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LE PANAFRICANISME NOUVEAU
4 novembre 2014

AMERIQUE : Pourquoi Barack Obama ne fait plus rêver aux Etats-Unis ?

© Fournis par Francetv info

Aux Etats-Unis, les commentateurs politiques s’accordent à dire que les élections de mi-mandat s'apparentent à un référendum sur l’action du président américain. C'est particulièrement vrai cette année. "Cette campagne ne parle de rien, mais toujours d’Obama", relève ainsi un analyste duWashington Post (en anglais).

Ce climat n’augure rien de bon pour les démocrates. Six ans après son arrivée à la Maison Blanche, Barack Obama est considéré comme un élément gênant par son propre parti. Le côté cool et rafraîchissant du dirigeant qui alterne pas de danse, fist bumps (un salut à poing fermé) et traits d’humour ne fait plus recette. Le Boston Globe(en anglais) détaille comment, pendant la campagne, les candidats démocrates se sont efforcés de prendre leurs distances avec le président américain, qui souffre d’une forte impopularité depuis la mi-2013. Le chef de l'Etat a même été contraint de se faire rare pendant les meetings, envoyant en première ligne sa femme, Michelle Obama, et le couple Clinton.Voici les principales raisons pour lesquelles Barack Obama ne fait plus rêver.

Parce qu'il n'a pas su gérer les situations de crise 

Ebola. Le locataire de la Maison Blanche a été vivement critiqué aux Etats-Unis pour sa gestion de l’épidémie d’Ebola, qui a fait un mort au Texas et a contaminé deux infirmières qui ont traité ce patient.

Barack Obama a tenté de faire bonne figure en étreignant l'une d'elles, Nina Pham, après sa guérison. Mais de nombreux titres de presse ont rebondi sur cet épisode pour dénoncer la faiblesse du président américain lors des situations de crise. Le locataire de la Maison Blanche est "trop cool" pour y faire face, estime le magazine The Atlantic (en anglais), tout comme Bloomberg Business Week (en anglais), qui l'a présenté décontracté, avec des lunettes de soleil et un T-shirt blanc.

Syrie. La fébrilité de Barack Obama a surtout été visible sur les dossiers internationaux. Il avait fixé une ligne rouge au régime syrien de Bachar Al-Assad : l’utilisation d’armes chimiques. Mais il s’est retrouvé pris au piège de sa propre règle après l'attaque du 21 août 2013, faisant preuve d'indécision. "Barack Obama est un président à la Jimmy Carter [chef de l'Etat de 1977 à 1981], plutôt faible en matière de politique étrangère, qui n'aime pas prendre ses responsabilités", analysait Laurence Nardon, responsable du programme Etats-Unis de l'Institut français des relations internationales (Ifri), pour francetv info, en septembre 2013.

Etat islamique. Les tergiversations de Barack Obama auraient également eu de lourdes conséquences au Moyen-Orient, engendrant un nouvel épisode particulièrement préoccupant : la montée en puissance des jihadistes de l'Etat islamique. Sur ce point, les critiques pleuvent. Et viennent également de son propre camp. Dans un entretien à l'hebdomadaire The Atlantic (en anglais), Hillary Clinton reproche ainsi à Barack Obama d'avoir laissé en Syrie un vide "rempli par les jihadistes", faute d'avoir aidé militairement l'opposition au président Bachar Al-Assad.

Ukraine. Les Etats-Unis sont sortis affaiblis de la séquence syrienne, et Vladimir Poutine, le président russe, a tiré profit de la valse-hésitation de son homologue américain. Il a réussi un retour sur la scène internationale, menant le bras de fer lors de la crise ukrainienne.

Libération : "

Obama est de loin le plus froid et cérébral. Les entretiens avec Clinton et Bush étaient toujours beaucoup plus chaleureux. Même lorsqu'on n'était d'accord sur rien, Bush générait beaucoup d'empathie. Il avait aussi beaucoup d'humour. Avec Obama, on admire son intelligence, mais cela ne crée pas forcément un lien."

"Une approche de professeur de droit." "Après six ans, il est clair que la présidence d’Obama se caractérise largement par l’adhésion à la rigueur intellectuelle, sans regard pour les besoins émotionnels de la population", écrit Bloomberg Business Week (en anglais). Et il ressort désormais que cette froideur irrigue l'ensemble de son travail. "Obama aborde généralement les questions politiques avec une approche de professeur de droit, s'appuyant avant tout sur la logique et non sur son charisme de leader", peut-on lire dans l'extrait du livre de Leon Panetta, ancien directeur de la CIA, publié par le Washington Post (en anglais). Même analyse pour Dominique Moïsi, qui estime que Barack Obama est "trop intellectuel, peu doué pour l’empathie".

© Fournis par Francetv info
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  • Le Panafricanisme est une idée politique et un mouvement qui promeuvent et encouragent la pratique de la solidarité entre les africains où qu'ils soient dans le monde. Le panafricanisme est à la fois une vision sociale, culturelle et politique d'émancipati
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