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LE PANAFRICANISME NOUVEAU

29 mai 2013

MAURITANIE à Zouerate : Les prémices d’un « printemps mauritanien » ?

Manifestation de travailleurs dans la cité minière de Zouerate (photo: Facebook)

Manifestation de travailleurs dans la cité minière de Zouerate (photo: Facebook)

Ce qui s’est passé, hier mardi, à Zouerate, est préoccupant. Des centaines de travailleurs qui marchent sur les locaux de la wilaya pour y mettre le feu. Certes, ce n’est pas la première fois que des travailleurs (ou d’autres groupes sociaux) manifestent leur ras-le-bol, mais c’est le symbole qui compte : L’autorité de l’Etat est sérieusement entamée. L’ampleur des dégâts aussi.

Il faut dire ici que la responsabilité du gouvernement est pleine. On ne peut pas croire qu’il laisse un problème aussi sensible que celui des travailleurs –fussent-ils journaliers – de la plus grande entreprise du pays, et deuxième employeur après la Fonction publique  (SNIM) perdurer, aboutir à ce que nos hommes  politiques de la majorité aiment appeler des « accumulations » pour finalement provoquer ce mouvement de révolte des travailleurs journaliers. On sait pourtant, que c’est sur injonction du président de la République lui-même, que le dossier avait connu un début de solution. Avec les négociations menées, il y a un peu plus d’un an, par les sociétés intermédiaires pressées par la SNIM de le faire mais c’est comme s’il y avait de la mauvaise foi quelque part. il faut dire aussi que les derniers évènements au Port autonome de Nouakchott dit Port de l’Amitié (PANPA)

, puis le mouvement des dockers ville à Nouakchott, les manifestations des transporteurs à Aioun, de la mairie de Kiffa, le vent de révolte qui a secoué les zones d’habitats précaires de Dar Naïm, avec l’agression perpétrée contre le préfet de cette moughataa, sont une succession de faits qui, mis ensemble, sont la preuve qu’il y a un profond malaise social dont les autorités ne semblent pas prendre conscience, préférant plutôt gérer, à leur manière, une crise politique qui n’en finit pas.

L’intervention de l’armée à Zouerate est salutaire ; il faut même reconnaitre qu’elle a joué pleinement son rôle, en toute responsabilité. Sans user – et abuser- de la force, dont elle dispose pourtant plus que les autres corps appelés à assurer le maintien de l’ordre, mais en assurant aussi la protection des biens publics et privés et la sécurité des personnes. A Nouakchott, le soulagement doit être total de savoir que l’anarchie a cessé. Il faut attendre maintenant le retour du président Mohamed Ould Abdel Aziz pour voir comment il va réagir à tous ces évènements. Car, véritablement, il y a péril en la demeure. Le rais doit comprendre que des problèmes de ce genre ne peuvent être laissés entre les mains de ministres qui, eux-mêmes, manquent de convictions ! L’idée ambiante que c’est Ould Abdel Aziz, qui pense, décide et exécuté fait plus de ravages que les attaques sans discontinuer d’une opposition qui se délecte des erreurs du pouvoir en place. Je le dis parce que cette histoire de journaliers de la SNIM a trop duré alors qu’on nous avait dit, il y a plusieurs mois, que l’affaire est réglée, avec même une prise de décision, que ce travail de tâcheronnat qui n’est rien d’autre qu’une exploitation de l’homme par l’homme. Un esclavage moderne pur que celui que dénoncent Biram Ould Dah Ould Abeid et ses amis de l’Initiative pour la Résurgence d’un Mouvement Abolitionniste (IRA).

 

Aziz doit donc se mettre en avant. Maintenant et ici. La situation sociale l’exige mais aussi la politique. On est aux portes d’élections municipales et législatives où ce qui compte ce n’est pas le passé, aussi glorieux soit-il, mais le présent et l’avenir. Ainsi, le bilan du pouvoir ne peut être mis en avant quand les évènements récents commencent à attirer plus l’attention des citoyens que ce qui a été fait dans le domaine de la lutte contre la gabegie, la réalisation d’infrastructures (routes, écoles, hôpitaux) et de la sécurité.

Car dans tous ces domaines, les populations ont tendance à oublier – ou plutôt à en demander plus – Au moment où les hommes politiques commencent à bouger dans tous les sens, reprenant l’animation bien connue des veilles de campagnes électorales. Des ralliements par-ci, des ralliements par là et, souvent, il ne s’agit que d’individus qui veulent gagner le jackpot. Même si le président Aziz est plutôt connu pour son aversion de cette politique politicienne, celle qui rappelle les pratiques de l’Ancien Régime ! L’acceptation par le rais de ce retour en arrière serait vue par certains comme un mal (non) nécessaire, même si l’on sait qu’il s’agit de la quête de voix par le biais de ceux qui ont toujours tiré profit de leur médiation politique. Son refus sera, lui, un véritable challenge : Aziz, élu à la présidentielle de juillet 2009 à plus de 52% doit maintenant prouver qu’il doit son sacre non pas à l’appel à la rescousse de la « vieille garde » mais à son action personnelle. Pour cela, il ne doit pas laisser la fin de son quinquennat finir dans les troubles sociaux. Cela reprendra, étrangement, un cycle de violence qu’on a connu un peu partout, en Tunisie, en Egypte, en Libye et même au Sénégal voisin, provoquant la chute des régimes par la force de la rue ou des urnes.

 

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29 mai 2013

Militaire agressé : un suspect arrêté dans les Yvelines

Militaire agressé : un suspect arrêté dans les Yvelines
Militaire agressé : un suspect arrêté dans les Yvelines - 1 (© Exclusif M6)

Alexandre D., 22 ans, a été arrêté ce matin à La Verrière dans les Yvelines dans le cadre de l'enquête sur l'agression d'un militaire dans le quartier de La Défense. L'opération policière était préparée depuis hier soir. Sans domicile fixe, le suspect a été interpellé chez sa petite amie. Il était fiché par la police en tant qu'organisateur de "prières de rue".

On le voit ici sur ces images exclusives issues de la vidéosurveillance, quelques minutes avant l'agression. Selon le ministère de l'Intérieur, il est soupçonné d'être l'auteur présumé de l'agression au cutter du militaire Cédric Cordiez, samedi 25 mai.

26 mai 2013

Le Brésil annule la dette de douze pays africains 26/05/2013

Le Brésil annule la dette de douze pays africains  26/05/2013

Le Brésil annule la dette de douze pays africains





La présidence brésilienne a annoncé, samedi 25 mai, à Addis Abeba l'annulation de 900 millions de dollars de dettes de 12 pays africains, en marge des célébrations du cinquantenaire de l'unité africaine. "Avoir des relations spéciales avec l'Afrique, c'est stratégique pour la politique étrangère brésilienne," a expliqué à la presse le porte-parole de la présidente Dilma Rousseff, Thomas Traumann. 

Les deux principaux bénéficiaires de cette mesure seront la République du Congo (Brazzaville) et la Tanzanie, a-t-il précisé. Parmi les autres pays figurent notamment la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, la République démocratique du Congo, ainsi que Sao Tomé et Principe. 

25 MILLIARDS DE DOLLARS D'ÉCHANGES COMMERCIAUX 

M. Traumann a expliqué que la mesure était destinée à dynamiser les relations économiques entre le Brésil et l'Afrique, continent qui affiche actuellement parmi les plus fortes croissances économiques au monde. Selon le gouvernement brésilien, les échanges commerciaux entre le Brésil et le continent africain ont atteint 25 milliards de dollars en 2012. 

La participation de Mme Rousseff au cinquantenaire de la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), remplacée depuis par l'Union africaine et basée à Addis Abeba, constitue son troisième déplacement sur le continent en trois mois. 

Prennent également part aux festivités du cinquantenaire le président français François Hollande, le secrétaire d'Etat américain John Kerry, le vice-premier ministre chinois Wang Yang et le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon. 

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/05/25/le-bresil-annule-la-dette-de-douze-pays-africains_3417518_3222.html http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/05/25/le-bresil-annule-la-dette-de-douze-pays-africains_3417518_3222.html 

26 mai 2013

Visa pour le Sénégal : la mesure sera effective à partir du 1er juillet 2013 dans 13 pays (Document)

C’est officiel. Le gouvernement du Sénégala décidé d’instaurer, à compter du premier juillet 2013, la délivrance du visa biométrique pour les étrangers.

Les représentations diplomatiques et consulaires accréditées auSénégal ont reçu hier 22 mai un courrier du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur les informant de la décision du gouvernement d’instaurer la délivrance du visa biométrique.

Il sera délivré, à compter du 1er juillet 2013, au niveau des postes diplomatiques et consulaires dans les treize pays suivants : FranceEspagneBelgique, Etats-Unis,ItalieChineCamerounInde, AllemagneMauritanieAfrique du SudRussie,Gambie.

Les frais de visa sont fixés à 50 euros, hors de frais de traitement, pour un séjour de moins de 90 jours. Les détails de la procédure ne sont pas encore connus, mais il est prévu que la formulation des demandes puisse être réalisée en ligne et que des bornes d’enrôlement et de délivrance soient installées dans les aéroports du Sénégalet aux postes frontières.

La délivrance des visas serait gérée par la société SNEDAI (Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identification, qui opère déjà en Côte d’Ivoire), dans le cadre d’une convention de concession de cinq ans renouvelables. EnCôte d’Ivoire, les frais de traitement de dossier sont de 10 euros.


25 mai 2013

République islamique de Mauritanie : feu l’esclavage ?

République islamique de Mauritanie : feu l’esclavage ?

hartani

Par ROGER BOTTE Anthropologue, Centre d’études africaines EHESS-IRD

Malgré quatre abolitions juridiques, dont une «définitive» en 1980, et sa criminalisation en 2007, on assiste toujours en Mauritanie à la fin sans fin de l’institution esclavagiste.

La dénonciation, au mois d’avril, de sa prétendue légitimité islamique fait même craindre la peine de mort pour une dizaine de militants des droits de l’homme, d’origine servile. Voyons l’enchaînement des faits.

Lundi 26 mars 2012. La chambre pénale près la Cour suprême remet en liberté provisoire Ahmed Ould Hassine, condamné par la Cour criminelle de Nouakchott, le 21 novembre 2011, à deux ans d’emprisonnement pour pratique de l’esclavage. Il exploitait, comme gardiens de chèvres, deux esclaves de naissance, Saïd Ould Salka (13 ans) et son jeune frère Yarg Ould Salka (8 ans). Ahmed Ould Hassine est le seul de son espèce à avoir été condamné sur la base de la loi de 2007. Sa mise en liberté met en évidence l’absence de volonté de l’appareil judiciaire à faire appliquer la loi, et sa connivence avec les maîtres d’esclaves.

Vendredi 14 avril 2012. Dans son émission consacrée au Coran, Radio Mauritanie diffuse le sermon d’un célèbre prêcheur saoudien, Saleh Ibn Awwad al-Maghamissi. Depuis Médine, ce spécialiste de l’exégèse du Coran lance un appel «solennel» aux Saoudiens et aux musulmans du Golfe, les exhortant à se rendre en Mauritanie pour y acheter des esclaves, «disponibles en abondance» et, ce faisant, à les affranchir comme œuvre pie. Le prédicateur précise le prix de la tête servile : 10 000 riyals, soit environ 2 000 euros.

Vendredi 27 avril 2012. Des militants de l’organisation antiesclavagiste IRA-Mauritanie (Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie), descendants d’esclaves (haratines), se réunissent sur une place publique de la commune populaire de Riyad à Nouakchott. Ils entendent dénoncer une lecture doctrinaire de l’islam par le corps religieux traditionnel. Ils affirment que, si l’idéologie esclavagiste se perpétue dans le pays, c’est qu’elle puise sa légitimité et ses fondements juridiques dans les enseignements erronés de la version locale de l’islam. Ils célèbrent la grande prière puis, dans un geste d’une violence symbolique inouïe, le président de l’IRA, Biram Ould Dah Ould Abeid, procède à l’incinération d’ouvrages fameux de jurisconsultes musulmans.

Or, ce corpus constitue le véritable bréviaire du rite sunnite malikite dans toute l’Afrique du Nord et de l’Ouest. Mais, pour Biram Ould Dah et ses compagnons, ce droit musulman (fiqh) doit être un facteur de libération, non un instrument d’oppression. Edicté par des hommes à un moment donné, il ne peut être érigé en vérité immuable ; en effet, affirment-ils, ce droit cautionne un ordre séculaire esclavagiste en contradiction avec les valeurs contemporaines de l’Etat de droit et le «message ultime du Prophète».

En s’attaquant au dogme de manière aussi spectaculaire Biram Ould Dah et ses compagnons ont agi comme un extraordinaire révélateur de l’anomie de la société mauritanienne. Leur geste a provoqué un tumulte passionnel sans précédent : lynchage médiatique, furie des sphères religieuses, vitupération ou lâchage de la classe politique, désaveu ou reniement de la société civile, manifestations de rue et meetings - spontanés ou pas -, et jusqu’à un Conseil des ministres dédié.

La cohue des moralistes, des faux dévots et des vrais bigots a préféré stigmatiser une «démarche hérétique et satanique, un acte blasphématoire, un attentat perpétré à l’égard de la sainte religion, une profanation», etc. Des voix ont réclamé la peine de mort. Or, Biram Ould Dah n’a pas brûlé un texte sacré : il s’insurge uniquement contre une exégèse archaïque et son instrumentalisation en vue de justifier l’asservissement d’êtres humains. Ses contempteurs se scandalisent de l’incinération de livres, mais ils se gardent bien de condamner l’esclavage. Ils en nient d’ailleurs pour la plupart la réalité, y compris lorsqu’ils sont maîtres d’esclaves. Pour Biram, rejeter la version locale de cette espèce de Code noir, toujours en vigueur, n’est pas condamnable mais doit, au contraire, servir la religion.

Biram et ses compagnons ouvrent véritablement le débat de fond : l’islam prône-t-il l’injustice, l’inégalité et l’esclavage ?

Les oulémas sincères du pays doivent répondre à cette question et produire une fatwa pour dire que, dorénavant, l’institution de l’esclavage ne s’appuie sur aucun fondement religieux légal ; et qu’il n’y a plus ni «maîtres» ni «esclaves» mais uniquement des citoyens. C’est d’abord en qualité de militant des droits de l’homme que Biram Ould Dah Ould Abeid dérange et que, depuis plusieurs années, l’on prépare son linceul et sa liquidation politique.

Inculpé de «violations des valeurs islamiques du peuple mauritanien» et d’«atteinte à la sûreté de l’Etat», il se trouve entre les mains de la Direction de la surveillance du territoire mauritanienne. Régulièrement accusé d’être à la «solde du sionisme international», Biram est détenu au secret, ainsi que ses dix compagnons, officiellement pour «approfondir l’enquête sur les sources financières» de l’IRA-Mauritanie et «ses relations à l’extérieur». Les militants demandent sa libération en manifestant aux cris de : «Nous sommes des musulmans contre l’esclavage».

Le nouveau président français, François Hollande, lors du débat télévisé avec son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, avait promis d’intensifier la coopération avec la Mauritanie comme exemple de sa future politique étrangère. L’occasion s’en présente.

Dernier ouvrage paru : «Esclavages et abolitions en terres d’islam : Tunisie, Arabie Saoudite, Maroc, Mauritanie, Soudan», Bruxelles, André Versaille éditeur, 2010.

A LIRE SUR LIBERATIO
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25 mai 2013

Mauritanie : Qui est esclave et qui est noble ?

Mauritanie : Qui est esclave et qui est noble ?

Mauritanie : Qui est esclave et qui est noble ?

Voila ma lecture sur un débat sur la féodalité en milieu négro-africain deMauritanie attendu le dimanche 26 mai à 19h00 heure de Paris ; 17h00 GMT, sur une radio locale en France.

Je veux suivre d’autres débats ou entendre des débats qui apportent plus aux Mauritaniens et non à un débat qui n’est, pour moi qu’un détail sans aucun effet sur la situation actuelle que vit l’homme noir en Mauritanie.

Ceux qui ont initié ce débat où le font comme un passe temps ont vraiment du temps, au lieu de s’occuper de ces détails qui ne changeront rien de tout sur la situation qu’a connu l’homme noir en Mauritanie, ils se montrent politiciens ou cadres de haut niveau.

Nous Mauritaniens chacun de nous a ses origines, ses valeurs culturelles et fier du sang qui coule dans ses veines et sans aucun complexe. Depuis le congrès d’Alegen passant par les événements de 1966, la fin des années 80, le début des années 90 et la situation actuelle des dockers de Mauritanie, il est temps de comprendre qui manipule qui ? Qui exploite qui ? Et qui sème la zizanie entre les différentes communautés du Pays.

Qui sont les Harratines ? Qui est ce que les négros africains n’ont pas vu ou connu comme exploitation, comme humiliation, comme coup bat politique et trahison ? Les harratines ne sont –ils pas l’une des franges de la société la plus noble de laMauritanie et qui a plus souffert? Quelle récompense ou reconnaissance pour les harratines en Mauritanie ? A travers, mes investigations, les Harratines ont beaucoup fait pour la Mauritanie, sans contre partie et continuent encore de voir des étoiles en plein jour à travers l’exploitation des dockers et la mise en place d’une politique de communication visant à étouffer cet homme noir en Mauritanie.

Chers compatriotes, soyez adultes, ambassadeurs de toute une Mauritanie, intellectuels de haut niveau en dépassant des détails qui ne font que diviser davantage la communauté noire de Mauritanie. Tous ensemble réfléchissons pour voir comment rendre plus visible les qualités, la grandeur et les valeurs humaines de cet homme noir. Pour quoi, à chaque moment des voix se lèvent contre certaines pratiques en Mauritanie ? Visiblement, cet homme noir ne cherche que ses droits en respectant l’autre dans sa dignité. 

Cet homme noir ne doit pas être toujours sur les pistes de Assfella Saffiline, très mal vu, très mal reçu dans certains pays et très mal connu, au moment ou la pauvreté, l’ignorance, les menaces des terroristes, la drogue et ses nouvelles pistes nous rongent nous Mauritaniens et perturbent l’intérêt des occidentaux, ce qui donne une mauvaise image de marque à la Mauritanie et aux Mauritaniens. Chers compatriotes ya des dossiers plus importants en Mauritanie qui méritent d’être pris en considération loin de chercher à identifier qui est esclave et qui est noble ? Qui est riche et qui est pauvre ? , Qui est blanc et qui est noir ? Qui doit s’enrôler et qui ne doit pas être Mauritanien ? 

Moussa N’Diaye
Journaliste TV
Professionnel de la Presse et de l’audiovisuel.
Nouakchott – Mauritanie.

25 mai 2013

CAPITAINE ELY OULD DAH, LE BOURREAU DE JREIDA

 


Capitaine Ely OULD DAH, le bourreau de Jreida
Arrêté en 1999 en France alors qu’il effectuait un stage à l’école du commissariat de l’armée de terre de Montpellier, et jugé, le criminel Ely ould DAH s’est pourtant enfui de la France en avril 2000 (dans des conditions douteuses) pour regagner la Mauritanie où il reçut un accueil chaleureux de la part du gouvernement mauritanien et des nationalistes arabes. Promu au grade de colonel et toujours protégé par le régime raciste de Nouakchott, Ely OULD DAH vit paisiblement en Mauritanie, malgré sa condamnation par la Cour d’assises de Nîmes le 1er juillet 2005 à 10 ans de réclusion criminelle pour des actes de torture commis à l’encontre de militaires noirs mauritaniens entre 1990 et 1991, en application du principe de compétence universelle. 
Ce sinistre officier haratine s’est tristement fait remarquer par sa cruauté et son comportement barbare lors des séances de tortures infligées aux militaires noirs mauritaniens arrêtés et détenus dans le camp mouroir de Jreida entre 1990 et 1991 et est responsable de la mort de plusieurs d'entre eux. 


Témoignage d'un rescapé du camp mouroir de Jreida: 

«Ely ould Dah , si tu lis ce petit mot ,tu te souviendras de moi; je suis là à NKC. Tu te rappelles du mégot brûlant que tu avais foutu dans mon anus? Je criais, je te suppliais, et toi tu riais, tu m'insultais; j’implorais ta grâce comme un lâche .Non tu ne peux pas oublier ce matin-là: pendant que mes mains et mes pieds étaient ligotés, tout nu, je te demandais sans honte devant mes frères emprisonnés comme moi ta clémence. Je te demandais de m'épargner la vie parce que j'ai laissé derrière moi six gosses. Tu m'as répondu :"es-tu sûr d'être leur vrai père"? 
Ely, Dieu ne dort pas .Tôt ou tard tu finiras très mal, tu souffriras physiquement. 
Tu ne peux pas nous oublier. Tu as fui la France, tu es venu au pays où tu as été accueilli en "héros" et "on" t'ouvrit des comptes bancaires bourrés d'argent à titre de félicitations par ould Taya et consorts. A faire vomir!» 


Boubacar.D 

Source:http://fliim90.canalblog.com
23 mai 2013

Double attentat à la voiture piégée à Agadez et Arlit : deuil national de 72 heures

Dix huit militaires nigériens et un civil ont été tués jeudi dans l'attentat contre un camp militaire à Agadez, dans le nord du Niger, où quatre kamikazes sont morts, et des élèves officiers sont retenus en otages par l'un des assaillants, a annoncé le gouvernement nigérien.

karidjo-mahamadou

"A Agadez, nous avons 19 morts, 18 militaires et un civil", a déclaré devant la presse à Niamey le ministre de l'Intérieur Abdou Labo.

"Quatre kamikazes sont morts dans l'explosion", a-t-il poursuivi, faisant aussi état de "13 blessés, dont six graves" dans les rangs de l'armée.

"Un cinquième kamikaze s'est enfermé dans un local avec des otages élèves officiers" en formation à Agadez, a-t-il ajouté.

"Les dispositions sont prises pour arrêter le kamikaze et libérer les élèves officiers", a assuré le ministre.

Un autre attentat à la voiture piégée a visé presque au même moment un site d'uranium du groupe français Areva à Arlit (plus de 200 km au nord d'Agadez).

"A Arlit, nous déplorons malheureusement cinquante blessés", a indiqué Abdou Labo.

L'un d'eux est "un civil", "les 49 autres blessés sont tous des agents des forces de défense et de sécurité", a-t-il détaillé.

Areva a de son côté fait état de 13 blessés parmi ses travailleurs nigériens.

"La situation est sous contrôle et les recherches des autres assaillants sont en cours", a déclaré le ministre de la Défense Mahamadou Karidjo devant la presse à Niamey.

"Un deuil national de 72 heures sera observé sur le territoire national à compter de ce jour", a-t-il précisé.

23 mai 2013

Makaila et les autres victimes d’Idriss Déby et des compromissions franco-tchadiennes

Le Tchad a connu début mai une vague d’arrestation d’opposants accusés de fomenter un complot contre Idriss Déby. Le blogueur Makaila Nguebla a quant à lui été contraint, sous pressions tchadiennes, à quitter le Sénégal, où il était exilé. Pendant ce temps, les relations avec Paris sont au beau fixe. Nul ne saurait ternir la belle image d’un Tchad accouru aux côtés des Français pour « sauver le Mali ».

Au téléphone, la voix de Makaila Nguebla est toujours aussi enthousiaste et déterminée. On a du mal à croire que ce jeune blogeur tchadien vient tout juste d’être expulsé du Sénégal, où il vivait depuis 2005 en exil (mais sans statut de réfugié), vers la Guinée Conakry, pays qu’il ne connaît pas. Il témoigne sa reconnaissance envers ceux qui le soutiennent dans son combat (ils ont été nombreux, au Sénégal et en Europe, parmi eux RSF, Amnesty, la RADDHO, etc.) et évoque ses tentatives en cours pour trouver un nouveau pays où s’installer, où il sera plus en sécurité qu’en Guinée. Sa situation plus qu’inconfortable, il la doit au zèle des autorités sénégalaises, sans doute pressées de céder aux injonctions du Ministre tchadien de la Justice, Jean-Bernard Padaré, en visite à Dakar quelques jours auparavant pour parler « coopération judiciaire » entre les deux pays, sur fond d’affaire Hissène Habré. Et bien sûr au régime répressif tchadien et à sa capacité de traquer ses opposants bien au delà de ses propres frontières, en utilisant au besoin des moyens sophistiqués de contrôle des télécommunications. Le 7 mai, Makaila était arrêté et interrogé par la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) sénégalaise. Le lendemain soir, il se trouvait déjà dans un avion en partance pour Conakry.

Le « crime » qui a valu son expulsion à Makaila ? Avoir supposément incité les jeunes (et les moins jeunes) tchadiens à renverser le régime. Fin mars, ce blogueur connu au Tchad pour son engagement et sa capacité à dévoiler des scandales sur la corruption et la répression au Tchad se trouvait au Forum Social Mondial de Tunis où il a pris l’initiative d’organiser une conférence de presse sur la situation au Tchad à laquelle il a invité un représentant de Survie à s’exprimer. Ce débat, réunissant une trentaine de personnes, a permis à des militants de plusieurs pays, dont la Tunisie, de connaître l’état de la répression au Tchad, la nature du soutien français apporté au régime de Déby depuis son arrivée au pouvoir par un putsch en décembre 1990, d’échanger sur les expériences de résistance à l’oppression, de mobilisation de la société civile. Les interventions et témoignages, filmés sur des téléphones portables étaient diffusées le soir même sur le blog de Makaila et relayées sur les réseaux sociaux. Dés le lendemain, il recevait des appels enthousiastes en provenance du Tchad ou du Cameroun voisin, où se déplacent parfois des militants tchadiens afin de contourner la surveillance des communications. Deux jours plus tard, les images de Makaila à la manifestation de clôture du FSM, derrière une banderole affichant « Au Tchad, le terroriste c’est Idriss Déby » étaient à leur tour relayées sur la toile. Pas de quoi menacer réellement le régime solidement installé à plus de 2000 km de là, on le voit. Et pourtant.

Outre ses activités à Tunis, la DST sénégalaise, documents à l’appui, a reproché à Makaila ses contacts avec des journalistes et blogueurs actuellement emprisonnés au Tchad, Eric Topona et Moussaye Avenir de la Tchiré, arrêtés le 6 mai et Jean Laokolé, détenu depuis le 23 mars. Makaila et ses confrères sont les cibles d’une vaste chasse aux sorcières lancée par la dictature qui a pris de l’ampleur avec le dévoilement début mai par le régime d’une supposée tentative de déstabilisation qui s’est soldée par l’arrestation d’une dizaine de personnalités politiques et militaires, dont certaines ont été détenues sans éléments probants par les Renseignements généraux tchadiens, dans des conditions qui ont suscité la colère de leurs avocats. Le député d’opposition Gali Gatta NGothé figure parmi les inculpés, lui qui il y a un an avait échappé à un complot du régime contre sa personne lui ayant valu une période de détention pour « délit de braconnage ».

Indéniablement, Déby, que le soutien aux troupes françaises au Mali vient de draper d’une nouvelle aura internationale utilisée pour asseoir encore davantage son pouvoir, veut écraser définitivement toute velléité de contestation interne et externe. Soutenu par les Organisations africaines (Union Africaine, Cedeao) reconnaissantes à son égard d’avoir « sauvé l’honneur » des troupes africaines au champ de bataille, intégré à la MISMA onusienne au Mali et pressenti pour y diriger la future force de maintien de la paix, la MISNUMA, avec le soutien appuyé du Ministre français de la Défense, le régime Déby se croit intouchables et se montrent impitoyables envers ceux qui égratignent ce vernis d’honorabilité. Ses opposants, nombreux au sein de la société civile, du monde syndical, de la classe politique, subissent les uns après les autres arrestations arbitraires, menaces, accusations fantaisistes, quand ce ne sont pas des violences et tortures, qui ont conduit par le passé un grand nombre d’opposants à la mort, à l’exemple d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, « disparu » en février 2008. C’est dans ce contexte extrêmement tendu au Tchad que plusieurs médias français ont relayé le projet des autorités françaises de faire défiler les troupes tchadiennes le 14 juillet, sur les Champs Elysées. On pensait pourtant avoir touché le fond en matière de compromission française avec Déby lors de l’accueil de ce dernier à l’Elysée en décembre 2012, de l’incorporation des troupes supplétives tchadiennes par la France pour « défendre les droits de l’Homme au Mali », ou de l’hommage rendu par de nombreux députés français aux soldats tchadiens et au dispositif Épervier à la tribune du Parlement le mois dernier. Mais c’est donc en plein Paris, s’il obtient de pouvoir s’y rendre et de s’y voir reconnaître le statut de réfugié, que Makaila Nguebla, qui n’a pas pu fouler le sol tchadien depuis de nombreuses années, apercevra peut être à nouveau, portés par les applaudissements des officiels français, les soldats d’un régime sanguinaire qui l’a contraint à l’exil.

En Françafrique, sous François Hollande comme chez ses prédécesseurs, tant que le cynisme continuera à dicter les relations diplomatiques et tant que Makaila et les autres résistants à l’arbitraire continueront à subir cette triste politique, le pire restera malheureusement toujours à redouter.

Fabrice TARRIT - Président de l’Association Survie -

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Survie au FSM de Tunis avec des militants tchadiens
22 mai 2013

Les Africains sont-ils moins compétents que les autres peuples ?

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=R1CnAuthWkM

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LE PANAFRICANISME NOUVEAU
  • Le Panafricanisme est une idée politique et un mouvement qui promeuvent et encouragent la pratique de la solidarité entre les africains où qu'ils soient dans le monde. Le panafricanisme est à la fois une vision sociale, culturelle et politique d'émancipati
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