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LE PANAFRICANISME NOUVEAU
12 octobre 2013

VIETNAM: HOMMAGE A UN PATRIOTE la mort du Général Giap suscite une vive émotion

Des milliers de vietnamiens pleurent la mort du général Giap. Héros de l'indépendance, il avait vaincu l'armée française en 1954 à Dien Bien Phu.

La mort du général Giap fait les gros titres de la presse vietnamienne - AFP/Hoang Dinh Nam
 
La mort du général Giap fait les gros titres de la presse vietnamienne - AFP/Hoang Dinh Nam

Le site du quotidien Tuôi Tre ("La Jeunesse") consacre pas moins de quatre articles et une vidéo à la mort, le 4 octobre, du général Vo Nguyen Giap. Vainqueur des armées française et américaine, il était le plus vénéré des héros de l'indépendance du Vietnam, après le fondateur du pays Hô Chi Minh. Le journal écrivait le 5 octobre en une (ci-dessous) : "le général Giap nous a dit adieu".

Des milliers de personnes sont venues faire la queue devant le domicile familial du disparu, à Hanoi, pour lui rendre un dernier hommage sous forme d'un bouquet de fleurs ou d'une chanson. Sur la vidéo, on constate la présence dans la foule de nombreux jeunes. S'ils n'ont pas connu les années de lutte pour l'indépendance, ils ont été bercés par les récits de leurs aînés vantant les qualités de stratège du vieux général.

 

 

Tuoi_Tre_-_05.10.2013.jpgA Muong Phang, "le 5 octobre au matin, les villageois se sont réunis autour de la maison du chef du village en signe de respect à leur 'gardien'", note le Tuôi Tre, qui y a retrouvé Lu Thi Doi, une centenaire. Elle "tient fermement la photo de Giap et raconte comment le général lui a demandé de convaincre les membres du groupe ethnique de Diên Biên Phu de participer à la campagne contre l'armée française".  Car ce village et ses habitants entretiennent une relation étroite avec l'illustre disparu. C'est  là que le général avait installé son quartier général secret pendant la bataille. Le village est situé à une vingtaine de kilomètres de la "cuvette" où s'est déroulée la célèbre bataille, du 13 mars au 4 mai 1954, qui marquera la défaite des forces françaises et l'accession du pays à l'indépendance. Les villageois de Muong Pan ont notamment facilité le transport du matériel et des vivres dans cette région montagneuse du nord-ouest du Vietnam.

Surprise par les capacités de ravitaillement de l'armée vietnamienne, l'armée française ne pourra tenir la cuvette plus longtemps. Cette débâcle conduira à la signature des accords de Genève, en juillet 1954, consacrant le départ des Français et la partition du Vietnam.  

Dans Diên Biên Phu vu d'en face (paroles de Bô Dôi), un ouvrage collectif écrit par six journalistes vietnamiens et publié en 2009, Lo Van Dong raconte l'installation du poste de commandement de Giap à Muong Pan. "Une fois, grâce aux habitants du village, nous avons capturé deux espions", se souvient-il. A l'époque, il était chargé de la sécurité du poste de commandement établi dans la forêt près du village.

Mua A. Sau, âgé de 80 ans, explique quant à lui au journaliste de Tuôi Tre qu'il avait espéré que le général Giap eût pu assister en 2014 au 60e anniversaire de la victoire de Diên Biên Phu. "Notre vœu ne se réalisera jamais", regrette-t-il.

Malgré sa victoire à Diên Biên Phu, l'influence de Giap avait faibli au sein du Parti communiste vietnamien (PCV) dès la mort du président Hô Chi Minh en 1969. Dans les années 2000, il était même devenu une icône embarrassante pour les caciques du régime, car le vieux général exprimait sa colère face aux dérives clientélistes et affairistes de la direction du PCV.

Plus sobre, le site en anglais du Thanh Niên se contente d'une longue biographie du "légendaire militaire".

Les funérailles nationales sont prévues les 12 et le 13 octobre.

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11 octobre 2013

FRANCE: ALAIN DELON LE GRABATAIRE AVOUE SON RACISME

Soutien d'Alain Delon au FN : rafale de commentaires sur Twitter

Alain Delon monte au front, les Twittos aussi

Alain Delon monte au front, les Twittos aussi - 1 (© ASSOCIATED PRESS)
 
Moins d'un mois après ses déclarations polémiques sur les homosexuels, Alain Delon remet le couvert, cette fois sur le FN. Au journaliste du quotidien suisse Le Matin, qui l'interroge sur la poussée du parti anti-frontaliers à Genève et la poussée du FN en France, l'acteur français répond sans détour: "(...) c'est tout à fait édifiant. Edifiant parce que les gens en ont marre qu'on leur parle comme on le fait. Ils veulent de l'action, ils veulent autre chose. Ils ont connu une France différente sous de Gaulle ou même Mitterrand. Voilà pourquoi le Front national, comme le MCG à Genève, prend une place très importante et ça, je l'approuve, je le pousse et le comprends parfaitement bien".

 

"Pour la première fois, ils ne sont plus seuls"

Et L'acteur d'aller encore plus loin : "Depuis des années, Le Pen père et fille se battent, mais ils se battent un peu seuls. Là, pour la première fois, ils ne sont plus seuls. Ils ont les Français avec eux. C'est important. Et que cela déborde sur Genève, c'est vachement important. Là-bas aussi il y a un ras-le-bol".

 

 

 

8 octobre 2013

MAURITANIE: Les principaux enjeux historiques et politiques de la Mauritanie

Les principaux enjeux historiques et politiques de la Mauritanie

I-Introduction

« La Société mauritanienne est traversée en profondeur par des pratiques persistantes de discrimination de nature ethnique et raciale, ancrées dans les traditions culturelles et prégnantes dans les structures sociales et les mentalités. 

Des facteurs récurrents dans la société mauritanienne ont donné substance et profondeur sur le long terme à ces discriminations, parmi lesquels la centralité de l’esclavage(..),

la prégnance du paradigme racial et ethnique dans des Institutions Centrales de l’Etat comme les Forces armées ( et de sécurité ) et de la Justice (..) et l’instrumentalisation politique du facteur ethnique, notamment par des politiques linguistiques qui on contribué de manière décisive à la polarisation des différentes communautés »
 


Telle est en substance , l’une des conclusions du Rapporteur Spéciale des Nations-Unies dans son rapport de 2009 sur la Mauritanie , un pays au carrefour de civilisations dont la France, ancienne puissance coloniale, a voulu faire un pont entre l’Afrique Noire et le Monde Arabe, et qui reste encore un défi sur lequel il est très tôt de porter un jugement définitif. 

Il convient néanmoins, sans faire ici l’histoire de la Mauritanie, de rappeler quelques données contextuelles indispensables à la compréhension de l’ampleur du défi, dont les Enjeux du Recensement contesté, actuellement en cours, constituent l’une des expressions. 

II Quelques données historiques de la Mauritanie

Depuis l’accession de la Mauritanie à l’indépendance le 28 Novembre 1960, l’Etat fut confronté au défi majeur de la construction de l’identité de la Nation, qui s’articule principalement autour de deux polarités fondamentales : l’Arabité et l’Africanité.

Cette tension a été instrumentalisée politiquement par les différents régimes qui se sont succédé , privilégiant la dimension arabe dans la construction de l’identité officielle du pays dont la première manifestation fut l’enseignement obligatoire de l’arabe dans le Secondaire « 3 » à partir du 1er octobre 1965, provoquant exacerbation des passions identitaires et la création d’un afro-nationalisme dont le‘Manifeste des 19 ‘ contre la volonté de favoriser le contrôle des leviers de l’Etat par la communauté arabe en fut l’expression. 

Depuis cette date rien n’arrêta la marche forcée de l’arabisation de la Mauritaniecomme expression d’un chauvinisme d’Etat exclusif, qui prit un tournant décisif et historiquement daté avec la prise du pouvoir du Colonel OULD TAYA à la suite du coup d’Etat du 12 12 1984, et sous le règne duquel la dérive chauvine du pouvoir atteint son paroxysme dans les années 1989-1991 marquées par les assassinats des cadres militaires et civils Négro-mauritaniens, la déportation de dizaines milliers de négro-africains au Sénégal (environ 60.000) et au Mali (40.000 ), la radiation de milliers de cadres civils et militaires de la Fonction Publique , viols, destruction de documents d’état-civil, confiscation de biens et de terres…

Il s’agit sans nul doute de l'Evènement le plus significatif de la politique d’épuration ethnique de l’histoire de la Mauritanie, accomplie méthodiquement et fondée sur une idéologie de la négation et de l’exclusion, légitimant l’arabisation forcée des populations non arabes et, à défaut, leur exclusion et la relativisation de la discrimination.

Le coup d’Etat du 03 août 2005 qui mit fin à plus de 20 ans de dictature chauvine et raciste permit, après une période de transition de 18 mois, l’organisation d’une élection présidentielle libre et transparente au terme de laquelle Monsieur Sidi Mohamed OULD Cheikh Abdallah fut élu Président de la République. Mais le noyau dur du système d’OULD TAYA dont l’ossature, constituée d’officines occultes du chauvinisme et du racisme, de membres des forces armées et de sécurité, est resté en place.

Le Président élu prit l’engagement dans un discours à la Nation prononcé le 29 juin 2007 de restaurer l’Unité Nationale et l’Etat de droit. A cet effet, les journées de concertation des 21, 22 et 23 novembre 2007 ont permis l’adoption d’un programme et un plan d’action pour le retour des mauritaniens déportés, le règlement du passif humanitaire et l’éradication définitive des pratiques de l’esclavage.

Sur cette base, un accord tripartite fut signé entre la Mauritanie, le Sénégal et leHaut Commissariat aux Réfugiés (HCR) le 12 Novembre 2007 (4), portant sur l’organisation des opérations de retour dans la dignité des réfugiés mauritaniens qui vivaient en exil forcé hors de leur pays depuis 1989-1990. Un établissement public, l’Agence National pour l’Accueil et l’Insertion des Réfugiés, a été crée à cet effet et s’est attelé dés sa création à coordonner et à superviser les opérations du retour des réfugiés et la mise en œuvre de programmes visant leur insertion dans la vie nationale. 

Le premier contingent de rapatriés a été accueilli officiellement en Mauritanie le 29 Janvier 2008. A ce jour, on estime à 20.000 le nombre de mauritaniens réfugiés qui ont regagné leur pays.

Toutefois, la plupart de ces rapatriés n’ont obtenu aucune pièce d’état-civil (5) , estampillés encore « rapatriés » et vivent sous des tentes avec enfants et femmes dans des conditions humainement inacceptables et contraires au droit international, en particulier de l’Accord tripartite du 12 Novembre 2007 qui engage l’Etat mauritanien à accueillir ses ressortissants dans des conditions dignes, à leur accorder des pièces d’état-civil et à leur restituer leurs biens et leurs propriétés spoliés (6).

Dans la pratique, ceux qui rentrent dans leurs villages constatent que leurs terres sont occupées. Certains sont arrêtés lorsqu’ils tentent de récupérer leurs propriétés (7).

Ceux qui sont rentrés sont donc dans des conditions précaires, subissent humiliations et frustrations, et vivent en périphéries de leurs villages et de leurs propriétés confisquées (8). 

Telle est la situation inacceptable des mauritaniens rapatriés qui sont aujourd’hui réfugiés dans leur propre pays en raison notamment du coup d’Etat du 06 août 2008, qui à remis en cause les bonnes volontés exprimées et les efforts accomplis en vue de restaurer l’Unité Nationale

Pour le règlement du passif humanitaire, il avait été décidé, lors de la conférence deNouakchott des 22 et 23 janvier 2008, la mise en place d’une structure chargée de faire la lumière sur la sombre période 1989-1991 sur la base des principes de vérité historique, de Justice, de réparation et de réconciliation. 

Cette structure Nationale indépendante spécialement dédiée au passif humanitaire serait composée notamment, en concertation avec la société civile, de représentants des victimes, des organisations des droits de l’homme, des membres de l’ordre des avocats, des leaders religieux et de personnalités indépendantes. Mais à la place de cette Structure Nationale de vérité et Réconciliation, il n’y a eu, comme injure à l’histoire, que la prière de Kaédi.

Sur la question de l’esclavage, qui constitue de longue date un problème qui affecte dangereusement la Communauté Nationale, l’on rappellera son abolition en 1905, puis par la constitution de 1961 intégrant la déclaration Universelle des Droits de l’homme des Nations Unies du 10 décembre 1948 et par l’ordonnance n° 081-134 du 9 Novembre 1981 très critiquable dans ses prémisses idéologiques et politiques en ce qu’elle prévoyait des compensations au profit des « ayants-droits » , c’est à dire des maîtres.

Tout cet arsenal juridique est resté lettre morte par l’absence de volonté politique des plus Hautes Autorités de l’Etat qui nient l’existence même des pratiques de l’esclavage. Le Président OULD TAYA disait à cet égard en 1997, que « ceux qui évoquaient la question de l’esclavage ne cherchaient qu’à ternir l’image du pays » (9). En 2001, le représentant du Gouvernement Mauritanien déclarait au Comité des droits de l’Enfant des Nation Unies, que « la société mauritanienne n’a jamais connu de servitude, de l’exclusion ou la discrimination (..) et que par conséquent il ne pouvait y’avoir en Mauritanie de vestiges de cette pratique »10.

Dans ce contexte de négation des droits fondamentaux de l’homme, la loi du 3 Septembre 2007 portant criminalisation de l’esclavage et réprimant la pratique de l’esclavage devait marquer un tournant fondamental dans l’approche de cette question en Mauritanie, puisqu’elle vise dans son exposé des motifs « l’élimination de toutes les tares héritées du passé, la promotion d’une culture d’égalité.. » (11)

Mais, là aussi les faits ont eu raison de la loi, les militants pour le respect des droits de l’homme, notamment ceux du Mouvement abolitionniste IRA sont systématiquement arrêtés et emprisonnés pour oser demander l’application de la loi et dénoncer des faits avérés de pratiques de l’esclavage. 

Et, comme pour faire échos aux propos du Président Ould Taya tenus en 1997, le Président Ould Abdel Aziz déclarait le 5 août 2011 à la Télévision Nationale qu’il n’ya pas d’esclavage en Mauritanie et que ceux qui en parlent ne cherchent qu’à en faire leur fonds de commerce. Poursuivant dans sa logique, il affirme même, dans l’interview à KASSATAYA en date du 14 Septembre 2011, que « N’est esclave que celui qui veut l’être »

L’on comprend alors que l’objectif du coup d’Etat du 06 Août 2008 était bien la « rectification » de la volonté de réformer le système politico-administratif de l’Etat fondé sur la discrimination. C’est dans ce contexte de crise politique, identitaire et sociale qu’intervient ce recensement à vocation identitaire comme nouvelle méthode dans le processus d’épuration pour parachever le dispositif multiforme mis en place par le système politico-administratif. Ce recensement revêt par conséquent des enjeux majeurs pour l’avenir même de la Mauritanie

III Discussion 

« La richesse de la démocratie tient bien plus à l’usage qu’on en fait, qu’à l’attribut qu’on en acquiert et qu’au ressort qu’on en gagne » donc, la démocratie se présente ainsi comme une panacée par excellence pour toutes les crises politiques qui se manifestent.

Et, elle est le vecteur principal de la stabilité sociale et de la paix civile, bref, elle est le rempart bien fortifié contre les carcans religieux, idéologiques et ethniques. Mais seulement, l’usage qu’en font ses propres théoriciens et hérauts que sont : les « défenseurs » du monde libre, en est tout autre.- sur le plan politique, économique et social-.

Même si nul n’ignore que la substance de la démocratie se conjugue avec : l’Etat de droit, l’existence des libertés citoyennes sans exception, l’indépendance de la justice et la séparation des Pouvoirs, etc. Et, il n’en demeure pas moins évident, que la notion de la démocratie, varie selon la compréhension des uns et des autres, et que ses normes varient aussi parfois selon : les latitudes, positions et autres typologies sous régionales et également les contraintes des interlocuteurs.

Il faut que les dirigeants à la tête de notre pays fassent preuve d’autant ou plus de patriotisme pour leur pays, en se scindant les reins et en travaillant durement rien pour l’intérêt supérieur de la Mauritanie. Ceci devrait commencer par le présidentOuld Abdel Aziz, au lieu d’être un administrateur, il devrait s’engager comme un vrai bâtisseur, pour sortir son pays du trou dans lequel il se trouve en ce moment. C’est cela qui devrait être le vrai challenge pour Abdel Aziz, aujourd’hui. 

Notre idéal sociologique de justice sociale s’arrime-t-il avec les principes sécularisés de gouvernance politique ? L’exemple des passe-droits et privilèges accordés aux tribalismes est patent. Le choix de les institutionnaliser ou de les contenir s’impose, à tout le moins, pour l’égalité de traitement pour des services publics de qualité. L’incompatibilité entre l’égalité devant la loi et la conception patrimoniale des prérogatives de fonction dresse une distance du texte de son application.

Le défi ne consiste pas au changement de mentalité encore moins à imposer un quelconque mode de vie. Nous ne pouvons faire l’économie d’une précision des modalités de gouvernance et la prise en compte claire des réalités sociologiques et d’administration rigoureuse. Jusque-là, la mauvaise foi et la politique de l’usure ont guidé nos pas. 

Présentation : Sao Ousmane

1 Nations UniesConseil des Droits de l’Homme 11è session A/HRC/11/36/ add.2 16 mars 2009, p2§ 2

2 ibid.. p 2

3 La “ longue Marche de l’arabisation en Mauritanie” Ambroise Queffélec UMR 6039 (CNRS ) Unv. Provence Bah Ould Zein, Unv. Nouakchott htt: unice.Fr/LF

4 Accord Tripartite entre le Gouvernement de la République islamique de Mauritanie, le Gouvernement de la République du Sénégal et le Haut Commissariat des Nations unies Pour les Réfugiés, signé le 12 Novembre 2007 

5 Département d’Etat des Etas Unis, in country Reports in Human Rights praices for 2009 (E-U 11mars 2010, sect. 2.d.) v. ég. Unhcr.org/refworld/’4e 02edf éé. Html

6 Accord Tripartite, opcit, Art 9

7 In Jeune Afrique mars 2010

8 ibid

9 Nations Unies Conseil des Droits de l’Homme opcit, p 9 § 26

10 Compte rendu analytique de la 724e réunion du Comité des droits de l’enfant, 25 Septembre 2001 (CRC/C/SR .724), in Nations Unies, Conseil des droits de l’Homme opcit, pp 9-10 

11 ibid p 9

12 Nation Unies Comité pour l’élimination de la Discrimination raciale 65e session 2620 août 2004, Observations finales du Comité pour l’Elimination de la Discrimination Raciales, Conclusions sur la Mauritanie.

13 ibid.. , p 2 § 9

14 ibid..,p 3 § 14

15 Convention internationale des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale Conclue à New York le 21 décembre 1965

16 opcit, p 17

17 Article 1 de la Convention : l’expression « discrimination raciale » vise toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur la race, la couleur, l’ascendance ou l’origine ethnique, qui a pour but ou pour effet de détruire ou de compromettre la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, dans des conditions d’égalité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social et culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique . cf Convention opcit, p 2

18 Mohamed Moustapha Ould Bedredine « Non à la politique de la confiscation de la volonté populaire » in www. Ufpweb, 22 août 2011

19 20 bis : Bâ Mamadou Alassane Président du PLEJ : Parti Liberté, Egalité et Justice

Ce recensement est raciste 12 octobre 2011 site WWW plejweb.

19 Lô Gourmo Abdoul « Recensement des Populations : J’ai honte et je proteste ! » www Ufpweb ; cridem 22 août 2011 

20 « l’enrôlement et la question de citoyenneté : lire entre les lignes » Maître Moctar Touré Avocat aux barreaux de Versailles et de Nouakchott in kassataya (France), www. Cridem.org.

6 octobre 2013

MAROC : LA CHAÎNE MEDI1 TV ÉPINGLÉE POUR RACISME ANTI-NOIR

Une chaîne privée marocaine a cru bon de diffuser des propos racistes envers les Noirs dans l’une de ses émissions de divertissement, dans l’indifférence la plus totale. Le CSCA a rappelé à l’ordre la chaîne, sans pour autant la sanctionner.

Le Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle (CSCA) a collé un avertissement à la chaîne marocaine Medi1 TV pour avoir diffusé les propos racistes d’une femme. La nouvelle, qui est passée quasiment inaperçue, a été publiée dans le bulletin officiel. Dans l’émission « Ouakila Houa » du 10 juillet dernier, « La société MEDI 1 SAT a enfreint les dispositions de son cahier de charges en ce qui concerne les obligations relatives à la maîtrise d’antenne et au respect de la dignité humaine », écrit le Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle.

« Ouakila Houa » est une émission de divertissement qui piège des personnes à l’aide de caméras cachées. Vient alors le moment où le défi était de faire croire à une femme que son époux la trompait avec une femme noire. Et ce sont les propos de la femme, jugés racistes, qui posent problème, bien que le défi en lui-même ne soit pas de très bonne intelligence. A plusieurs reprises, la femme répète le mot « Azziya », pouvant être traduit par « négresse ». Mais la femme ne s’arrête pas là. Elle compare les femmes blanches qui, selon elle, sont plus attirantes que les femmes noires. « C’est tout ce qu’il a réussi à faire, il m’a échangé avec une Noire ! Il faut voir comment elle est ! S’il avait juste pris une femme aux yeux bleus, blonde et belle, j’aurais compris et j’aurais dit que le pauvre cherchait la beauté », avait-elle dit en arabe.

En acceptant de diffuser ce passage ouvertement raciste, la chaîne Medi1 TV brave ainsi l’article 431-1-2-3 du Code pénal qui interdit, sous peine d’emprisonnement d’un mois à deux ans et d’une amende de 1 200 à 50 000 dirhams marocains, toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de l’origine nationale ou sociale, de la couleur, du sexe, de la situation de famille, de l’état de santé, du handicap, de l’opinion politique, de l’appartenance syndicale, de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion.

Eradiquer le racisme anti-Noir

Après les nombreux scandales relatifs aux actes racistes envers les Noirs au Maroc et qui ont fait le tour de la presse locale et internationale, les autorités tentent de retirer cette image négative qui colle au pays. Le 10 septembre, le Conseil national des droits de l’Homme au Maroc (CNDH) sortait son rapport annuel dans lequel il est indiqué que « le Maroc est à la fois une grande terre d’émigration depuis la première vague de la Première guerre mondiale et une terre d’immigration et d’accueil, même si la conscience collective n’a pas intégré cette donnée historique ». A cette occasion, le roi Mohammed VI avait « réitéré la nécessité de procéder à la régularisation de la situation de ces personnes en matière de résidence et d’activités qu’elles exercent, au même titre que les immigrés réguliers des autres nationalités, dont les immigrés subsahariens ».

Deux mois auparavant, le 15 juillet, le Parti authenticité et modernité (PAM, opposition), proposait une loi visant à sanctionner le racisme contre les Subsahariens. Un débat autour de ce projet de loi a été ouvert à la Chambre des représentants. La discrimination envers les Noirs est un véritable fléau dans le nord de l’Afrique. Au Maroc, même si une importante communauté de Subsahariens y est établie, il règne une atmosphère délétère entre les populations locales et les migrants. C’est pourquoi le PAM souhaite que des sanctions soient prononcées contre toute personne qui adopterait un comportement raciste face aux Subsahariens.

« Nous devons mener une politique « anticipatrice », notamment avec cette vague de migration. Cette proposition n‘est qu’une première étape. Nous devons sensibiliser le gouvernement sur cette question-là, pour la construction d’un Maroc meilleur. Et puis, les gens ont tendance à l’oublier, mais le Maroc est un pays africain ! », avait déclaré le député PAM Mehdi Bensaïd à Afrik.com, lors d’une interview, le 6 septembre.

Le groupe Medi 1 Sat est désormais prévenu, adopter ou se rendre complice de propos ou d’actes racistes est fermement puni par la loi.

drapeau maroc

Source : Afrik.com

http://www.afrik.com/maroc-la-chaine-medi1-tv-epinglee-pour-racisme-anti-noir

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