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LE PANAFRICANISME NOUVEAU
3 mai 2013

A qui les terres en Afrique ?

C’est un phénomène qui existe depuis une petite dizaine d’années. Il s’amplifie considérablement aujourd’hui. Oui, l’acquisition de terres africaines par des pays étrangers devient une opération courante.

Que cela implique-t-il ? Bonne ou mauvaise nouvelle, pour un continent dont le secteur agricole reste le secteur dominateur ?

 

D’aucuns parlent d’exploitation à outrance. D’autres, carrément de néo-colonialisme. A l’inverse, certains y voient une formidable opportunité pour les pays africains de connaître une modernisation agricole. Quoiqu’il en soit, la question de l’acquisition des terres en Afrique, par des Etats, des entreprises, des fonds d’investissement étrangers, ne laisse personne indifférent.

En 2009, selon l’International Land Coalition, ce ne sont pas moins de 200 millions d’acres de terres vendues à travers le monde, dont 64% sur le continent africain.

Qui vend ? Qui achète ? Pourquoi ?

 Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite, la Chine, Le Qatar, l’Inde, le Koweït et la Corée du Sud sont les pays les plus actifs dans cette nouvelle pratique. Par exemple, l’entreprise Sud Coréenne Daewoo a récemment acquis 1,3 million d’hectares à Madagascar. Madagascar justement, en compagnie du Ghana, du Soudan, de l’Ethiopie, et du Mali, fait parti des 5 pays où ce nouveau genre de transactions a le plus souvent cours. A eux 5, ils représentent  2,5 millions d’hectares vendus.

Les intérêts des pays étrangers sont multiples. Lorsque ce sont les Etats qui investissent, c’est principalement pour répondre au souci d’insécurité alimentaire. L’explosion démographique de certains pays (Inde, Corée du Sud) rend la satisfaction totale des besoins alimentaires, difficile à atteindre. L’exiguïté d’autres pays (Qatar, Koweït) rend d’emblé, la production agricole insuffisante, voire quasi-nulle.

Ces acquisitions foncières peuvent également se faire pour la seule spéculation financière.

En réalité, selon la Banque Mondiale, 21% des achats de terres en Afrique, en 2009, ont été réalisés dans le but de produire des biocarburants. Oui, les biocarburants sont la principale raison des acquisitions massives des terres en Afrique. Ce qui fait dire, d’ailleurs, à certains spécialistes du sujet, que l’Afrique est devenue le Moyen-Orient des biocarburants.

Que gagnent les pays africains ?

Dans un premier temps, la vente de terres apporte un avantage financier aux autorités. Souvent, ces acquisitions se font également avec l’assurance qu’en contrepartie, des infrastructures seront construites.

Lorsque l’acquisition des terres s’effectue dans le l’idée d’une production agricole, alors, l’Afrique a potentiellement, beaucoup a y gagner. Tout d’abord : des emplois. Le faible coût de la main-d’œuvre locale, combiné à la connaissance de la terre, font de l’agriculteur autochtone un travailleur prisé par les entreprises étrangères, y compris les entreprises chinoises, pourtant habituées à l’utilisation de leur propre main-d’œuvre. Au-delà des emplois, l’avantage primordial reste le possible transfert de technologie. Un savoir-faire humain et technique, plus moderne et susceptibles d’améliorer la productivité agricole en Afrique. In fine, ce transfert de compétences humaines et techniques pourrait éventuellement entraîner un bouleversement dans les circuits de l’agro-business : Et si les pays africains pouvaient, grâce à cela, assurer eux-mêmes, la transformation de leurs produits agricoles ? Qu’en serait-il alors d’un pays comme la Côte d’Ivoire, premier exportateur mondial de cacao ? Serait-il en mesure de produire, à terme, son propre chocolat ?

On en est loin. Mais cette perspective est alléchante.

Qu’en est-il réellement ?

 Récemment, les habitants de la vallée de la rivière Tana, au Kenya, se sont opposés aux pouvoirs publics après que ceux-ci aient accordé au Qatar l’exploitation de 40 000  hectares de terres cultivables. Le tout, en échange de la construction d’un port. Cet exemple, qui n’en est qu’un parmi bien d’autres, est révélateur de la manière avec laquelle les populations africaines accueillent ces nouvelles initiatives.

A l’automne 2008, le président malgache, M.Ravalomanana, est contraint à la démission suite à la protestation populaire liée à la vente de 1,3 millions d’hectares à Daewoo, citée plus haut.

S’il existe de telles oppositions, c’est parce qu’en réalité, l’acquisition de terres dessert considérablement les populations. Les terres vendues sont souvent exploitées, au préalable, par des paysans. A leur vente, si l’entreprise poursuit la production agricole, ou entame la production de biocarburants, elle est susceptible d’embaucher les anciens exploitants. Cela dit, bien souvent, les emplois créés sont nettement inférieurs au nombre initial des exploitants de la terre en question, avant acquisition. Lorsque la terre est acquisition en vue de la simple spéculation : aucun emploi n’est créé.

Quelque soit l’issue, l’achat des terres africaines entraine de nombreux mouvements de population, qui commence –seulement maintenant- à inquiéter l’ONU et autres organisations internationales. Ces déplacements des populations rurales vers les zones urbaines ne font que mettre plus en avant encore cette nouvelle pauvreté liée au chômage massif dans l’agriculture.

La vente de terre : une aberration ?

 Comment cela est-il possible ? A leur où les adeptes de Malthus fleurissent à nouveau pour nous expliquer que, compte tenu du nombre trop important d’individus sur la planète, la satisfaction alimentaire sera un enjeu crucial du XXIe siècle, voilà que l’Afrique vend ses terres. Par ailleurs, comme en Côte d’Ivoire, où l’agriculture représente 60% des exportations du pays, le secteur primaire, pour les Etats du continent africain, est primordial.

Que la Corée du Sud, la Chine ou le Qatar s’inquiètent de leur insécurité alimentaire paraît tout à fait normal. En revanche, que ce soit les pays africains, eux-mêmes en insécurité alimentaire, qui vendent leurs terres –pour si peu en échange- paraît totalement incongru.

On serait tenté de se ranger du côté de ceux qui crient au néo-colonialisme comme le fait l’ancien DirecteurGénéral des Nation Unies pour l’alimentation et l’AgricultureM. Jacques Diouf, mais non. Non car les pouvoirs publics des pays concernés ne sont pas obligés de pratiquer cette politique destructrice qu’ils regretteront sur le long terme. Non car il n’y a pas de fatalité : l’Afrique peut connaître le développement technique, dans le domaine agricole, par d’autres moyens que celui de vendre ce qu’elle a de plus précieux : la terre.

Beaucoup d’économistes estimaient que les Etats africains n’étaient jamais vraiment sortis de la colonisation du fait des mécanismes financiers et économiques qui pèsent toujours sur eux : Franc CFA en Afrique de l’Ouest, entretient de la dette etc. On parlait alors de colonisation à distance. Cette nouvelle exploitation remet au goût du jour l’idée d’une « colonisation » physique, outrancière. La communauté internationale ne s’en émeut guère. Pas plus que l’Union Africaine.

Mais la Corne de l’Afrique ne vient-elle pas de connaître une terrible famine, en 2011 ?

Giovanni DJOSSOU

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3 mai 2013

Communiqué du Conseil des ministres: LA LOI DU 1% SE MAINTIENT

AMI - Le Conseil des Ministres s'est réuni Jeudi 02 Mai 2013 sous la Présidence de Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Le conseil a examiné et approuvé le projet de loi suivant :

-Projet de loi relative à la convention portant consolidation des créances de la Banque Centrale de Mauritanie sur l'Etat.

Le Projet de loi entre dans le cadre de la politique d'assainissement du bilan de la Banque Centrale de Mauritanie caractérisé par l'existence de créances incertaines sur certaines entités publiques bénéficiant de la garantie de l'Etat, et ce en vue de renforcer son autonomie financière et de mener avec toute indépendance ses missions afin d'assurer la stabilité des prix.

Le présent projet de convention autorise le Ministre des Finances à prendre en charge certaines créances dues par l'Etat à la BCM .

Le conseil a également examiné et adopté les projets de décrets suivants :

-Projet de Décret portant nomination du Président du Conseil d'Administration du Centre National des Conférences (CIC).

-Projet de décret portant augmentation du capital de la Caisse des Dépôts et de Développement.

Le projet de décret vise à augmenter le Capital de la Caisse des Dépôts de Développement (CDD) d'un montant de 5 000 000 000 (Cinq Milliard) d'Ouguiyas en vue de renforcer sa mission et sa qualité d'outil de développement.

-Projet de décret portant approbation du contrat d'exploration-production sur le bloc C-3 du bassin côtier, signé le 17 avril 2013 entre l'Etat Mauritanien et la Société "Tullow Mauritania Ltd."

Le projet de décret porte sur l'approbation du Contrat d'Exploration Production sur le Bloc C-3 du Bassin Côtier autorisé par le Conseil des Ministres en date du 14 Mars 2013 et signé le 17 Avril 2013 avec la société " Tullow Mauritania Ltd. "

-Projet de décret portant création d'une filière de formation de Capitaine Côtier à l'Ecole Nationale de l'Enseignement Maritime et des Pêches de Nouadhibou.

La formation de ces futurs équipages nécessite la mise en place d'une filière spécifique pour les capitaines côtiers.

Elle sera organisée avec le concours de l'Institut National Pédagogique de Formation Professionnelle et Technique et portera sur une période de 8 mois de formation théorique et d'apprentissage en mer.

Rappelant l'importance des volets formation et vulgarisation, en tant que vecteurs de changement dans toute action de développement, Le Président de la République a invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions, dans le cadre des Programmes de développement, pour sensibiliser et encadrer les populations à accroître la production dans les secteurs de l'agriculture et de l'élevage, secteurs qui recèlent de grands potentiels dans notre pays, et ce pour répondre aux besoins de la consommation locale et renforcer les capacités de production des organisations paysannes.

Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a présenté une communication relative à la situation internationale.

Le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, a présenté une communication relative à la situation intérieure.

Enfin le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes :

Premier Ministère

Commission Nationale des Droits de l'Homme

Secrétariat Général

Secrétaire Général, Dethié Mamadou Sall, juriste, précédemment Conseiller Technique à la même Commission

Ministère d'Etat à l'Education Nationale, à l'Enseignement Supérieur

et à la Recherche Scientifique

Cabinet du Ministre

Inspection Générale de l'Education Nationale

Inspecteur chargé de la Politique Générale du Département

Bouh Ould Amar, Professeur d'Enseignement Supérieur

Administration Centrale

Direction du Patrimoine et de la Maintenance

Directeur Adjoint, Mohamed Abdarrahmane Ould Sid'Ahmed, Moualim, précédemment chef de Service au même Ministère

Ministère des Affaires Economiques et du Développement

Cabinet du Ministre

Chargé de Mission, Mohamed Salem Ould Siddigh, précédemment Conseiller Technique chargé de la Communication au même Ministère

Conseiller Technique chargé de la Communication, Mohamed El Khamis Ould Sidi Abdalla, précédemment Attaché au même Ministère

Conseiller Technique chargé de la Protection Sociale, Moulaye El Hacen Ould Zeidane, précédemment chef de service à l'Office National des Statistiques

Cellule chargée du Système d'Information et du Suivi de la Performance

Coordinateur Daffa Adama, Ingénieur, précédemment cadre au même Ministère

Attachés :

-Bah Ould Bedde, économiste, précédemment chef de Service au même Ministère

-Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Bowba, économiste, précédemment cadre au même Ministère

Administration Centrale

Direction Générale des Politiques Economiques et Stratégies du Développement

Direction chargée du Suivi du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté

Directeur Adjoint, Demba Ould Sabar, Ingénieur Statisticien, précédemment chef de service au Ministère du Développement Rural

Direction Générale des Projets et Programmes d'Investissements (DGPPI)

Direction de la Programmation des Investissements Publics

Directeur, Bouna Ould Ely Bouha, précédemment Directeur Adjoint au même Ministère

Direction Suivi Evaluation des Projets et Programmes

Cellule du Suivi des Audits de Projets et Programmes

Coordinateur, Abderrahim Ould Zeine, précédemment cadre au même Ministère

Direction Générale de la Promotion du Secteur Privé

Direction du Développement des Investissements Privés et de l'Environnement des Affaires

Directeur Adjoint, Baba Ahmed Ould Khaliffa, précédemment chef de service au même Ministère

Etablissement Publics

Office National des Statistiques

Directeur Général Adjoint, Sadvi Ould Sidi Mohamed, précédemment cadre au même Ministère

Ministère de la Santé

Cabinet du Ministre

Inspection Générale de la Santé

Inspecteur, Sidi Abdoullah Ould Béchir, Economiste de la santé

Administration Centrale

Direction de la Medecine Hospitalière

Directrice Adjointe, Dr Lalla Moulty Mint Abd El Moumene

Etablissements Publics

Centre Hospitalier de Néma

Directeur Ajoint, Dr El issawi Salem Ould Sidi Mohamed, Chirurgien

Centre Hospitalier d'Aioun

Directeur Ajoint, Dr Mohamed Salek Ould Mohamed Lehbib, Gynécologue

Centre Hospitalier de Kiffa

Directeur Ajoint, Dr Ahmed Ould Sidi Mohamed Ould Daha, titulaire d'un Diplôme en Santé Publique

Centre Hospitalier de Tidjigja

Directeur, Dr Fadel Ould Mohamed Fadel , titulaire d'un Diplôme en Santé Publique

Centre Hospitalier de Sélibaby

Directeur Dr Abou Harouna Deh, Chirurgien

Directeur Ajoint, Dr Gueye Mohamed Lemine, Gynécologue

Centre Hospitalier d'Aleg

Directeur, Dr Mohamed Lemine Ould Sidi, titulaire d'un Diplôme en Santé Publique

Directeur Ajoint, Dr Sid'Ahmed Ould El Boukhaty, Chirurgien

Centre Hospitalier d'Atar

Directeur, Dr Abdellahi Ould Hmeyada , Chirurgien

Centre Hospitalier Cheikh Zayed

Directeur Ajoint, Dr Brahim Ould Ahmed, Chirurgien

Ministère du Développement Rural

Administration Centrale

Direction de la Recherche, de la Formation

et de la Vulgarisation

Directeur Ajoint, Camara Bouyagui, Ingénieur Principal Agronome

2 mai 2013

Communiqué de Touche Pas à Ma Nationalité: Dénonciation des excès du pouvoir raciste

Communiqué de Touche Pas à Ma Nationalité: Dénonciation des excès du pouvoir raciste
Abdoul Birane Wane coordinateur TPMN 
 
 
Deux ans après le démarrage de l’enrôlement discriminatoire et raciste contre les négro-mauritaniens, le régime d’Apartheid persiste encore dans sa volonté d'exclure les noirs pour faire de la Mauritanie un pays avec la seule composante Arabo-berbère. Cette politique d'exclusion a été le programme de tous les régimes que la Mauritanie a connus. 

Depuis Mai 2011, de nombreux faits confirment le défi que l'Etat raciste s'est fixé pour épurer la Mauritanie de tout ce qui est noir. 

Des commissions entièrement beydanisées dont les membres, particulièrement zélés sont investis de la mission de rejeter sans concession les noirs. Les mesures deviennent de plus en plus coercitives pour les noirs candidats à l’enrôlement aussi bien en Mauritanie qu’à l'étranger. Aujourd'hui, la croisade contre les noirs se poursuit.

Dans la journée du Lundi 29 Avril, un jeune négro-mauritanien (KALIDOU) qui ne faisait que réclamer son droit est envoyé au commissariat à la suite d'une plainte déposée par le chef de centre de Sebkha Mohamed Lemine El Moktar Louly connu pour son racisme anti-noir. Mohamed n'est autre que le chef du centre de Bababé dont la population avait exigé le départ lors d'une marche en début Novembre. 

Après l'incident provoqué par Mohamed Lemine, chef du centre de Sebkha qui avait taxé publiquement tous les noirs de Sénégalais, touche pas à ma nationalité exige qu'il soit purement et simplement dessaisi de cette responsabilité car, ses propos racistes démontrent qu'il est au service de la seule communauté maure au détriment des noirs et avec la bénédiction du régime raciste. Touche pas à ma nationalité fait du départ de Ould Louly un impératif. Par ces propos, il ne peut plus être crédible à nos yeux. 

Toujours dans la logique de dénégrifier la Mauritanie, le régime raciste du général exige des Mauritaniens (candidats à l’enrôlement) de l'étranger et sans aucune forme de logique des conditions inacceptables. 

Par rapport à tous ces excès du régime raciste, Touche pas à ma nationalité exige que les tracasseries à l'encontre des noirs cessent et demande aux autorités mauritaniennes de prendre leurs responsabilités pour la stabilité du pays. Nous exigeons que les Mauritaniens de l'étranger soient enrôlés au même titre et dans les mêmes conditions que les citoyens restés au pays. 

Une fois de plus nous lançons un sérieux avertissement au régime du général lui rappelant que devant cette situation d'injustice permanente, il ne reste plus aux noirs que l'option d'une séparation, la sécession pure et simple du Sud. 

Face à cette situation, nous appelons la population noire à résister pour dire non à son exclusion. 

Pour la Coordination de T.P.M.N 
Le Coordinateur 
Abdoul Birane WANE
 



Nouakchott le 1-05-2013 
© T.P.M.N 2013 

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