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LE PANAFRICANISME NOUVEAU
28 février 2013

CHRONIQUE DE LA MAURITANIE: LE PÉRIL DE L’UNITE NATIONALE EN MAURITANIE.

On se demande si on peut parler encore « d’unité nationale » en Mauritanie ? En effet, elle s’éloigne de plus en plus dans son péril.

Faisons un détour dans l’histoire contemporaine du pays pour se rendre compte de la profondeur du fossé qui s'est creusé  entre les populations Arabophone (Maures blancs et maures noirs), entre la population Négro-Mauritaniennes, (Peul, soninkés, wolofs et Bamanas), entre les Maures blancs et les populations négro-Mauritaniennes, à travers la situation géopolitique du pays.  

Comme nous l’avons vu précédemment dans d’autres écrits, en Mauritanie cohabitent depuis la nuit des temps mais sans quelques remous, cinq communautés.

Les Maures arabo-berbères blancs (les Beydanes)

-Les Maures noirs (les Haratines, descendants des Négros africains )tributaires des premiers, dont la langue est l’arabe hassaniya),

-Négro-Mauritaniens (les Peuls ou Toucouleurs dont la langue est le pulaar, Soninkés dont la langue est le soniké et Wolofs dont la langue est aussi le wolof, tous originaires de la région du fleuve Sénégal, parlant le français et leurs propres langues (le pulaar, le soninké et le wolof).

La nation Mauritanie commencera à se dissiper dès les premières années après l’indépendance du Pays. Dès l’indépendance l’administration était dominé par les intellectuels Négro-Mauritaniens, les maures étaient très retissant vis-à-vis de l’école coloniale, préférant envoyer des haratine au lieu de leurs propres enfants. Le Premier Président Maître Moktar Ould Daddah ira jusqu’à faire appelle à des fonctionnaires Sénégalais pour combler le manque d’effectif de l’administration.  Nous verons succinctement les rapports entre les différentes composantes de cette « nation »

1-     Les rapports entre Maure Blancs et Haratines dit Maures noirs.

Depuis l’indépendance nationale, le pouvoir politique est exclusivement entre les mains de la communauté Maure à travers le poste de Président de la République.

Les rapports entre Maures Blancs ou Beydanes et les Haratines, était des rapports de maître et esclave, distinguons cet esclavage de celui des occidentaux bien que la finalité soit la même.

Le Hartanie, sans être élevé au fouet et la contrainte des esclaves des champs de cotons aux bords du Mississipi, le hartani n’avait pas droit à la  propriété, en sommes il était au service de son maître en contre partie, il était nourrit et « logé » par ce dernier.

Avec le temps certains Hartines se sortirons de cette condition pour porter le non de hartani « esclave affranchi », aujourd’hui selon les chiffre de l’IRA 20% des Maures noirs sont encore esclaves de leurs Maîtres maures blancs, ils sont appelés ABIID « pluriel de ABD ».

Avec l’émergence de quelques figure politiques la condition des haratines va évoluer petit à petit, parmi eux, Messaoud ould Boulkheir, Boubakar ould Messaoud, Boydjel Ould hamoyde, Sqaïr Ould Mbareck, Ould Merzoug, Ould siré et autres cadres haratines.

Cette prise de conscience des Haratine va se manifester par la création du mouvement El Hor dans les années 70, sous la houlette de l’actuel président de l’assemblée nationale Monsieur Messaoud Ould Boulkheir et d’autres cadres Haratines.

Ce mouvement avait pour objectif l’émancipation des haratines, car c’est la communauté la plus défavorisées des cinq autres. Elle sombre dans l’illettrisme et la pauvreté depuis l’indépendance, ce n’est que dans les années 80 qu’elle commencera à remonter la pente.

Ce n’est qu’en 1986 que sera nommé pour la première fois un Ministre Hartanie, au par avant le plus haut  poste occupé par un hartani était celui de gouverneur de région, qu’occupait justement le même Messaoud à Selibaby, avant d’être nommé Ministre du développement rural par Maouiya oud Taya.

La lutte des haratines pour leur émancipation est incarnée par le jeune Biram Dah Abeib, à travers son association IRA, qui lutte âprement pour l’abolition effective de l’esclavage en Mauritanie, dont l’Etat ne reconnait que des séquelles, après plusieurs lois pour son abolition.

Il y a donc une vive tension entre ce mouvement et le pouvoir  actuel, qui se traduit par plusieurs séjours en prison de son leader.

Biram Dah s’attaque  plus souvent à la communauté Maure qu’il qualifie d’esclavagiste, qu’au pouvoir lui-même dans ses meeting.  C’est dire que les rapports entre les Maures noirs et Maures blancs ne sont tendues pour ne pas dire conflictuelles.

2-    Les Rapports entre les Maures blancs et les Négro-Mauritaniens

Les premiers contacts entre ces deux peuple remonte avant l’avènement de l’islam par des razzia dans les régions du sud d’où l’origine même des Maures Noir selon certains historiens.

Avec l’avènement de l’islam les rapports entre les deux communautés vont s’apaiser par l’islamisation. Les deux communautés feront du commerce et se métisseront.

La décolonisation Française laissera en germe quelques problèmes et non les moindres pour le futur Etat.

Les divergences à la veille de l’indépendance entre ces deux communauté se portaient  sur : soit le rattachement du sud Mauritanien au Sénégal et le Nord au Maroc, car ces deux pays avaient des revendications territoriales sur le futur Etat Mauritanien, mais la solution trouvée fut la création d’un Etat unitaire indépendant et souverain qui s’appellera  REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE, comme se plaisait à  dire feu Moktar Ould Daddah « trait d’union entre l’Afrique Noire et l’Afrique Blanche. (voir le congrès d’Aleg)

Après l’indépendance, l’un des premiers problèmes. qui se posera entre les deux communautés sera celui de  la question linguistique.    

 Même si tous ont en commun l’islam, les Négro-Mauritaniens ne se reconnaissent pas, en revanche, dans l’identité arabe revendiquée par la quasi-totalité des régimes qui ont dirigé le pays.

Les premières émeutes éclatent en 1966, à la suite d’un décret sur l’arabisation de l’enseignement secondaire, et s’exacerbent en 1968, quand l’Assemblée nationale fait de l’arabe une langue officielle, aux côtés du pulaar, du soninké, du wolof et du français.

De reforme en reforme le français, langue de choix des Négro-Mauritanien, finira par disparaitre des textes de lois en particulier de la constitution nationale en vigueur au détriment d’une arabisation galopante.

Après quelque années de détente entre les deux communautés, les tentions atteindront leur sommet à partir de 1986 sous le règne de  OULD TAYA.

En Septembre 1986 : La parution d’un Manifeste du négro-africain opprimé dénonçant un «apartheid» entre Maures et Négro-Mauritaniens suscite des troubles ethniques. Accusés «d’atteinte à l’unité nationale», plusieurs dizaines de personnes dans les milieux négro-africains sont arrêtés.

Comme disait le journaliste Algérien tahar djaout « si tu dis tu meurs, si tu ne dis pas tu meurs, donc dis et meurs ».

Les intellectuels Négro-Mauritaniens dirons ce qu’il ne fallait pas dire selon le régime de l’époque.

En Octobre1987: Les autorités dénoncent un complot d’officiers noirs du FLAM (Forces de libération des africains en Mauritanie) sans commencement d’exécution, juste un projet de complot mais les peines seront exemplaires, comparées à d’autres complot similaires.

51 personnes seront inculpées, trois officiers seront condamnés à mort et exécutés, 18 recevront une peine de travaux forcés à perpétuité. C’est la dernière fois que la peine de mort sera d’ailleurs appliquée en Mauritanie.

La tension monte et atteint son paroxysme, il fallait trouver un alibi pour aller jusqu’au bout de la logique d’élimination de cette communauté belliqueuse et téméraire, qui veut pas se soumettre au diktat de la communauté arabe et arabisante de la Mauritanie.

Entre 1989-1991 : En février, à la suite d’un incident à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, de violents affrontements éclatent entre Mauritaniens et Sénégalais, mais aussi entre nationaux maures ou négro-africains. De violentes émeutes anti-mauritaniennes ont lieu à Dakar, à l’image des répressions anti-sénégalaises qui ont lieu côté mauritanien, provoquant l’exode et l’expulsion de dizaine de milliers de personnes. Selon les organisations des droits de l’homme, plusieurs centaines de personnes trouvent la mort, et notamment dans les rangs de l’armée, qui exerce entre 1990 et 1991 une sanglante répression contre ses éléments négro-mauritaniens.

 La rupture des relations entre Nouakchott et Dakar, symbolisée par la fermeture de la frontière, durera jusqu’en 1992.

Entre ces deux communautés la rupture est consommée, la confiance s’est évaporée et se regardent en chien de faïence, les Peuls très divisés et manière éparse demandent justice et réparation et la communauté Maure implore le pardon pour ceux qui sont humbles parmi eux, d’autre prônent pour l’oubli voire l’impunité purement et simplement.

3-    Les rapports entre Négro-Mauritaniens et Haratines

Les haratine n’ont jamais eu bonne réputation par le passé auprès des Négro-Mauritaniens qui se caractérise par leur féodalisme très profond.

Le Hartani était perçu comme un individu vaincu et sans fièrté pour être réduit à l’esclavage, c’est un sentiment de mépris, non pas par qu’il est noir de peau, mais pour sa condition d’esclave autrement dit sa servitude, à la différence de la vision qu’ont les arabes vis-à-vis des noirs qu’on peut qualifier de racisme au sens propre du terme , c’est ainsi qu’ibn Khaldoune disait à propos des noirs  dans ses Prolégomènes, « certains Noirs sont plus proches des animaux que des hommes étant donné leur mode de vie primitif et barbare. C'est ainsi qu'il a dit : « Au sud de ce Nil existe un peuple noir que l'on désigne par le nom de Lemlem. Ce sont des païens qui portent des stigmates sur leurs visages et sur leurs tempes. Les habitants de Ghana et de Tekrour font des incursions dans le territoire de ce peuple pour faire des prisonniers. Les marchands auxquels ils vendent leurs captifs les conduisent dans le Maghreb, pays dont la plupart des esclaves appartiennent à cette race nègre. Au delà du pays des Lemlem, dans la direction du sud, on rencontre une population peu considérable ; les hommes qui la composent ressemblent plutôt à des animaux sauvages qu'à des êtres raisonnables. Ils habitent les marécages boisés et les cavernes ; leur nourriture consiste en herbes et en graines qui n'ont subi aucune préparation ; quelquefois même ils se dévorent les uns les autres : aussi ne méritent-ils pas d'être comptés parmi les hommes. »

Cette vision se retrouve également chez les occidentaux vis-à-vis du Noir de peau, c’est ainsi disait VOLTAIRE « homme de lumière », laissez moi rire, dans  « Essai sur les mœurs et l’esprit des nations » (1756), Introduction, Chapitre II, « Différentes races d’hommes » :

« Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d’hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu’ils ne doivent point cette différence à leur climat, c’est que des Nègres et des Négresses, transportés dans les pays les plus froids, y produisent toujours des animaux de leur espèce, et que les mulâtres ne sont qu’une race bâtarde d’un noir et d’une blanche, ou d’un blanc et d’une noire. »

Mais les négro-Mauritanien avait une vision différente du hartanie, il n’est pas question de sa couleur de peau ou ses traits physiques mais son rang social, il occupe le dernier rang de la stratification social, même s’il peut être plus doué qu’un individu de haut rang.

Chez les peuls il y deux types de hartine, le bon hartani et le mauvais hartani, le bon serait celui qui s’est libéré du joug Maure et mieux qui le défis, la Mauvais hartani quant à lui c’est celui qui continu de perpétuer sa soumission, et agit sous ou sans les ordre d’un maure, c’est ainsi qu’on a coutume de dire qu’un jeune Maure même mineur, peut soumettre 100 hatanis.

Ce mépris des Négro-Mauritaniens à l’égard cette fois-ci  à l’égard de toute  la communauté Hartine s’exacerber pendant les événements de 1989, certain halpulaar trouveront l’illustration du bon et du mauvais Hartani.

En effet pendant ces fameux événements rares sont les Maures blancs qui ont tué un Négro-Mauritanien de ses propres mains, ils étaient aux ordres et les haratines à l’action, dans les camps militaires également les haratine sont souvent dans les salles de torture, ils se targueront d’évoquer les ordres reçu, en oubliant qu’obéir à un ordre illégal fait de  un criminel disait Sankara.

Les hartanes sont culturellement Maures et arabophones, et physiologiquement et historiquement Négro-Mauritaniens, constituent la majorité de la population Mauritanienne (environ entre 50 et 60%) et constituent un enjeu politique capital dans lutte pour le pouvoir que se livrent les halpulaar et les Maures blancs, ils font par moment, objet de tentative de récupération par les acteurs politiques des deux camps.

Aujourd’hui les haratines sont divisés en trois groupes :

-Les haratines qui se considèrent comme arabophones et plus proches des Maures blancs

-Les haratines qui se disent plutôt proches des Négro-Mauritaniens dont ils sont descendants

-Les haratine qui se disent n’appartenant  ni à l’une ni à l’autre communauté, mais une entité autonome, ils sont représentés par Biram Dah ABeid et rang ne cesse de grossir particulièrement par les jeunes haratines.

En organisant le pèlerinage à inal et en revendiquant une justice pour les victimes du pouvoir de Ould TAYA, Biram dah Abeid a redoré le blason des haratine aux yeux des Négro-Mauritaniens, au point de faire des haratines des alliés des halpulaars dans la lutte contre les discriminations dont ils font l’objet depuis les années dites de braises, mais aussi dans la quête de la justice et la réparation du préjudice subit,  communément appelé passif humanitaire.

4-    Les soninkés,  wolofs et Bamanas

Il n’y a plus de communauté Bamana en Mauritanie, ils se sont assimilé aux hatines dans les régions de l’est et centre,  en Soninké dans la région du guidimakha, ils n’ont aucune revendication quelconque, qu’elle soit politique ou identitaire.

Quant au wolof peu nombre ont payé un lourd tribut lors des fameux événements, car confondu avec les  ressortissants Sénégalais volontairement ou non, certains furent massacrés au le pire et expulsés au mieux vers le Sénégal.

Les soninkés Les Sarakolé actuels sont les descendants de l’empire du Ghana, premier grand empire africain. L’empire du Ghana aurait commencé à la fin du IIIe siècle pour atteindre son apogée aux Xe et me siècles. Il aurait donc précédé de cinq siècles l’empire de Charlemagne. Sa renommée s’étendait jusqu’en Asie. Le chroniqueur arabe El Bekri (xi » siècle) a pu décrire l’empire du Ghana juste avant sa destruction par les Almoravides. Dans la capitale Koumbi (actuellement on peut voir les ruines de Koumbi Saleh, situé à 350 km de Bamako, entre Nara et Timbédra. 

Les Sarakolé sont essentiellement agriculteurs. Leurs troupeaux sont confiés aux bergers Peul. Très bons commerçants, comme les Dioula, ils voyagent beaucoup à travers tout l’ouest africain, vendant la noix de cola ou trafiquant l’or. En France, parmi les travailleurs immigrés, 80 % sont des Soninké de la haute vallée du fleuve Sénégal dont ¼ est Mauritanien.

Les Soninké de Mauritanie sont une communauté refermée sur elle-même en général et particulièrement les Soninkés du Guidimakha. Les Hommes soninkés qui se respectent épouses des femmes Peuls qui finissent toujours par s’assimiler, rares sont les femmes soninkés mariées dans les autres communautés. Ils sont implantés essentiellement dans deux régions, au Gorgol et au Guidimakha.

Les Soninkés  avait opté la  neutralité dans la lutte fratricide entre les Maures Blancs et les Peuls, c’est ainsi qu’ils n’ont été que très peu touchés par les fameux événements de 1989 dans le sud du Pays, bien que discriminés comme tout non arabe. Ils sont considérés par les Maures comme inoffensifs comparés aux Peuls qui sont plutôt belliqueux et insoumis. Mais aujourd’hui avec l’évolution de la situation politique du pays ils ont intégré entièrement la communauté Négro-Mauritanienne et se considèrent comme tel.  Il y a toujours eu un ou deux soninkés dans  les différents gouvernements qui ce sont succédés.  

Les rapports entre les Soninkés et les haratine sont comparables à ceux  qu’entretiennent les Peuls avec ces derniers, un sentiment de mépris du hatanie est latent. Ces rapports sont aussi des rapports de travail, les soninkés étant cultivateur, ils emploient les haratines pendant l’hivernage, période de culture du sorgho, qui est à la base du SOMBI, un met très appréciés de mes amis soninkés.

A la différence des Peuls, les soninkés se caractérisent par les organisation mais aussi leur unité, et restent très attachés à leurs traditions, la féodalité demeure très présente, elle se traduit la séparation des entre tounkallemou (guerriers), Mody lémo (Marabout) , gnamakala (griot et autres) et komou (les esclaves) , c’est typiquement la même stratification sociale qu’on retrouve chez les Peuls.

Sur le plan géopolitique, la Majorité des Soninkés sont éparpillés dans l’opposition politique Mauritanienne, même si on compte toujours quelques familles aristocrates, toujours du côté du pouvoir, comme chez les Peuls.

La scène politique Mauritanienne est aujourd’hui sécularisée, les Maures se retrouve en Majorité dans des partis politiques dirigés par des maures en fonction de leurs idéologie, famille, tribu, clan.

Les Peuls commence à s’aligner derrière des leaders peuls, comme on a pu l’observer lors des élections présidentielles de 2007, où Ibrahima Moktar Sarr avait obtenu 17% des suffrage exprimés, enivrons  80%  du vote Peul ou tout au moins le vote de la région du fleuve.

Les haratines militent pour beaucoup au sein  du parti de leur leader historique Messaoud ould Boulkheir, ou en tout votent pour lui, même si le nombre d’élus de l’APP ne reflète pas ce vote.  Aujourd’hui Biram dah constitue la nouvelle force émergente haratine, ou en tout une troisième alternative pour les haratines, entre rester dans les partis politiques dominés par les Maures pour une éventuelle participation à un gouvernement ou suivre Messaoud le leader historique.

Les communautés Maure Blancs, Négro-Mauritaniens et haratine, sont face à face et se face à face apparaît sur les images tirées des manifestations et meetings organisées par les uns et les autres. 

On assiste aujourd’hui à la communautarisation exacerbée de la scène politique doublé du tribalisme  et luttes intercommunautaires.

L’unité Nationale ou du moins ce qui en reste s’étiole et évolue telles des mœurs, c’est-à-dire  en décadence, aujourd’hui encore on assiste au come back,  comme s’ils n’étaient pas parti du tribalisme et des querelles d’intérêts individuels à la place publique.

Où sont les Hommes intègres ?  Quel rôle joue la société civile dans la défense des intérêts de la nation ?

Que font les intellectuels pour éclaire la lanterne du petit peuple ?

Quel rôle pour la diaspora pour sauvegarder les acquis démocratique et la stabilité de notre pays ?  

Je crois que seul  un sursaut d’orgueil des forces progressistes et citoyennes peuvent sortir le pays de cette mauvaise passe qui annonce le chaos, car sans démocratie il y a pas de justice sociale et sans justice sociale  il n’y a point de paix et de stabilité donc point de développement

 

ABDOUL BA LOBBO

 

mauresrfd

 

tawassoulTPMNmanifestation_pour_militants_anti-esclavagistes-2manif

Photo 1Manifestation de TAWASOUL part dirigé par un Maure Blanc

photo 2 Manifestation dr RFD parti de Amed ould dadda

photo 3: Manifestation COD coordination des partis d'opposition

 

photo 4: manisf AJD MR et TPMN

photo 5: Manifestation Ira

Photo 6: Manifestation Mouvement du 25 février

Comme vous pouvez le constater chaque mouvement ou parti se confont avec la communauté qui constitue l'essentiel de ses Membres.  

  

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Commentaires
7
Ibrahima Moktar Sarr n'a eu que 7% en 2007 (pas 17%)
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  • Le Panafricanisme est une idée politique et un mouvement qui promeuvent et encouragent la pratique de la solidarité entre les africains où qu'ils soient dans le monde. Le panafricanisme est à la fois une vision sociale, culturelle et politique d'émancipati
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