd'hui les NOIRS comme des esclaves et les traitent comme tels et même pire, comme des animaux. J’espère vivement que cette vidéo vous fera prendre conscience de la gravité de la situation. ÂME SENSIBLE S'ABSTENIR

Une famille Saoudienne accroche leurs "bonne" SERVANTE NOIRE éthiopienne à un crochet et l'a battue jusqu'à une bouillie sanglante. Elle est trempée dans le sang des fouets et des bâtons que les hommes saoudiens utilisent pour la battre.
Les travailleurs étrangers non-européens dans les pays du Golfe sont traités comme des esclaves de facto, sans droits de l'homme et sont gardés comme prisonniers virtuels par leurs «employeurs» respectifs et forcés d'endurer un traitement sévère pour un maigre salaire.
Un récent rapport d'Amnesty International a claqué l'état aggravation des violations des droits de l'homme dans le pays. Parmi les critiques formulées innombrables dans le rapport, il a été noté que les travailleurs migrants et d'autres minorités souffrent régulièrement abus et "usage excessif de la force" de la part des autorités..

Saudi Arabian Family hang their Ethiopian maid upside down from a hook and beat her to a bloody pulp. She is drenched in blood from the whips and sticks that the Saudi men use to beat her.

Non-European Foreign workers in the Gulf states are treated as de-facto Slaves, with no human rights and are kept as virtual prisoners by their respective "employers" and forced to endure harsh treatment for little pay.

A recent report by Amnesty International slammed the worsening state of human rights abuses in the country. Among the myriad criticisms leveled in the report, it was noted that migrant workers and other minorities regularly suffer abuse and "excessive use of force" at the hands of authorities.

4 décembre 2014

AFRIQUE: La francophonie, un instrument de la Françafrique !

29 novembre 2014 par survie

Survie s’associe à cet appel diffusé lors du Sommet de la Francophonie à Dakar.

Nous diffusons aussi, plus bas, le communiqué envoyé par certains des initiateurs de l’appel suite à l’annulation du colloque qu’ils organisaient.

Pour l’Afrique, ce que l’on appelle pudiquement la francophonie consiste d’abord en l’imposition de la langue française comme unique langue officielle, donc d’administration et d’enseignement dans des pays où seule une infime minorité dominante en possède la maîtrise, créant ainsi un fossé insurmontable entre les élites et les masses. Jamais l’on a vu un pays, dans l’histoire de l’humanité, connaître des progrès significatifs dans une langue ignorée de la majorité de ses habitants !

L’aliénation culturelle que cela implique se double d’une politique de domination militaire qui s’est traduite par plus de 50 interventions armées de la France, de la Belgique et du Canada sur notre continent : depuis le Congo dit belge dès 1960 jusqu’à la récente exfiltration du criminel Compaoré en fuite par les aéronefs de l’armée française et sans compter la longue série de massacres inaugurée à Thiaroye le 1er décembre 1944, et couronnée par le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994…

En matière économique et financière, l’humiliante dévaluation du franc CFA, à Dakar (1994) suivie du rattachement scandaleux de la zone CFA à l’Euro, lors du remplacement du franc français par la monnaie unique européenne en 1999, confirment le statut de monnaie coloniale du franc CFA. Que l’on pense en outre à la mainmise des multinationales françaises sur les secteurs-clés des économies africaines captives (mines, électricité, eau potable, télécommunications, infrastructures, transports, banques etc.) ! Et que dire alors de la menace de ruine générale, agricole, artisanale et industrielle, représentée par la signature prochaine des Accords inéquitables dits de « partenariat économique » (APE), que les peuples africains concernés dénoncent et rejettent massivement ?

Comment, dans ces conditions, s’étonner que les pays dits francophones enregistrent les taux d’analphabétisme les plus élevés d’Afrique, que l’écrasante majorité d’entre eux figurent parmi les pays les moins avancés (PMA), et que tous se retrouvent au bas de l’échelle de l’indice de développement humain (IDH) du PNUD ?

C’est pourquoi, nous nous élevons contre cette seconde édition à Dakar du honteux Sommet de l’OIF, qui porte sur ‘les jeunes et les femmes, acteurs de paix et de développement’, objectif sécuritaire calqué sur l’agenda de l’Etat français, obsessionnellement focalisé sur la sécurité (et ce, quinze jours avant le prochain raout françafricains sur la sécurité organisé à Dakar les 15 et 16 décembre) alors que les politiques menées génèrent chez le jeunes la désespérance et des flux d’immigration suicidaires et que les femmes sont les premières touchées par les conséquences du modèle économique libéral.

A l’inverse, nous exigeons que se posent les questions politiques sous-jacentes au développement de l’Afrique, qui passe avant tout par la souveraineté. D’une part, il s’agit de mettre immédiatement fin au statut inadmissible de la langue française comme langue officielle exclusive dans les pays dits francophones et ériger les langues africaines en langues de travail constitutionnellement reconnues ;

D’autre part, il s’agit d’établir les valeurs de la souveraineté africaine et du patriotisme économique comme principes directeurs dans la stratégie d’unification, de reconstruction continentale et de développement endogène et de récuser par conséquent la signature ou la ratification des APE inégaux avec l’Union Européenne ;

Enfin d’instituer et appliquer effectivement les décisions du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (UA), en donnant notamment à la Commission de l’UA les pouvoirs nécessaires pour, d’une part, négocier l’évacuation hors de l’espace continental de toute force armée non africaine ; et d’autre part, assurer le déploiement sans délai des Forces dites en Attente ainsi que l’opérationnalité de la Force Africaine de Réaction Rapide.

L’Afrique ne saurait, en effet, continuer à s’en remettre à de prétendues puissances étrangères pour garantir sa sécurité, sa souveraineté ou son développement démocratique, car son devenir dépend essentiellement des peuples africains eux-mêmes, à commencer par les femmes et les jeunes qui viennent d’en administrer une nouvelle preuve ces derniers jours au Burkina Faso.

A ce titre ces trois dernières années où les Tunisiens ont su mener à bien leur transition démocratique en parvenant à maintenir la paix et à contrer, dans une certaine mesure, les pressions extérieures, ouvrent des perspectives pour faire tomber les régimes autoritaires, toujours soutenus par un Etat français qui dénie aux Africain-e-s la liberté de choisir, au Tchad, au Gabon, au Cameroun, au Togo…

Liste partielle des signataires de la plateforme contre le sommet francophone de Dakar : Aminatou SAR, Présidente d’Honneur du RND, Sénégal ; Augusta EPANYA, représentante de l’Union des Populations du Cameroun, France ; Pierre EBOUNDIT, Président de la Ligue Panafricaine Umoja, France ; Aminata Dramane TRAORE, Mali ; Demba Moussa DEMBELE, Sénégal ; Boubacar Boris DIOP, Sénégal ; Dialo DIOP, Sénégal ; Odile TOBNER, France ; Fabrice TARRIT, France ; Mohamed TOURE, Guinée ; Mor DIOP, USA ; Coumba TOURE, Sénégal ; Hamadou Tcherno BOULANA, Niger ; Alioune SALL, Cheikh Tidiane SOUMARE, Afrique du Sud ; Jacques DEPELCHIN, USA ; Mohamed WADE, Maroc ; Amenophis LO, Canada ; Daniel BADJI, Zimbabwe ;

Et aussi : Issouf SAWADOGO : Génération Check Anta DIOP, Piiga Souleymane YAMEOGO, Dr. Denis NEBIE BETEO, Ignace YAMEOGO, Fatmata BANCE, Gisèle TOE, Mernepta ZOUGMORE, Idrissa BARRY, Wiraogo ZONGO, Pr. Basile GUISSOU, Calixthe OUEDRAOGO, Da Sie DE BINDOTE, Génération Léo FROBENIUS au Burkina Faso ; Herman OUALBIOGO, Alymana BATHILY, Makhily GASSAMA, Malick SY, Salimata KA, Fatou NDIAYE, Oumar DIOUME, Samba Boury MBOUP, Mamadou DIOUF, Moussa MBAYE, Samba KA, Marième Blondin DIOP, Omar Blondin DIOP, Gora NDOYE, Papa Malick NGOM, Bakary SARR, Amadou CAMARA, Mustapha DIOP, Galaye DIAO, Cheikh Hamallah Blondin DIOP, Generation Cheikh Anta Diop, Osiris Issouf SAWADOGO au Sénégal ; Hatamoussa DIARISSO KONARE, Francis SECK, Yoporeka SOMET en France

20 novembre 2014

AGRESSION DE L'OM: Diouf: ''Comme une personne violée'

Diouf se défend.Diouf se défend. (Icon Sport)

Par 
Publié le 20 novembre 2014 à 15h24
Mis à jour le 20 novembre 2014 à 20h25

Après 36 heures de garde à vue dans le cadre de l'enquête sur des transferts de joueurs présumés frauduleux à l’OM, Pape Diouf a livré sa vérité en conférence de presse jeudi, expliquant n'avoir "rien à (se) reprocher".

"Quand j’ai quitté le coin ou j’étais, la première chose a été de prendre une douche bouillante comme une personne violée et violentée, a déclaré l’ancien président phocéen. Dans cette affaire, on ne me reproche rien, absolument rien. En 36 heures de garde à vue, j’ai été interrogé par des policiers qui ne m’ont sorti aucun document signé de mes propres mains, aucun virement de banque, aucun document signé. Quand le juge m’a signifié la prolongation de la garde à vue, je lui ai demandé pourquoi j’étais là. «Il y a un problème qui réunit plusieurs protagonistes, il fallait les entendre tous ensemble», m’a-t-il répondu."

Celui qui fut candidat à la mairie de Marseille, mais également agent de joueurs, a ensuite raconté son arrivée à l’OM et ses rapports avec l’ancien propriétaire de l’OM, Robert Louis-Dreyfus, décédé en 2009: "Je lui ai dit que je prendrais tous les risques pour faire avancer le club, mais pas le risque pénal. Si l'argent avait été mon moteur, je ne serais pas venu à l'OM. J'ai perdu trois-quarts de mes revenus en rejoignant le club."

Le "fantasme" Nasri

Quant aux liens présumés entre le club marseillais et le grand banditisme, il reconnait "que des questions autour du banditisme m'ont été posées, évidemment. J'étais libre d'y répondre ou pas." "Je ne suis pas une balance", a-t-il ensuite martelé: "J’ai quitté l’OM il y a 5 ans, je n’accuserai personne, je ne parlerai que de moi-même. Une confrontation avec les autres protagonistes ? Mais pour dire quoi et parler de quoi ?"

Pape Diouf en dira tout de même un peu plus sur le transfert de Samir Nasri àArsenal, une transaction dans le viseur des enquêteurs: "A un moment donné, il pouvait faire valoir l'arrêt Webster, qui n'aurait fait toucher à l'OM qu'un million et demi d'euros. Il y a eu une longue discussion avec sa famille, ses agents pour arriver à ce qu'on cède le joueur à tel prix et que nous reverserions un tiers à son entourage. Le club a encaissé 16 millions, dans ses comptes, énoncés, très clairement. Et pourtant on continue à fantasmer sur son transfert." Et ce n’est peut-être pas fini.

19 novembre 2014

AFRIQUE: Militaires, coups d'État et paradoxes démocratiques

Yann Gwet est un entrepreneur et essayiste camerounais. Diplômé de Sciences Po Paris, il vit et travaille au Cameroun.

 

Le lieutenant-colonel Isaac Zida lors d'une conférence de presse à Ouagadougou le 1er novembre 2014

 

Les militaires, entend-on dans différents medias africains depuis la chute de Blaise Compaore, ne seraient pas "faits" pour gouverner. Leur priorité devrait donc être de rendre le pouvoir à qui de droit, les civils. Dans le cas du Burkina Faso, cela semble être le souhait d’une majorité de la population. Tant mieux. Mais plus généralement, et au-delà des préoccupations constitutionnelles, si l’aptitude au gouvernement n’est pas le produit de quelque déterminisme – elle ne l’est pas -, alors la question de l’exercice du pouvoir par des militaires est un débat légitime. Après tout, exige-t-on des avocats ou des médecins qu’ils renoncent à leur charge pour pouvoir briguer la magistrature suprême ? L’idée que certains, les civils, seraient "faits" (nés ?) pour gouverner et donc, implicitement, que d’autres, dont les militaires, seraient "faits" pour être gouvernés est pour le moins contestable.

Cette conception aristocratique de la démocratie est un héritage détestable de la présence française en Afrique. Sa défense acharnée, notamment par des commentateurs africains dont le fonds de commerce est la dénonciation obsessionnelle de la "Françafrique", est ironique ; anti-français dans le verbe, francophiles dans la tête ?

Des militaires ont pourtant exercé le pouvoir, en Afrique comme en Occident. Si certains ont déçu, d’autres, certes à des degrés et dans des circonstances divers, – De Gaulle, Churchill, Jerry Rawlings, Amadou Toumani Touré, Thomas Sankara, etc. – ont marqué leur époque. Il n’empêche, les militaires, en Afrique, inspirent une méfiance de principe.

Il faut bien admettre, aussi inconfortable et paradoxal que cela soit, que des coups d’État, en Afrique, ont marqué le début de transformations positives.

Cette méfiance s’explique en partie par l’association des militaires aux coups d’État. Elle révèle un rejet du coup d’État comme mode d’accession au pouvoir. En ce sens, il s’agit d’une méfiance "démocratique", dans son esprit. Cette méfiance est légitime. Mais est-elle toujours justifiée ? Les militaires Jerry Rawlings et Thomas Sankara sont arrivés au pouvoir à la faveur de coups d’État. L’un, Jerry Rawlings, fut un grand leader. L’autre, Thomas Sankara, suscita d’immenses espoirs à travers le continent.

La réalité est plus imaginative que la démocratie. Celle-ci fait ce qu’elle peut, mais elle est bien imparfaite.

Les coups d’État heurtent les principes démocratiques ; mais ces mêmes principes ont produit Hitler en Allemagne. Et il faut bien admettre, aussi inconfortable et paradoxal que cela soit, que des coups d’État, en Afrique, ont marqué le début de transformations positives. L’histoire récente du Ghana montre que le chemin vers la démocratie n’est pas nécessairement vertueux. Celle du Burkina Faso montre que de grands leaders - même si Thomas Sankara n’aura gouverné que 4 ans - peuvent émerger hors de tout cadre démocratique. Pour autant, il est difficile de légitimer le recours aux coups d’État comme mode d’accession au pouvoir. Mais alors…

Lorsqu’elle fonctionne, la démocratie est pourvoyeuse de légitimité – légitimité populaire. C’est un de ses principaux avantages. La légitimité assure une forme de stabilité et permet de produire du consensus. La démocratie, de ce point de vue, est un moyen, mais n’est qu’un moyen, de produire de la légitimité. Mais l’histoire, cette formidable emmerdeuse, montre que certains coups d’État, illégitimes au départ, ont in fine produit de la légitimité, de la stabilité et une forme de consensus. Elle semble indiquer, en somme, qu’il peut exister de "bons" coups d’État, des "coups d’état démocratiques". Si cela est vrai, l’enjeu, dès lors, est le suivant : comment reconnaître "un coup d’État démocratique" ? Autrement dit, comment, en amont, faire la différence entre Jerry Rawlings et Hissène Habré ?...

Les peuples africains veulent avant tout améliorer leurs conditions de vie. La démocratie est un instrument qui peut assurément permettre d’atteindre cet objectif. Mais le "démocratisme" est un carcan qui ne permet pas de penser la complexité des réalités politiques. L’une de ces réalités est qu’il n’y a aucune prédisposition à la (bonne) gouvernance. Une autre de ces réalités, plus troublante, semble être que des coups d’État, aussi illégitimes soient-ils, peuvent recueillir l’adhésion du peuple - exemple celui de Thomas Sankara -, et donc qu’ils ne constituent pas nécessairement des coups portés à la démocratie…

________

Yann Gwet

 

9 novembre 2014

DROIT DE REPONSE ET DE RIPOSTE A MONSIEUR DICKO HANOUNE :

 

 

NUL N’ A CHOISI SES PARENTS, bons ou mauvais  soient-ils :

 

Je n’ai pas l’habitude de descendre dans les égouts surtout avec des pseudos -abolitionnistes de clavier, mais seulement Euripide disait que : « Le silence est un aveu.  »

 

Par conséquent, je ne peux que sortir de ma réserve.

 

Monsieur Diko Hanoune, là tu es allé trop loin, je vais répondre ton torchon que cridem est à perdu son fondateur donc sa tête a pris le temps de publier. Sur ce qui est de Monsieur KANE Yahya, peut-être qu'il a commis des erreurs politiques voire des fautes lourdes politiquement parlant, mais je ne comprends pas pourquoi insulter ses enfants?

 

Le plus jeune d'entre eux Saidou yahya kane né en 1985, est plus diplômé que toi Monsieur Dicko Hanoune, je ne te parlerai pas des médecins, ingénieur et cadre de cette famille, car je te connais depuis 1983 et je connais ton court parcours scolaire.

 

En effet tu étais dans la classe de Madou Traoré à Selibaby (qui est vivant) en 5ème année à l’école 1 de Selibaby et tu étais l'un des plus nuls de ta promotion, parlant de toi, il dit souvent « il n’a rien dans le derrière ».

 

Monsieur DIKO libre à vous de ne pas être d’accord avec certains membre de ma famille, mais cela ne donne ni le droit de les insulter, ni de leur manquer le respect, moins encore s’attaquer à toute une famille.

 

Ce n’est pas parce que tu es sans famille ou que tu n’aimes pas la famille que le bon Dieu t’as donné qu’il faut s’en prendre aux grandes familles de la Mauritanie.

 

Ce qui nous distingue toi et moi ou ta famille et la mienne, c'est que, nous autres venons d'un autre univers, une famille qui a des codes et des valeurs.

 

Comme dit un proverbe : « entre l’aigle qui plane dans les airs et le poisson qui nage dans l’eau il peut y avoir une relation de bon augure ».

 

Monsieur DIKO si tu es né dans une mauvaise famille, la mauvaise caste, la mauvaise tribu, nous n’y sommes pour rien, c’est peut être au ciel qu’il faut aller déposer plainte je crois.

 

Nous avons été éduqué dans le but de réussir à l'école d'abord, puis dans la vie, nous sommes prédisposés à diriger, gouverner en un mot régner, donc ton appelle à l'UPR n’est que peine perdue, car l’UPR pour s’implanter au Guidimakha est passé par BA OUSMANE que tu traites d’imbécile et d’incompétent.

 

Je te trouve faible en plus, tu n’as pas à solliciter de l’aide pour affronter ces personnes, si tu les as dans le pantalon, tu dois prendre ton courage à deux main et descendre à Nouakchott, tu les trouveras la bas. Il est très facile de se cacher aux Minguettes, derrière son clavier et insulter les gens de gauche à droit.

 

BA OUSMANE que tu traites d’imbécile et d’incompétent est cent fois plus diplômé que toi, car c’est un sociologue qui a fait ses preuves au PNUD à kiffa, il était consultant international avant d’être secrétaire général du Ministère de commerce au temps de SIDIOCA.

 

Il est passé à des  postes de responsabilité depuis, voilà qu’aujourd’hui il a été plusieurs fois Ministre de son pays, pendant que tu galère ici en Europe à sortir des poubelles.

Heureusement ou malheureusement (pour ton cas), le ridicule ne tue pas.

 

Tu traites Mamadou yahya kane d’ivrogne, je te trouve très mal placé pour le dire, parce que je t’ai connu à Lyon, et tu as deux accidents graves à ton actif et dans quelles circonstances ?

 

Je vais me passer des détails, car je n’ai pas l’habitude de baigner dans des eaux sales, je vais rester sur le terrain du débat d’idées et d’analyse.

 

Dans votre torchon, vous dites que je vous cite : «  je vais les faire vomir, juger, pour les crimes qu’ils sont commis….bla bla……. »

Les deux questions que je me pose sont les suivantes :

 

Quels crimes ? Et comment peux-tu juger quelqu’un ? Toi qui n’as rien et qui n’es rien, à part dire que tu es abolitionniste à qui veut l’entendre.  Abolitionniste de quoi ?

 

Ce n’est pas en te planquant ici que tu vas abolir quoi que ce soit, pour combattre, lutter ou abolir l’esclavage en Mauritanie, c’est à Nouakchott qu’il faut se rendre et pas depuis Paris ou à Lyon mon cher Diko Hanoune.

 

Dans ton torchon tu poursuis que « qu’ils exercent d’énormes pression pour arrêter Diko….. » !!!, Je me demande pourquoi arrêter quelqu’un qu’on ne sait même pas qu’il existe !!!

 

Il faut arrêter de te faire passer pour quelqu’un que tu n’es pas, tu n’es qu’un minable qui se fait un nom sur les autres.

 

Je me souviens qu’en 2005 (j’ai des témoins qui sont ici en France), que tu me disais que tu étais mis sur écoute par les renseignements généraux, et je l’ai pris pour une folie passagère mais en fait elle permanente, j’en conclue que tu n’es pas rétabli de ton trouble psychiatrique, la schizophrénie est en fait incurable.

 

Pour combattre notre famille, il faut d’abord être élu ou éligible (tu n’es ni l’un ni l’autre), mais quand on n’a pas une chèvre moins encore un chez soi au Guidimakha, il est difficile, voire impossible de s’y implanter politiquement. C’est un suicide.

 

Tu es le bien venu sur l’arène politique, si tu acceptes de renoncer à ton SMIG Monsieur DIKO, tu trouveras la famille devant toi, comme d’autres avant toi.

 

J’en viens à présent au cas oumar Soumaré à qui tu ne rends pas service du tout, car l’intéressé lui-même ne s’est pas encore exprimé à présent pour accuser qui que  ce soit, tu te fais son porte-parole ou Avocat sans mandat ni compétences.

 

Monsieur SOUMARE OUMAR que je respecte beaucoup, car il fut mon professeur de science, voulait se présenter à la députation de Selibaby, ce qu’il mérite vraiment, eu égard à son attachement et son intérêt du développement de notre ville et de notre région.

 

Seulement Monsieur SOUMARE n’a pas été investi par son parti l’UPR, peu importe les raisons, en cas elles m’importent peu dans cette affaire.

 

A mon avis, qui vaut ce qu’il vaut, rien ne devrait obliger Monsieur SOUMARE à aller se faire investir par le P.R.D.R (ex P.R.D.S), bref à chacun ses choix, il faut juste les assumer après.

 

C’est important de le rappeler ici pour ceux qui connaissent un peu l’histoire de Monsieur SOUMARE.

 

Son excellence BA Ousmane et Monsieur SOUMARE sont ou étaient tous les deux du même bord politique, si je suis ton raisonnement habituel, ils devraient être dans le même sac pour Monsieur DIKO, qui les traite habituellement et avec délectation de « DES NEGRES DE SERVICES », alors qu’ils sont plutôt de vaillants travailleurs pour leurs pays, ils n’ont  ni tué, ni déporté qui que ce soit, contrairement à d’autres.

 

Comme j’ai l’habitude de dire, à chacun son « nègre de service ».

 

Ils n’ont rien fait de mal, autre que celui d’avoir fait des études, de longues études couronnées de succès et puis retourné travailler dans leur pays.

 

Monsieur DIKO, je parierai ma tête à couper, que si tu avais des diplômes comme eux tu ne resterais pas ici à faire des boulots de merde pour gagner un SMIG.

 

Tu as toujours semé la MERDE partout où tu passes, FLAM, FLERE, TPMN, AMDH, OCVIDH, COVIR etc… et bientôt chez IRA, we wate and sea

 

Ce n’est pas parce que tu n’as pas de diplôme qu’on doit avoir les boules contre ceux qui en ont, « hassidaagal hadataa naangee fuddee », nul humain ne peut empêcher le soleil de se lever autrement dit.

 

Monsieur SOUMARE était Inspecteur au sein de ministère de l’enseignement supérieur, donc un poste nominatif qu’il occupait en tant que membre du parti UPR.

Il faut savoir Monsieur DIKO, qu’en politique, c’est comme en au loto, quand on y joue, c’est soit on gagne ou on père.

 

Il s’avère que selon les résultats officiels dans la circonscription de Selibaby, Monsieur SOUMARE a été déclaré perdant. A partir de là, vous connaissez la suite. Une suite que je ne partage pas bien évidement, un rappel à l’ordre aurait peut-être suffit.

 

Mais cela ne me regarde pas du tout, ce n’est pas l’objet du débat.

 

Autre ânerie et ineptie de Monsieur DIKO, Yahya KANE n’est pas venu de Maghama mais son père qui fut l’un des premier cadi de Selibaby bien avant les indépendances, quant à yahya kane, il y naitra et y fera ses études pour devenir ensuite instituteur, avant de s’imposer pendant des décennies à ses adversaires dans l’arène politique régionale.

Sa première élection de député remonte à 1958 et sa seule défaite en 1996.

 

C’est un homme politique et je ne partage absolument pas toutes ses prises de positions, je n’ai jamais été dans le même parti politique que lui, n’ayant jamais eu de parti dans mon histoire, mais la famille reste la famille et c’est sacré, je ne permettrai pas qu’on y touche.

 

Monsieur DIKO libre à vous de critiquer l’action politique d’un homme politique mais rien, je dis bien rien ne vous permet d’insulter toute une famille pour des fautes supposées de quelques-uns. Je ne sais pas si vous avez une famille, mais je n’y toucherai pas pour des raisons d’éducation et de valeurs qui sont inculquées par ma famille.

 

Je ne parlerai pas de ta vie privée non plus, ni du reste, toi-même tu sais comme dit Claudy SEAR.

 

Autre mensonges de Monsieur DIKO Hanoune qui parle de personnes qu’il ne connait que très peu, en 1989, feu Adama DIANI n’était plus de ce monde, il est décédé entre 1980 et 82.

 

Tu essayes comme d’habitude de créer un conflit entre deux familles qui se respectent depuis la nuit des temps.

 

 Je ne sais pas pour qui tu roules ??????????? Ou, est-ce que tu es en mission  opération séduction de l’aile soninké de l’UPR?

 

Ceux- la même que tu insultais à longueur de journée sur la toile et que tu accuses de poltrons qui habitent au fond du village pour mettre à l’avant de leurs villages les basses castes comme bouclier. Sans oublier que tu les traite de mécréants et de féodaux.

 

Je vais éviter de parler de ton affaire du foyer Gorilaké où tu étais nourri logé jusqu’à ce que le statut de réfugié te soit reconnu pour ensuite te révolter en refusant de faire la cuisine.

 

En conclusion, permettez- moi Monsieur DIKO de vous dire, que essayer de vous faire de la publicité en s’attaquant à des gens que ne n’avez pas le courage de rencontrer et surtout que n’aurez pas la chance de côtoyer, car pour ex, vous êtes inexistant.

 

Je suis heureux d’avoir la famille que le bon Dieu m’a donné, jamais je la renierai au nom de quelle idéologie. Je ne suis en aucun responsable des malheurs de ceux qui  croient être mal nés.

 

Je n’irai pas jusqu’à dire que je suis fière de ma famille, car ce n’est mon fait, mais je dirai que je remercie le ciel d’être né d’une bonne famille, musulmane et honorable.

 

Je me réserve le droit de répliquer à toute autre publication qui touche ma famille.

 

 

NGaary BA

Publicité
Publicité
LE PANAFRICANISME NOUVEAU
  • Le Panafricanisme est une idée politique et un mouvement qui promeuvent et encouragent la pratique de la solidarité entre les africains où qu'ils soient dans le monde. Le panafricanisme est à la fois une vision sociale, culturelle et politique d'émancipati
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 150 111
Publicité