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LE PANAFRICANISME NOUVEAU

7 mai 2013

LA LISTE DES TORTIONNAIRES DE L´ARMÉE MAURITANIENNE DRESSÉE PAR LES FLAM

LA LISTE DES TORTIONNAIRES DE L´ARMÉE MAURITANIENNE
Cette liste fut établie en juin 1991 par des militaires libérés les 16 et 17 avril de cette même année. Ils sont les rescapés des massacres racistes organisés de novembre 1990 à Janvier 1991 par le Système ethno-fasciste de Mauritanie et son régime sanguinaire dirigé par le Colonel MAOUYA OULD SID'AHMED TAYA. Les tortionnaires concernés dans cette liste sont toujours actifs dans l'Armée Nationale, la Gendarmerie, la Garde Nationale et la Police. Seules ont changé leurs grades et les fonctions qu'ils occupaient à l'époque dans les lieux où ils ont perpétré leurs crimes.

Cette liste est loin d'être complète, car composée exclusivement de criminels et de tortionnaires ayant été personnellement identifiés par leurs victimes. D'autres ne le sont pas encore. Les enquêtes se poursuivent pour établir la liste définitive. Cette liste de tortionnaires sera complétée par les commanditaires qui occupent encore de hautes fonctions politiques, militaires et civiles en Mauritanie.

                            
Colonel Ould Taya   Colonel Ndiaga Dieng     Colonel Ely Ould Mohamed Vall

1- Colonel Maouya Ould Sid´Ahmed Taya- chef de l´Etat et du CMSN

2- Colonel Gabriel Cymper dit Djibril Ould Abdallah- ministre de l´intérieur
3- Colonel Ely Ould Mohamed Vall directeur de la sûreté nationale
4- Colonel Cheikh Ould MOHAMED SALAH Cdt de la 7ème Région Militaire. Aleg ALEG, AZLAT.
5- Lt Colonel Sid'Ahmed Ould BOILIL Cdt de la 1ère Région Militaire INAL, NOUADHIBOU, PK55
6- Commandant Dieng Ndiaga- Gendarmerie nationale
7- Commissaire Mohamed Ould Deddahi- Directeur de la sûreté d´Etat
8- Commissaire Mohamed Ould Nkerani- commissariat 2eme arrondissement- Ksar
9- Capitaine de Corvette Abderrahmane Ould YAHYA OULD KOUAR Directeur de la Marine Nationale NOUAKCHOTT NOUADHIBOU
10- Commandant Alioune Ould MOHAMED Cdt de la 5ème Région Militaire NEMA
11- Commandant Cheikh Ould ALEM Cdt du BCP Rosso TIGUINT
12- Capitaine Moctar Ould MOHAMED MAHMOUD Cdt base militaire de Jreïda J'REÏDA
13- Capitaine Mohamed MBAREK Chef de base de la gendarmerie J'REÏDA
14- Capitaine Mohameden Ould BILAL Cdt d'unité d'Intervention NEMA
15- Capitaine Mohamed Lemine Ould CHOUROUF Cdt adjoint base marine NOUAKCHOTT
16- Capitaine Ould MEGATT Directeur des transmissions NOUAKCHOTT, F'DERIK
17- Capitaine Mohamed Cheikh Ould EL HADY Directeur du BED- NOUAKCHOTT
18. Capitaine Tourad Ould BRAHIM En fonction à la DIRGENIE NOUAKCHOTT
19. Capitaine Mohamed Lemine Ould HAMA KHATTAR Adjt au chef B2 Armée J'REÏDA, NOUADHIBOU
20. Capitaine Brahim Vall Ould CHEIBANY Chef section au B2. Armée J'REIDA, NBEÏKKE
21. Capitaine Mohamed Lemine Ould MOHAMED ABDALLAH Cdt du 2è ECR F'Derik F'DERIK
22. Capitaine Sidina Ould CHEIKH BOUYA Cdt de base à Inal INAL
23. Capitaine Lobatt Ould HAMDY Cdt batterie PK55 PK55
24. Capitaine Jhehbi Ould JAAFAR Cdt S/groupement 10 PK55
25. Capitaine Ely Vall Chef B2 (Bureau de renseignement) J'REÏDA, NOUADHIBOU, F'DERIK
26. Capitaine Ahmed Salem Ould YAHYE DIRAIR NOUAKCHOTT
27. Capitaine Deddeh Ould SOUEÏD AHMED Cdt S/Groupement 15 PK55
28. Capitaine Mohamed Salem Ould KEBIROU Directeur du Génie NOUAKCHOTT
29. Capitaine Mohamed Lehbib Ould MAAZOUZ Cdt Centre Akjoujt AKJOUJT
30. Capitaine Ethmane Ould KAZA Cdt de la Base Marine NOUAKCHOTT
31. Capitaine Sidi Mohamed Ould VAÏDA Cdt des Fusilliers Marins NOUAKCHOTT
32- Capitaine Mohamed Mahmoud Ould EL MANE Direction du Génie NOUAKCHOTT-BABABE
33. Capitaine Mohamed Ould NAGI Officier Sécurité Militaire ATAR
34. Capitaine BOMBY Cdt Secteur Bir Moghrein BIR MOGHREIN
35. Lieutenant Dahah Ould CHEIKH Cdt Adjoint base J'reïda J'REÏDA
36. Lieutenant Hacen Ould MAGATT Chef de section B2 (Renseignenent) J'REÏDA
37. Lieutenant Samory Ould YOUMBABA Chef de section B2 (Renseignenent) J'REÏDA
38. Lieutenant Mohamed Abdallahi Ould BABA Ould BEY Cdt d'unité à Néma NEMA
39. Lieutenant Bakkar Ould BOUCEÏF Adjt Cdt base de J'REÏDA
40. Lieutenant Mohamed Ould ELEYOUTA Renseigenment Gendarmerie J'REÏDA
41. Lieutenant Ely Zaëd Ould M'BARECK Officier Sécurité militaire F'DERIK
42. Lieutenant Abdallahi CAMARA Officier Sécurité militaire BIR MOGRHREIN
43. Lieutenant Kaber Ould ISSA Officier Sécurité militaire AKJOUJT
44. Lieutenant Wanna Ould CHROUKHA Officier Sécurité militaire AKJOUJT
45. Lieutenant Ely Ould DAH Chef section au B2 J'REÏDA, AZLAT
46. Lieutenant Nagi Ould BILAL Cdt d'unité à Nouadhibou NOUADHIBOU
47. Lieutenant Nagi Ould MANABA Cdt le 1er ECR base NOUADHIBOU
48. Lieutenant Takhy VALL GIDEINE Officier Sécurité miltaire BCP TIGUINT
49. Lieutenant Abdallahi Ould MOHAMED MBAREK Officier Sécurité miltaire AKJOUJT
50. Lieutenant Mohameden Ould JAAFAR Officier Sécurité miltaire Ecole Militaire Inter-Armes. Atar ATAR
51. Lieutenant CHOUMADE Base marine de Nouakchott NOUAKCHOTT
52. Lieutenant Ahmed Ould GEMAA Cdt d'unité Aleg ALEG AZLAT
53. Lieutenant Ahmed Ould ABDY Cdt d'unité Aleg ALEG AZLAT
54. Lieutenant Bouh Ould HAÏMID Cdt d'unité ALEG AZLAT
55. Lieutenant Ahmedou Ould GERAGUI Cdt d'unité ? ALEG AZLAT
56. Lieutenant NAVE Officier Sécurité miltaire Aleg ALEG AZLAT
57. Lieutenant Ely Ould ALADE DIRAIR Nouakchott NOUAKCHOTT
58. Lieutenant Hacen Ould MOCTAR au BPC TIGUINT
59. Lieutenant Selkou Ould RABANY au BPC TIGUINT
60. Lieutenant Zein ould SOUEDATT au BPC TIGUINT
61. Lieutenant Mahmoud Salem Ould DEÏNE au BPC TIGUINT
62. Lieutenant Sidi Ould MOHAMED dit "Pattécone" au BCS J'REÏDA
63. Lieutenant Yezid Ould MOULAYE ELY SM B2. Nouadhibou NOUADHIBOU INAL.
64. Enseigne de Vaisseau 1ère Classe Aboubekrine Ould AHMEDOU à la DIRMAR NOUAKCHOTT
65. S-Lieutenant DAH Chef de section J'reïda J'REÏDA
66. S-Lieutenant Sidi Ould MOHAMED Chef de peleton INAL
67. S-Lieutenant Mohamed Ould VEREJOU Chef de peleton INAL
68. S-Lieutenant Mohamed Ould CHEIKH Chef de peleton BEP TIGUINT
69. S-Lieutenant Ibnou OUMAR Officier sécurité militaire au B2 J'REÏDA, EMIA
70. Enseigne de.Vaisseau. HABABA DIRMAR NOUAKCHOTT
71. Adjudant-Chef Mohamed Ould MAHMOUD Cdt de brigade Cansado NOUADHIBOU
72. Adjudant-Chef Ethman Ould BEGHOUG au BCP TIGUINT
73. . Maréchal des Logis Chef DOUMBIA Brigade maritime Nouadhibou NOUADHIBOU
74. Adjudant Sidi Ould RACHID DIRGENIE NOUAKCHOTT
75.Sergent-Chef Ahmed Ould BEIROUK 7è Région Militaire Aleg ALEG.
76.Sergent-Chef Jemal Ould MOÏLID de la 1ère Région Militaire INAL.
77.Sergent-Chef M'Barek Ould MOHAMED de la 1ère Région Militaire Base de NOUADHIBOU
78.Sergent Sidi Ould MAYOUF au BCP TIGUINT
79.Sergent Cheikh Ould HABIYE DIRAIR NOUAKCHOTT
80.Sergent KHOURY DIRAIR NOUAKCHOTT
81..Sergent Mohamed Ould TEGEGAZ 5ème Région Militaire. Néma NEMA
82.Sergent Ahmed Ould MERZOUG 7ème Région Militaire. Aleg AZLAT ALEG
83. Sergent MOHAMED AHMED Base de J'reïda J'REÏDA
84. Sergent IDOUMOU Base de J'reïde J'REÏDA
85. Sergent SIDINA (ordinaire de la ) Base de J'reïde J'REÏDA
86.Sergent Brahim Ould MOHAMED 2ème Région Militaire. F'Dérik F'DERIK
87.Sergent ABDEL WEDDOUD à la batterie 105 PK55
88.Sergent Abdoul MOULLEANE à la batterie 105 PK55
89.Sergent Cheikh El Avia Ould MOHAMED VALL au BCP TIGUINT
90.Sergent CHEIKH AHMED au BCP TIGUINT
91. Sergent SID' AHMED au BCP TIGUINT
92.Sergent Dah Ould TIEKOURE au BCS J'REÏDA
93. Caporal Cheikh Brahim Ould MAHMOUD au BCP TIGUINT
94. Caporal Salek Ould AMAR au BCP TIGUINT
95. Caporal Moctar Ould HACEN au BCP TIGUINT
96. Caporal Sidatty Ould SIDI MOHAMED au BCP TIGUINT
97. Caporal Chekroud Ould BILAL de la 1ère Région Militaire NOUADHIBOU
98. Caporal Mohamed Mahmoud de la 1ère Région Militaire INAL
99. Caporal Maouloud de la base de J'reïda J'REÏDA
100. Caporal Tetar Ould KILAB de la base de J'reïda J'REÏDA
101. 1ère Classe Mohamed Ould ABEÏD de la 5ème Région Militaire NEMA
102. 1ère Classe Khalidou SARR de la 7ème région Militaire AZLAT; ALEG
103. 1ère Class4 Abïdy Ould AHMED de la 7ème région Militaire AZLAT; ALEG
104. 1ère Classe Alioune Ould HAÏMOUD de la 7ème région Militaire AZLAT; ALEG
105. 1ère Classe Salek Ould SOUEÏD AHMED de la base de J'reïde J'REÏDA
106. 1ère Classe Mohamed Ould BILAL de la base de J'reïda J'REÏDA
107. 1ère Classe O'Mar Ould M'BAREK de la base de J'reïda J'REÏDA
108. 1ère Classe M'Barek Ould SOULEYMANE de la 1ère Région Militaire NOUADHIBOU
109. 1ère Classe Idoumou Ould MOHAMED MAOULOUD de la 1ère Région Militaire NOUADHIBOU (base)
110. 1ère Classe Boïdide Ould BOUKHARY de la 1ère Région Militaire NOUADHIBOU (base)
111. 1ère Classe Mohamed Ould MOUTAKHAMBAR de la 1ère Région Militaire NOUADHIBOU (base)
112. 1ère Classe Lehneyin Ould CHEIBANY du BCP TIGUINT
113. 2ème Classe Mohamed Deîda Ould MOHAMED de la 7ème Région Militaire AZLAT, ALEG
114. 2ème Classe Yoube Ould N'DEYE de la 7ème Région Militaire AZLAT, ALEG
115. 2ème Classe Nasrdine Ould M'BAREK de la 7ème Région Militaire AZLAT, ALEG
116. ème Classe Zeïdane Ould AHMEDOU de la 7ème Région Militaire AZLAT, ALEG
117. 2ème Classe Mohamed Ould NAVE de la 5ème Région Militaire NEMA
118. 2ème Classe Abel Weddoud Batterie 105 Nouadhibou PK55
119. 2ème Classe Abdallahi Ould MOHAMED SALEM Batterie 105 Nouadhibou PK55
120. 2ème Classe Souleymane Ould ELYATT de la 1ère Région Militaire. Nouadhibou INAL
121. 2ème Classe Youba DIA de la 1ère Région Militaire. Nouadhibou INAL
122. 2ème Classe Mohamed Salem Ould MOHAMED SALEM de la 1ère Région Militaire. Nouadhibou INAL
123. 2ème Classe Kattra Ould SALEK de la 1ère Région Militaire. Nouadhibou INAL
124. 2ème Classe Menaha Ould M'REYZIG de la 1ère Région Militaire. Nouadhibou NOUADHIBOU (base)
125. Inspecteur Mohamedine DIOP Inspecteur de police NOUADHIBOU
126. Adjudant Dah Ould ELEYE Adjudant de police NOUADHIBOU
127. Adjudant Salek Ould LAGHDAF Adjudant de police NOUADHIBOU
128. Brigadier Abdallahi Ould GUEDIE Brigadier de police NOUADHIBOU
129. Adjudant Abdi Ould MAMOUDE 7è Région Militaire Aleg ALEG.
130. Sergent-Chef Mohamed VALL 5ème Région Militaire Néma NEMA
131.Sergent- Chef Ahmed Ould SIDINE au BCP TIGUINT
132-Lieutenant Ghali Ould Souvi- Garde nationale
133- Lieutenant Ahmed Ould Abeid- Garde nationale
134- Lieutenant Mohamed Ben Mahli Garde nationale
135- Adjudant-chef Mohamed Ould Boubali-Garde nationale
136- Brigadier-chef Mohamed Ould Teïb- Garde nationale
137- Brigadier-chef Mohamed Ould Veth- Garde nationale
138- Commissaire Abass- direction de la sûreté de l´État.
139- Commissaire Cheikh- commissariat de Kaëdi
140- Commissaire Saleck- Commisssariat central de Nouakchott
141- Inspecteur Sidi Baba Fall- Direction dûreté de l´État- Nouakchott.
142- Gendarme 4eme échelon Lebatt Ould Mohamed- Etat major Gendarmerie
143- Gendarme 2 échelon Bah Ould Mbediouck- Etat major Gendarmerie
144- Maréchal de logis Zaki Haïdari- Etat -major Gendarmerie.


Ceux qui sont morts,
Ceux qui ont souffert,
Ceux qui sont diminués
Ceux qui sont humiliés
Ceux qui pleurent leurs fils, pères, cousins, oncles,
Nous interpellent.
Nous n´avons pas le droit d´oublier.
La Communauté négro-mauritanienne n´oubliera jamais.

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7 mai 2013

LA CHUTE DE KADDAFFI: LA LIBYE TOUJOURS SANS AUTORITÉ POLITIQUE CENTRALE

Libye: des hommes armés maintiennent le siège de deux ministères

Des miliciens réclamant une « épuration » de l’administration ont encerclé le ministère des Affaires étrangères libyen, à Tripoli, ce dimanche 28 avril.
Des miliciens réclamant une « épuration » de l’administration ont encerclé le ministère des Affaires étrangères libyen, à Tripoli, ce dimanche 28 avril.
REUTERS/Stringer
Par RFI

En Libye, la pression monte contre le gouvernement d'Ali Zeidan. La loi d'exclusion politique a été adoptée dimanche par le congrès sous pression depuis des mois. Mais les hommes armés qui encerclaient plusieurs ministères pour que la loi passe sont toujours là et certains d'entre eux demandent désormais la démission du Premier ministre Ali Zeidane et de son gouvernement.

Malgré l’adoption de la loi d’exclusion politique, plusieurs ministères sont encore encerclés par des groupes d’hommes armés. Ceux-ci, une trentaine devant le ministère des Affaires étrangères, disent être d’anciens combattants.

Accompagnés d’une vingtaine de pick-up montés de canons antiaériens, ces hommes qui refusent le qualificatif de « miliciens » insistent sur l’aspect pacifique de leur mouvement.

Dimanche, dans la nuit, des négociations ont eu lieu entre plusieurs groupes d’anciens combattants, pour demander le départ du Premier ministre Ali Zeidan et de son gouvernement.

Un des dirigeants du conseil opérationnel des révolutionnaires libyens confirmait à demi-mot son intention de voir Ali Zeidan quitter le pouvoir. Selon lui, le Premier ministre a laissé trop de partisans de l’ancien régime à des postes à responsabilité. Il a aussi laissé entendre qu’il maintiendrait la pression jusqu’à un changement de gouvernement.

7 mai 2013

Exploitation forestière: l’ONG Global Witness dénonce les «permis de l’ombre» en Afrique

Exploitation forestière: l’ONG Global Witness dénonce les «permis de l’ombre» en Afrique

Le gouvernement de RDC veut davantage encadrer l'abattage et le commerce du bois.
Le gouvernement de RDC veut davantage encadrer l'abattage et le commerce du bois.
Greenpeace/DR
Par Paulina Zidi

Les efforts de l’Union européenne pour lutter contre la déforestation en Afrique ne servent à rien si le problème de la corruption n’est pas rapidement pris en compte, selon l’ONG Global Witness. Dans un rapport, paru le 30 avril 2013, elle fait un état des lieux sans concession de l’échec des mesures mises en place pour lutter le trafic de bois illégal dans quatre pays africains : le Cameroun, la RDC, le Ghana et le Liberia.

« Dans le domaine forestier, quand on ferme la porte à la corruption, elle revient par la fenêtre », dès les premières lignes du rapport intitulé L’exploitation forestière de l’ombre de Global Witness, le ton est donné. L’ONG britannique déplore la situation de l’industrie forestière en Afrique, notamment au Cameroun, en RDC, au Ghana et au Liberia, et s’inquiète de ce qu’elle nomme « la crise des permis forestiers ».

Ces dernières années, des efforts ont été faits pour tenter de protéger plus efficacement les forêts africaines en luttant notamment contre la surexploitation et l’importation de bois illégal. C’est notamment le cas du Règlement Bois de l’Union européenne entré en vigueur en mars dernier qui renforce les contrôles sur l’importation de marchandises illégales. Et plus spécifiquement, l’Union signe ou négocie avec plusieurs Etats exportateurs de bois des Accords de Partenariats Volontaires (APVs) qui impliquent des réformes profondes dans la gouvernance du secteur forestier.

« Les permis de l’ombre »

Des mesures qui n’ont pas prouvé, pour Global Witness, leur efficacité en partie à cause de la corruption qui gangrène les autorités chargées des questions forestières. Le constat est le même dans les quatre pays concernés par le rapport : les permis qui sont censés garantir la légalité du bois sont pour certains trafiqués, devenant ce que Global Witness appelle les « permis de l’ombre ». Des entreprises fraudeuses ont déjà trouvé une parade pour contourner la règle et elles soudoient les administrations locales pour obtenir de petits permis accordés aux compagnies nationales et passer ainsi au travers des mailles des contrôles douaniers et fiscaux.

« Il s’agit d’une tendance très inquiétante, des compagnies forestières entrent en collusion avec des fonctionnaires corrompus pour contourner les lois destinées à les empêcher de décimer les forêts et d’abuser ceux qui y vivent, explique Alexandra Pardal, responsable des campagnes européennes à Global Witness. Cela compromet les efforts internationaux qui visent à réguler le commerce international ». Les conséquences environnementales sont alors désastreuses. Alors que les permis artisanaux doivent garantir une exploitation humaine des ressources forestières afin de satisfaire des besoins locaux, ils sont détournés et des grandes entreprises déforestent à coup d’engins industriels théoriquement interdits.

Des milliards d’euros de marchandises illégales

En 2011, plus de 12 milliards d’euros de bois importés en Europe présenteraient un haut risque d’illégalité, selon l’organisation. « La quasi-totalité du bois issue des forêts tropicales comporte un risque d’exportation illégale et doit être particulièrement contrôlée. S’il y a la moindre suspicion, il ne faut pas y toucher », ajoute Alexandra Pardal. Les conséquences locales de ces abus sont catastrophiques. Par exemple, en RDC, qui est le deuxième pays forestier au monde, près de 40 millions de Congolais dépendent de ce secteur. Des populations chassées de leurs terres par de grands groupes industriels et donc dépossédées de leur principale source de revenus.

En avril, l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace avait alerté sur la cargaison d’un bateau en provenance de RDC. Pour l’organisation, ces 40 m³ de bois bloqués dans le port belge d’Anvers suscitaient bien des interrogations. Et effectivement, même si l’exploitant possédait bien un permis en règle, il y avait de sérieux doutes sur son attribution, selon la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES). Même scénario quelques semaines plus tôt en France, à Nantes, cette fois-ci c’est Global Witness qui avait enquêté sur un navire en provenance du Liberia. L’ONG affirmait que le bois venait de concessions dont les permis d’exportation avaient été gelés au milieu de l’année 2012. Global Witness qui rappelle que 20% à 40% du commerce mondial de bois restent d’origine frauduleuse.

6 mai 2013

LE NAZISME A FAIT PLUS DE MORT EN ALLEMAGNE QUE L'ISLAMISME DEPUIS 30 ANS.

Beate Zschäpe, la néonazie silencieuse

Beate Zschäpe, la néonazie silencieuse

© Reuters

PORTRAIT - Elle est jugée lundi dans l'un des plus grands procès de l'après-guerre en Allemagne.

L'INFO. Uwe Böhnhardt, 34 ans et Uwe Mundlos, 38 ans, faisaient "partie de la famille", a assuré Beate Zschäpe aux enquêteurs. En réalité, ces deux hommes qui se sont donné la mort le 4 novembre 2011, étaient ses simples acolytes, ses compagnons du crime. La jeune femme sera donc seule, ou presque, sur le banc des accusés dans le procès d'une des séries meurtrières les plus sanglantes de ces dernières décennies.

Elle se terre dans le silence. Beate Zschäpe, 38 ans, qui encourt une lourde peine de prison, doit répondre de sa participation présumée à neuf meurtres xénophobes entre 2000 et 2006, plus celui d'une policière en 2007. Elle est également soupçonnée d'être impliquée dans deux attentats contre des communautés étrangères et quinze braquages de banque. L'un de ses avocats a d'ores et déjà fait savoir qu'elle ne comptait pas s'exprimer sur les faits reprochés alors qu'elle est murée dans le silence depuis un an et demi.

Beate Zschäpe, la néonazie silencieuse

© Reuters

"La fiancée nazie". 8 novembre 2011. Une femme brune, aux traits juvéniles derrière de fines lunettes, se présente au commissariat de la ville de Zwickau, en ex-Allemagne de l'Est. "Je suis celle que vous cherchez", indique-t-elle simplement. Beate Zschäpe, surnommée "la fiancée nazie", met ainsi un terme à près de quatorze années de vie clandestine durant lesquelles, avec deux néonazis, elle a participé à une série de meurtres. La cellule néonazie qu'elle avait créé Clandestinité national-socialiste (NSU) est enterrée.

Elle se fait appeler Lisa. Pendant des années, cette femme originaire de l'ex-RDA a joué la voisine polie, volontiers considérée comme "une bonne âme". Très loin de l'image d'une militante néonazie nostalgique du IIIe Reich. "C'était une sorte de grande sœur (...) un être au grand cœur", a raconté sa voisine à la télévision. Une amie qui lui ment toutefois des années durant en se faisant appeler Lisa.

Beate Zschäpe, la néonazie silencieuse

© Reuters

Une relation ambigüe. Le Parquet fédéral allemand estime qu'elle a joué "un rôle dominant" dans le trio, assurant "le lien émotionnel" entre eux. D'abord en couple avec Uwe Mundlos, elle entame ensuite une liaison avec Uwe Böhnhardt. Elle gère l'argent qui provient des braquages qu'ils commettent ensemble, fait la cuisine. Elle organise la location des appartements dans lesquels le trio se cache, dont le dernier, rue du Printemps à Zwickau, dans le sud-ouest du pays.

Elle a connu une enfance chaotique. Sa mère, Annerose Apel, a accouché de Beate sans avoir su qu'elle était enceinte. Son père est vraisemblablement un Roumain qui a toujours refusé d'endosser cette paternité. Durant les trois premières années de sa vie, l'enfant changera trois fois de nom pour finir par prendre celui du deuxième mari de sa mère. Lorsqu'elle se rend à la police, sa mère et sa grand-mère ne l'ont pas vue depuis plus d'une décennie.

Elle passe tous ses étés dans le camping d'une île allemande en mer Baltique. Des images tournées pour un documentaire en 2011 montrent Beate Zschäpe, qui vit pourtant dans la clandestinité, participer à un cours d'aérobic au milieu des vacancières en maillot de bain.

Formée à l'horticulture. Personne ne semble l'avoir jamais entendu tenir des propos racistes. Adolescente dans l'ancienne RDA qui subit de plein fouet le choc économique de la Réunification, Beate Zschäpe s'est pourtant engagée dès l'âge de 20 ans dans les milieux néo-nazis.

La jeune femme fait la connaissance de Mundlos et Böhnhardt au début des années 90 dans un centre de loisirs pour jeunes. Après une formation d'horticulture, elle alterne petits boulots et longues périodes de chômage. Elle participe aussi à des défilés d'extrême droite. Très vite, le trio se radicalise et s'arme. Leur vie bascule en 1998 lorsque, repérés par les renseignements intérieurs, ils passent dans la clandestinité. La jeune femme rompt alors tout lien avec ses proches.

Leur macabre série. Le bilan humain de ce trio est lourd : huit citoyens turcs ou d'origine turque et un Grec sont abattus entre le 9 septembre 2000 et le 6 avril 2006. A chaque fois, les meurtres sont commis dans des cafés Internet, des boutiques de fruits et légumes, des snacks de kébabs, à travers tout le pays et toujours avec la même arme. Mais au début, la police n'explore sérieusement la piste xénophobe.

L'affaire sera finalement élucidée en novembre 2011... par hasard. Des policiers retrouvent dans une caravane les corps de Böhnhardt et Mundlos, qui ont préféré mourir plutôt que de se rendre à la suite d'un braquage raté. Quelques heures après, Beate Zschäpe met le feu à leur appartement. Elle se rendra quatre jours plus tard.

Beate Zschäpe, la néonazie silencieuse

© Reuters

Ces crimes ont choqué l'opinion. Au cours de ce procès qui démarre lundi, la Cour devra notamment répondre à deux questions qui hantent l'Allemagne depuis la révélation de l'affaire : comment ces trois néo-nazis dans le collimateur des services de renseignements intérieurs dès la fin des années 90, ont-ils pu vivre si longtemps sans jamais être inquiétés ? Et comment une série de meurtres de petits commerçants immigrés a-t-elle pu rester inexpliquée pendant plus d'une décennie ?

C'est seulement en avril que l'Allemagne s'est officiellement excusée à l'ONU pour les erreurs commises durant l'enquête. Le pays a reconnu que ces meurtres racistes "ont été sans le moindre doute l'une des plus graves atteintes aux droits de l'Homme de ces dernières décennies en Allemagne".

5 mai 2013

LES FLAM: SUR LE CHEMIN DU RETOUR

Qu’est que les FLAM ont dit au président de la République ? - [PhotoReportage]

Le Vice-président desFlam (Force de libérations africaines de Mauritanie, Ibrahima Mifo Sow, accompagné deMamadou Wane, membre du Bureau Exécutif National chargé de la jeunesse et des droits de l'homme, a été reçu le 28 avril 2013, en audience parMohamed O/ Abdel Aziz, Président de la République. Les responsables des Flamont aussi entamé un processus de rencontre avec d’autres acteurs politique nationaux. 

Après ces différents entretiens, le vice président des FLAM a animé une conférence de presse, samedi 04 mai à Nouakchott. Thème de cette conférence. « Le redéploiement de FLAM en Mauritanie. » 

Au cours de cette conférence, les responsables l’organisation encore en exil, ont annoncé le retour de leur président Samba Thiam en Mauritanie dans trois ou quatre mois.

La première question posée a Ibrahima Mifo Sow ; « vous avez rencontré le président de la République, qu’est-ce que vous luis avez dit et que vous a-t-il dit ? » 

Sa réponse : « Nous avons discuté de la situation nationale. Par rapport à la lutte contre la corruption, nous avons dit au chef de l’Etat que c’est une action salutaire mais que cette lutte doit être juste et impartiale et non une arme politique pour punir les adversaires et récompenser les amis. C’est un point de consensus. Par rapport à la lutte contre le terrorisme, nous avons dit que c’est un fléau international qui doit être combattu. » 

Mais « l’aspect le plus important » discuté au cours cet audience, selon le vice-président des FLAM est « le règlement de la question du passif humanitaire. » Ainsi, il a dit « Nous avons dit au chef de l’Etat que « par rapport a cette question, il y a deux aspects, des aspects que nous apprécions et d’autres que nous condamnons. 

Nous apprécions le retour organisé des déportés car nous nous sommes battus énergiquement pour qu’ils ne reviennent à la sauvette. Mais nous regrettons qu’ils reviennent et qu’ils restent à la lisière de leurs villages, privés de leurs terres ancestrales. C’est une implorante réserve que nous avons formulé au président de la République. 
» 


Par rapport au volet des tueries et autres exactions du passif humanitaire, nous avons proposé un règlement en trois phases. La réparation matérielle et financière d’abord ; Ensuite, il faut que la justice puisse connaître de ces crimes. Et enfin, entre nous, nous pouvons décider si c’est nécessaire de nous pardonner. Mais le pardon doit intervenir au bout de la chaîne, au bout du processus. »

Pendant l’audience, il a été question aussi « des préoccupations des Flam. » « Nous allons revenir en Mauritanie, nous avons de préoccupations de sécurité, de liberté de mouvement, d’action…on a tous en mémoire que les militants des FLAM ont été emprisonnés, tués persécutés, déportés..S’ils doivent revenir il faut que leur sécurité soit assurée et c’est la responsabilité de l’Etat. Mais dans tous les cas nous reviendrons » a dit Ibrahima Mifo Sow.

Réponse du président de la République cité par le vice président des FLAM ; « EnMauritanie, il y a la liberté d’expression, les gens peuvent s’organiser et mener leurs actions librement. »

Le vice président des FLAM a ajouté ; « certains sont allés trop vite en besogne en disant que peut être comme nous avons été reçus rapidement, il y aurait un marché entre nous et le chef de l’Etat. Nous sommes parmi ceux qui ont le lus combattu le président Ould Abdel Aziz. Je le rappelle, nous nous sommes opposés au coup d’Etat. Mais les partis politiques ont accepté d’aller aux urnes contre lui ; Si la compétition a été juste, il faut accepter que ceux qui ont gagné exercent leur mandat ; S’ils se détournent de ce mandat, il faut les combattre. »

Le vice président a déclaré que « les FLAM ne peuvent s’aligner sur le présidentOuld Abdel Aziz ou les partis politiques traditionnels» Pourquoi ? 

Réponse du vice-président ; « Plusieurs acteurs politiques sont préoccupés par un agenda électoraliste. Nous, nous n’avons pas encore ce souci. Ce n’est pas notre préoccupations prioritaire, notre préoccupation prioritaire c’est l’existence de ce pays en tant que pays unis, notre préoccupations c’est la libération des esclaves, la reconnaissance de la diversité nationale…. » 

Il a ajouté « l’esclave qui n’est pas reconnu entant qu’être humain et le négro-africain qui ne participe a aucune décision, qui n’a aucun pouvoir, ni économique, ni politique, ni civil, ni militaire, comment peut-il aller a armes égales avec l’autre. Il faut d’abord que ce problème soit réglé pour que les élections puissent être libres. »

Que vont devenir les FLAM, une fois installées en Mauritanie 

Réponse de Ibrahima Mifo Sow : « Nous sommes FLAM pour le moment, nous allons rencontrer les mauritaniens et leur proposer notre projet de société. »

Khalilou Diagana

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4 mai 2013

L’HYMNE NATIONAL, L’HYMNE DE LA VICTOIRE ( LE DITANYE) DU BURKINA FASO

L’HYMNE NATIONAL, L’HYMNE DE LA VICTOIRE ( LE DITANYE)

 

I. Contre la férule humiliante il y a déjà mille ans

La rapacité venue de loin les asservir il y a cent ans

Contre la cynique malice métamorphosée

En néocolonialisme et ses petits servants locaux

Beaucoup flanchèrent et certains résistèrent

Mais les échecs, les succès, la sueur, le sang

Ont fortifié notre peuple courageux

Et fertilisé sa lutte héroïque.

REFRAIN

Et une seule nuit a rassemblé en elle l’histoire de tout un peuple

Et une seule nuit a déclenché sa marche triomphale

Vers l’horizon du bonheur une seule nuit a réconcilié

Notre peuple, avec tous les peuples du monde

A la conquête de la liberté et du progrès.

La Patrie ou la mort nous vaincrons.

II. Nourris à la source vive de la révolution,

Les engagés volontaires de la liberté et de la paix

Dans l’énergie nocturne et salutaire du 4 août

N’avaient pas que les armes à la main mais aussi et surtout

La flamme au cour pour légitimement libérer

Le Faso à jamais des fers de tous ceux qui,

Çà et là en polluaient l’âme sucrée

De l’indépendance de la souveraineté

III. Et séant désormais en sa dignité recouvrée

L’amour et l’honneur en partage avec l’humanité

Le peuple de Burkina chante un hymne à la victoire

A la gloire du travail libérateur, émancipateur

A bas l’exploitation de l’homme par l’homme,

Hé ! en avant pour le bonheur de tout homme

Par tous les hommes aujourd’hui et demain

Par tous les hommes ici et pour toujours.

IV. Révolution populaire nôtre, sève nourricière

Maternité immortelle de progrès à visage d’homme

Foyer éternel de démocratie consensuelle

Où enfin l’identité nationale a droit de cité

Où pour toujours l’injustice perd ses quartiers

Et où des mains des bâtisseurs d’un monde radieux

Mûrissent partout les moissons des voux patriotiques

Brillent les soleils infinis de joie. 

La Patrie ou La mort Nous Vaincrons

4 mai 2013

De la permanence de la question nationale

De la permanence de la question nationale 
 
 Qu’il me soit d’abord permis de remercier l’Avomm et sa présidente Rougui DIA  de me faire encore une fois l’honneur de m‘inviter à cette journée commémorant le terrible traumatisme de la déportation des négro-mauritaniens. C’est pour moi une émotion particulière que de me retrouver dans cette salle, dix ans après avoir, pour la première fois, tenu ici une conférence pour implanter l’AJD alors naissante
 
C’est certainement un clin d’œil du destin que de me retrouver aujourd’hui à coté de Hamdou Rabby SY, car c’est avec lui que j’avais animé cette conférence il y a dix ans… C’est dire le plaisir que j’ai à servir cette grande organisation qu’est l’Avomm en compagnie des illustres sommités qui sont à mes cotés.  
  
Cela étant dit, je me propose modestement de vous entretenir de la permanence de la question nationale en Mauritanie, au risque de donner l’impression de patauger dans une certaine banalité thématique. Mais je n’aurais pas été moi-même, ni en cohérence avec la vérité politique qui préside à mon engagement militant, si je contournais cette question centrale de la construction nationale pour envisager l’exposé de questions périphériques ou conjoncturelles... Car je pense profondément, qu’au-delà de sa centralité, la question de la cohabitation des différentes communautés ethniques en Mauritanie a ceci de définitivement impactant pour la Nation, qu’elle n’est pas conjoncturelle mais structurelle. Et c’est cela qui rend sa résolution urgente et même vitale. 
  
La déportation de nos compatriotes noirs en 1989 vers le Sénégal et le Mali que nous commémorons aujourd’hui, révèle en arrière-plan un projet vieux comme le pays, jalousement entretenu par les différents régimes qui se sont succédé à la maison brune. Il ne s’agit pas seulement d’un banal déplacement de populations, mais de quelque chose de bien imaginé, et qui s’adosse sur une planification qui dépasse le seul cadre de la déportation. Le régime de Taya, en procédant à cette déportation, nourrissait le secret espoir d’avoir actionné une des dernières étapes d’un plan global aux allures de génocide. Ceux qui rechignent à employer ce terme au profit de l’euphémisme de « passif humanitaire » jouent à cache-cache avec l’Histoire. Car le projet de de-négrification de la Mauritanie ne souffre d’aucun scepticisme, au regard des différentes tentatives politiques de réinventer un pays exclusivement arabe au bénéfice de la seule composante maure du pays. Il n’y a qu’à interroger notre histoire politique récente et les évènements qui l’ont emmaillée pour s’en convaincre. Comment interpréter sinon, les évènements de 1966, ceux de 1979, ceux de 1986, ceux de 1989, 1990 et 1991 ?  Et comment interpréter aujourd’hui cet enrôlement raciste qui tente d’établir un génocide biométrique écartant de la nationalité le maximum de noirs possibles ?  En vérité, de mémoire de citoyen, jamais projet n’a été aussi rigoureusement suivi en Mauritanie. Si dans ce pays les problèmes de développement posent souvent la question du suivi des projets qui y sont initiés, il y a au moins un projet qui n’a pas souffert de ce mal atavique de nos gouvernants successifs, c’est celui de la construction nationale sur une base exclusivement arabe et profondément anti-africaine. La sortie de la CEDEAO contre toute logique, et contre les intérêts même de la Mauritanie et de nombre de ses commerçants, n’est intelligible que par la permanence de ce projet et son placement comme prioritaire sur tout le reste ! On avait l’habitude qu’en Mauritanie un projet n’aboutisse pas faute de suivi ou parce qu’il a été détourné. Celui-là semble au contraire tenir tellement  à l’establishment qu’il  na l’air de  souffrir d’aucune négligence de la part de ceux qui ont charge de le mener à bout. 
  
Face à cette réalité politique, quelle attitude recommander aux partis et mouvements progressistes?  La configuration des tiraillements politiques en Mauritanie semble aujourd’hui se cristalliser essentiellement autour d’un duopole qui semble plus préoccupés par les questions institutionnelles et de mécanique de pouvoir que par les problèmes de fond qui reposent la question nationale comme point de départ à toute entente sérieuse.  Le pôle de la COD plus visible au sein de l’opposition et qui donne le change à la majorité présidentielle semble privilégier la logique de l’alternance au pouvoir là où nous avons la faiblesse de penser qu’il faut proposer plutôt une alternative au système. 
  
Il appartient aux partis, mouvements et organisations progressistes qui ont en commun cette analyse qui replace au centre du débat la prééminence de la question nationale, d’occuper ce boulevard déserté par les pôles plus visibles sur la scène.  L’Ajd-mr a certainement un rôle important à jouer dans cette nouvelle dynamique, avec ses partenaires naturels.  Recentrer le débat sur l’essentiel, pour ne pas dire sur le vital, est une impérieuse nécessité. La Mauritanie se sentirait trahie par ses enfants si tous désertaient la question essentielle de la construction d’une nation arc-en-ciel pour des questions politiquement plus confortables, parce que moins lourdes à porter.  Et dans cette exigence, les négro-africains, bousculés par de nouvelles provocations, sont en droit de piaffer d’impatience.  Dans un pays où ils s’estiment citoyens à part entière, ils en ont marre de continuer à être regardés comme des citoyens entièrement à part.  Le droit à la différence que nous appelons de nos vœux pour établir cette citoyenneté non discriminante pour les noirs n’a d’ailleurs de sens, que s’il a vocation à aboutir au droit à l’indifférence, dans une Mauritanie où l’épiderme ne sera plus ni un avantage, ni un inconvénient, mais un banal phénotype non monnayable politiquement.
 
Bocar Oumar BA,

Secrétaire National de l’AJD/MR en charge de la Diaspora

Bruxelles, le 27 avril 2013

© AVOMM  2013

3 mai 2013

A qui les terres en Afrique ?

C’est un phénomène qui existe depuis une petite dizaine d’années. Il s’amplifie considérablement aujourd’hui. Oui, l’acquisition de terres africaines par des pays étrangers devient une opération courante.

Que cela implique-t-il ? Bonne ou mauvaise nouvelle, pour un continent dont le secteur agricole reste le secteur dominateur ?

 

D’aucuns parlent d’exploitation à outrance. D’autres, carrément de néo-colonialisme. A l’inverse, certains y voient une formidable opportunité pour les pays africains de connaître une modernisation agricole. Quoiqu’il en soit, la question de l’acquisition des terres en Afrique, par des Etats, des entreprises, des fonds d’investissement étrangers, ne laisse personne indifférent.

En 2009, selon l’International Land Coalition, ce ne sont pas moins de 200 millions d’acres de terres vendues à travers le monde, dont 64% sur le continent africain.

Qui vend ? Qui achète ? Pourquoi ?

 Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite, la Chine, Le Qatar, l’Inde, le Koweït et la Corée du Sud sont les pays les plus actifs dans cette nouvelle pratique. Par exemple, l’entreprise Sud Coréenne Daewoo a récemment acquis 1,3 million d’hectares à Madagascar. Madagascar justement, en compagnie du Ghana, du Soudan, de l’Ethiopie, et du Mali, fait parti des 5 pays où ce nouveau genre de transactions a le plus souvent cours. A eux 5, ils représentent  2,5 millions d’hectares vendus.

Les intérêts des pays étrangers sont multiples. Lorsque ce sont les Etats qui investissent, c’est principalement pour répondre au souci d’insécurité alimentaire. L’explosion démographique de certains pays (Inde, Corée du Sud) rend la satisfaction totale des besoins alimentaires, difficile à atteindre. L’exiguïté d’autres pays (Qatar, Koweït) rend d’emblé, la production agricole insuffisante, voire quasi-nulle.

Ces acquisitions foncières peuvent également se faire pour la seule spéculation financière.

En réalité, selon la Banque Mondiale, 21% des achats de terres en Afrique, en 2009, ont été réalisés dans le but de produire des biocarburants. Oui, les biocarburants sont la principale raison des acquisitions massives des terres en Afrique. Ce qui fait dire, d’ailleurs, à certains spécialistes du sujet, que l’Afrique est devenue le Moyen-Orient des biocarburants.

Que gagnent les pays africains ?

Dans un premier temps, la vente de terres apporte un avantage financier aux autorités. Souvent, ces acquisitions se font également avec l’assurance qu’en contrepartie, des infrastructures seront construites.

Lorsque l’acquisition des terres s’effectue dans le l’idée d’une production agricole, alors, l’Afrique a potentiellement, beaucoup a y gagner. Tout d’abord : des emplois. Le faible coût de la main-d’œuvre locale, combiné à la connaissance de la terre, font de l’agriculteur autochtone un travailleur prisé par les entreprises étrangères, y compris les entreprises chinoises, pourtant habituées à l’utilisation de leur propre main-d’œuvre. Au-delà des emplois, l’avantage primordial reste le possible transfert de technologie. Un savoir-faire humain et technique, plus moderne et susceptibles d’améliorer la productivité agricole en Afrique. In fine, ce transfert de compétences humaines et techniques pourrait éventuellement entraîner un bouleversement dans les circuits de l’agro-business : Et si les pays africains pouvaient, grâce à cela, assurer eux-mêmes, la transformation de leurs produits agricoles ? Qu’en serait-il alors d’un pays comme la Côte d’Ivoire, premier exportateur mondial de cacao ? Serait-il en mesure de produire, à terme, son propre chocolat ?

On en est loin. Mais cette perspective est alléchante.

Qu’en est-il réellement ?

 Récemment, les habitants de la vallée de la rivière Tana, au Kenya, se sont opposés aux pouvoirs publics après que ceux-ci aient accordé au Qatar l’exploitation de 40 000  hectares de terres cultivables. Le tout, en échange de la construction d’un port. Cet exemple, qui n’en est qu’un parmi bien d’autres, est révélateur de la manière avec laquelle les populations africaines accueillent ces nouvelles initiatives.

A l’automne 2008, le président malgache, M.Ravalomanana, est contraint à la démission suite à la protestation populaire liée à la vente de 1,3 millions d’hectares à Daewoo, citée plus haut.

S’il existe de telles oppositions, c’est parce qu’en réalité, l’acquisition de terres dessert considérablement les populations. Les terres vendues sont souvent exploitées, au préalable, par des paysans. A leur vente, si l’entreprise poursuit la production agricole, ou entame la production de biocarburants, elle est susceptible d’embaucher les anciens exploitants. Cela dit, bien souvent, les emplois créés sont nettement inférieurs au nombre initial des exploitants de la terre en question, avant acquisition. Lorsque la terre est acquisition en vue de la simple spéculation : aucun emploi n’est créé.

Quelque soit l’issue, l’achat des terres africaines entraine de nombreux mouvements de population, qui commence –seulement maintenant- à inquiéter l’ONU et autres organisations internationales. Ces déplacements des populations rurales vers les zones urbaines ne font que mettre plus en avant encore cette nouvelle pauvreté liée au chômage massif dans l’agriculture.

La vente de terre : une aberration ?

 Comment cela est-il possible ? A leur où les adeptes de Malthus fleurissent à nouveau pour nous expliquer que, compte tenu du nombre trop important d’individus sur la planète, la satisfaction alimentaire sera un enjeu crucial du XXIe siècle, voilà que l’Afrique vend ses terres. Par ailleurs, comme en Côte d’Ivoire, où l’agriculture représente 60% des exportations du pays, le secteur primaire, pour les Etats du continent africain, est primordial.

Que la Corée du Sud, la Chine ou le Qatar s’inquiètent de leur insécurité alimentaire paraît tout à fait normal. En revanche, que ce soit les pays africains, eux-mêmes en insécurité alimentaire, qui vendent leurs terres –pour si peu en échange- paraît totalement incongru.

On serait tenté de se ranger du côté de ceux qui crient au néo-colonialisme comme le fait l’ancien DirecteurGénéral des Nation Unies pour l’alimentation et l’AgricultureM. Jacques Diouf, mais non. Non car les pouvoirs publics des pays concernés ne sont pas obligés de pratiquer cette politique destructrice qu’ils regretteront sur le long terme. Non car il n’y a pas de fatalité : l’Afrique peut connaître le développement technique, dans le domaine agricole, par d’autres moyens que celui de vendre ce qu’elle a de plus précieux : la terre.

Beaucoup d’économistes estimaient que les Etats africains n’étaient jamais vraiment sortis de la colonisation du fait des mécanismes financiers et économiques qui pèsent toujours sur eux : Franc CFA en Afrique de l’Ouest, entretient de la dette etc. On parlait alors de colonisation à distance. Cette nouvelle exploitation remet au goût du jour l’idée d’une « colonisation » physique, outrancière. La communauté internationale ne s’en émeut guère. Pas plus que l’Union Africaine.

Mais la Corne de l’Afrique ne vient-elle pas de connaître une terrible famine, en 2011 ?

Giovanni DJOSSOU

3 mai 2013

Communiqué du Conseil des ministres: LA LOI DU 1% SE MAINTIENT

AMI - Le Conseil des Ministres s'est réuni Jeudi 02 Mai 2013 sous la Présidence de Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Le conseil a examiné et approuvé le projet de loi suivant :

-Projet de loi relative à la convention portant consolidation des créances de la Banque Centrale de Mauritanie sur l'Etat.

Le Projet de loi entre dans le cadre de la politique d'assainissement du bilan de la Banque Centrale de Mauritanie caractérisé par l'existence de créances incertaines sur certaines entités publiques bénéficiant de la garantie de l'Etat, et ce en vue de renforcer son autonomie financière et de mener avec toute indépendance ses missions afin d'assurer la stabilité des prix.

Le présent projet de convention autorise le Ministre des Finances à prendre en charge certaines créances dues par l'Etat à la BCM .

Le conseil a également examiné et adopté les projets de décrets suivants :

-Projet de Décret portant nomination du Président du Conseil d'Administration du Centre National des Conférences (CIC).

-Projet de décret portant augmentation du capital de la Caisse des Dépôts et de Développement.

Le projet de décret vise à augmenter le Capital de la Caisse des Dépôts de Développement (CDD) d'un montant de 5 000 000 000 (Cinq Milliard) d'Ouguiyas en vue de renforcer sa mission et sa qualité d'outil de développement.

-Projet de décret portant approbation du contrat d'exploration-production sur le bloc C-3 du bassin côtier, signé le 17 avril 2013 entre l'Etat Mauritanien et la Société "Tullow Mauritania Ltd."

Le projet de décret porte sur l'approbation du Contrat d'Exploration Production sur le Bloc C-3 du Bassin Côtier autorisé par le Conseil des Ministres en date du 14 Mars 2013 et signé le 17 Avril 2013 avec la société " Tullow Mauritania Ltd. "

-Projet de décret portant création d'une filière de formation de Capitaine Côtier à l'Ecole Nationale de l'Enseignement Maritime et des Pêches de Nouadhibou.

La formation de ces futurs équipages nécessite la mise en place d'une filière spécifique pour les capitaines côtiers.

Elle sera organisée avec le concours de l'Institut National Pédagogique de Formation Professionnelle et Technique et portera sur une période de 8 mois de formation théorique et d'apprentissage en mer.

Rappelant l'importance des volets formation et vulgarisation, en tant que vecteurs de changement dans toute action de développement, Le Président de la République a invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions, dans le cadre des Programmes de développement, pour sensibiliser et encadrer les populations à accroître la production dans les secteurs de l'agriculture et de l'élevage, secteurs qui recèlent de grands potentiels dans notre pays, et ce pour répondre aux besoins de la consommation locale et renforcer les capacités de production des organisations paysannes.

Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a présenté une communication relative à la situation internationale.

Le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, a présenté une communication relative à la situation intérieure.

Enfin le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes :

Premier Ministère

Commission Nationale des Droits de l'Homme

Secrétariat Général

Secrétaire Général, Dethié Mamadou Sall, juriste, précédemment Conseiller Technique à la même Commission

Ministère d'Etat à l'Education Nationale, à l'Enseignement Supérieur

et à la Recherche Scientifique

Cabinet du Ministre

Inspection Générale de l'Education Nationale

Inspecteur chargé de la Politique Générale du Département

Bouh Ould Amar, Professeur d'Enseignement Supérieur

Administration Centrale

Direction du Patrimoine et de la Maintenance

Directeur Adjoint, Mohamed Abdarrahmane Ould Sid'Ahmed, Moualim, précédemment chef de Service au même Ministère

Ministère des Affaires Economiques et du Développement

Cabinet du Ministre

Chargé de Mission, Mohamed Salem Ould Siddigh, précédemment Conseiller Technique chargé de la Communication au même Ministère

Conseiller Technique chargé de la Communication, Mohamed El Khamis Ould Sidi Abdalla, précédemment Attaché au même Ministère

Conseiller Technique chargé de la Protection Sociale, Moulaye El Hacen Ould Zeidane, précédemment chef de service à l'Office National des Statistiques

Cellule chargée du Système d'Information et du Suivi de la Performance

Coordinateur Daffa Adama, Ingénieur, précédemment cadre au même Ministère

Attachés :

-Bah Ould Bedde, économiste, précédemment chef de Service au même Ministère

-Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Bowba, économiste, précédemment cadre au même Ministère

Administration Centrale

Direction Générale des Politiques Economiques et Stratégies du Développement

Direction chargée du Suivi du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté

Directeur Adjoint, Demba Ould Sabar, Ingénieur Statisticien, précédemment chef de service au Ministère du Développement Rural

Direction Générale des Projets et Programmes d'Investissements (DGPPI)

Direction de la Programmation des Investissements Publics

Directeur, Bouna Ould Ely Bouha, précédemment Directeur Adjoint au même Ministère

Direction Suivi Evaluation des Projets et Programmes

Cellule du Suivi des Audits de Projets et Programmes

Coordinateur, Abderrahim Ould Zeine, précédemment cadre au même Ministère

Direction Générale de la Promotion du Secteur Privé

Direction du Développement des Investissements Privés et de l'Environnement des Affaires

Directeur Adjoint, Baba Ahmed Ould Khaliffa, précédemment chef de service au même Ministère

Etablissement Publics

Office National des Statistiques

Directeur Général Adjoint, Sadvi Ould Sidi Mohamed, précédemment cadre au même Ministère

Ministère de la Santé

Cabinet du Ministre

Inspection Générale de la Santé

Inspecteur, Sidi Abdoullah Ould Béchir, Economiste de la santé

Administration Centrale

Direction de la Medecine Hospitalière

Directrice Adjointe, Dr Lalla Moulty Mint Abd El Moumene

Etablissements Publics

Centre Hospitalier de Néma

Directeur Ajoint, Dr El issawi Salem Ould Sidi Mohamed, Chirurgien

Centre Hospitalier d'Aioun

Directeur Ajoint, Dr Mohamed Salek Ould Mohamed Lehbib, Gynécologue

Centre Hospitalier de Kiffa

Directeur Ajoint, Dr Ahmed Ould Sidi Mohamed Ould Daha, titulaire d'un Diplôme en Santé Publique

Centre Hospitalier de Tidjigja

Directeur, Dr Fadel Ould Mohamed Fadel , titulaire d'un Diplôme en Santé Publique

Centre Hospitalier de Sélibaby

Directeur Dr Abou Harouna Deh, Chirurgien

Directeur Ajoint, Dr Gueye Mohamed Lemine, Gynécologue

Centre Hospitalier d'Aleg

Directeur, Dr Mohamed Lemine Ould Sidi, titulaire d'un Diplôme en Santé Publique

Directeur Ajoint, Dr Sid'Ahmed Ould El Boukhaty, Chirurgien

Centre Hospitalier d'Atar

Directeur, Dr Abdellahi Ould Hmeyada , Chirurgien

Centre Hospitalier Cheikh Zayed

Directeur Ajoint, Dr Brahim Ould Ahmed, Chirurgien

Ministère du Développement Rural

Administration Centrale

Direction de la Recherche, de la Formation

et de la Vulgarisation

Directeur Ajoint, Camara Bouyagui, Ingénieur Principal Agronome

2 mai 2013

Communiqué de Touche Pas à Ma Nationalité: Dénonciation des excès du pouvoir raciste

Communiqué de Touche Pas à Ma Nationalité: Dénonciation des excès du pouvoir raciste
Abdoul Birane Wane coordinateur TPMN 
 
 
Deux ans après le démarrage de l’enrôlement discriminatoire et raciste contre les négro-mauritaniens, le régime d’Apartheid persiste encore dans sa volonté d'exclure les noirs pour faire de la Mauritanie un pays avec la seule composante Arabo-berbère. Cette politique d'exclusion a été le programme de tous les régimes que la Mauritanie a connus. 

Depuis Mai 2011, de nombreux faits confirment le défi que l'Etat raciste s'est fixé pour épurer la Mauritanie de tout ce qui est noir. 

Des commissions entièrement beydanisées dont les membres, particulièrement zélés sont investis de la mission de rejeter sans concession les noirs. Les mesures deviennent de plus en plus coercitives pour les noirs candidats à l’enrôlement aussi bien en Mauritanie qu’à l'étranger. Aujourd'hui, la croisade contre les noirs se poursuit.

Dans la journée du Lundi 29 Avril, un jeune négro-mauritanien (KALIDOU) qui ne faisait que réclamer son droit est envoyé au commissariat à la suite d'une plainte déposée par le chef de centre de Sebkha Mohamed Lemine El Moktar Louly connu pour son racisme anti-noir. Mohamed n'est autre que le chef du centre de Bababé dont la population avait exigé le départ lors d'une marche en début Novembre. 

Après l'incident provoqué par Mohamed Lemine, chef du centre de Sebkha qui avait taxé publiquement tous les noirs de Sénégalais, touche pas à ma nationalité exige qu'il soit purement et simplement dessaisi de cette responsabilité car, ses propos racistes démontrent qu'il est au service de la seule communauté maure au détriment des noirs et avec la bénédiction du régime raciste. Touche pas à ma nationalité fait du départ de Ould Louly un impératif. Par ces propos, il ne peut plus être crédible à nos yeux. 

Toujours dans la logique de dénégrifier la Mauritanie, le régime raciste du général exige des Mauritaniens (candidats à l’enrôlement) de l'étranger et sans aucune forme de logique des conditions inacceptables. 

Par rapport à tous ces excès du régime raciste, Touche pas à ma nationalité exige que les tracasseries à l'encontre des noirs cessent et demande aux autorités mauritaniennes de prendre leurs responsabilités pour la stabilité du pays. Nous exigeons que les Mauritaniens de l'étranger soient enrôlés au même titre et dans les mêmes conditions que les citoyens restés au pays. 

Une fois de plus nous lançons un sérieux avertissement au régime du général lui rappelant que devant cette situation d'injustice permanente, il ne reste plus aux noirs que l'option d'une séparation, la sécession pure et simple du Sud. 

Face à cette situation, nous appelons la population noire à résister pour dire non à son exclusion. 

Pour la Coordination de T.P.M.N 
Le Coordinateur 
Abdoul Birane WANE
 



Nouakchott le 1-05-2013 
© T.P.M.N 2013 

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