PRÉSIDENT THOMAS SANKARA DISAIT
La faute est à ceux qui exploitent l’Afrique. La faute est aussi aux africains qui ne s’unissent pas pour prendre leur place. L’esclave mérite ses chaînes. L’esclave qui ne lutte pas, qui ne prends pas d’engagement, ne peut pas se débarrasser de ses chaînes. Il reste esclave quels que soient les discours moralistes de son maître. Les Africains doivent s’organiser contre tous ceux qui les excluent des débats de ce monde. Ils doivent s’imposer et il leur est possible de s’imposer.
Je crois en l’unité africaine et je crois qu’elle se fera. Peut-être dans mille ans, je ne sais quand, mais elle se fera en fonction de ce que les peuples voudront. De plus en plus, les peuples africains ignorent les frontières. Ce qui veut dire que si les dirigeants ne veulent pas être balayés par leurs peuples, ils doivent s’identifier à eux et respecter les intérêts de leurs peuples. Cela va amener à l’unité. L’unité au sommet entre quelques dirigeants ne suffira pas.
Source : Interview de Inga Nagel publié dans Jeune Afrique le 11 novembre 1987.
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