LA CHUTE DE KADDAFFI: LA LIBYE TOUJOURS SANS AUTORITÉ POLITIQUE CENTRALE
En Libye, la pression monte contre le gouvernement d'Ali Zeidan. La loi d'exclusion politique a été adoptée dimanche par le congrès sous pression depuis des mois. Mais les hommes armés qui encerclaient plusieurs ministères pour que la loi passe sont toujours là et certains d'entre eux demandent désormais la démission du Premier ministre Ali Zeidane et de son gouvernement.
Malgré l’adoption de la loi d’exclusion politique, plusieurs ministères sont encore encerclés par des groupes d’hommes armés. Ceux-ci, une trentaine devant le ministère des Affaires étrangères, disent être d’anciens combattants.
Accompagnés d’une vingtaine de pick-up montés de canons antiaériens, ces hommes qui refusent le qualificatif de « miliciens » insistent sur l’aspect pacifique de leur mouvement.
Dimanche, dans la nuit, des négociations ont eu lieu entre plusieurs groupes d’anciens combattants, pour demander le départ du Premier ministre Ali Zeidan et de son gouvernement.
Un des dirigeants du conseil opérationnel des révolutionnaires libyens confirmait à demi-mot son intention de voir Ali Zeidan quitter le pouvoir. Selon lui, le Premier ministre a laissé trop de partisans de l’ancien régime à des postes à responsabilité. Il a aussi laissé entendre qu’il maintiendrait la pression jusqu’à un changement de gouvernement.