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LE PANAFRICANISME NOUVEAU
30 août 2013

AFRIQUE: Les citations du Cinquantenaire

 

 

 

Les citations du Cinquantenaire Version imprimable

 

 

 

« Les colonialistes ont l’habitude de dire que eux, ils nous ont fait rentrer dans l’histoire. Nous démontrerons aujourd’hui que non : ils nous ont fait sortir de l’histoire, de notre propre histoire, pour les suivre dans leur train, à la dernière place, dans le train de leur histoire. »

 

Amílcar Lopes Cabral, alias Abel Djassi (1924-1973), à la conférence de Dar es Salam de 1965. Fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC). Il sera assassiné par ses propres partisans en 1973 à Conakry.

 

 

« Il n’y a pas de dignité sans liberté, car tout assujettissement, toute contrainte imposée et subie dégrade celui sur qui elle pèse, lui retire une part de sa qualité d’homme, et en fait arbitrairement un être inférieur. Nous préférons la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage. Ce qui est vrai pour l’homme l’est autant pour les sociétés et les peuples. (…) La Liberté, c’est le privilège de tout homme, le droit naturel de toute société ou de tout peuple, la base sur laquelle les Etats africains s’associeront à la République française et à d’autres Etats pour le développement de leurs valeurs et de leurs richesses communes. »

 

Ahmed Sékou Touré lors d’un discours le 25 août 1958 prononcé devant le général de Gaulle, de passage en Guinée. C’était en prélude au référendum de 1958, marqué par le célèbre « non ».

 

 

« Quand les missionnaires sont venus, nous avions la terre et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier avec nos yeux fermés. Quand nous les avons ouverts, ils avaient nos terres, et nous avions leur Bible. »

 

Jomo Kenyatta, père de l’indépendance du Kenya, dont le nom signifierait « Javelot flamboyant du Kenya », terme qui inspira l’artiste jamaïcain Burning Spear.

 

 

« Nous estimons que la dette s’analyse d’abord de par ses origines. Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme. Ceux qui nous ont prêté de l’argent, ce sont ceux-là qui nous ont colonisés, ce sont les mêmes qui géraient nos États et nos économies, ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique auprès des bailleurs de fonds, leurs frères et cousins. »

 

Thomas Isidore Noël Sankara, lors d’un discours prononcé à la 25e conférence du sommet des pays membres de l’OUA, à Addis-Abeba, le 29 juillet 1987. Le révolutionnaire leader burkinabé entretint des relations conflictuelles et passionnées avec François Mitterrand et Houphouët-Boigny.

 

 

« Des nations européennes de 30, 50, 60 millions d’habitants en sont venues à découvrir que leur territoire était trop étroit, leur population trop peu nombreuse pour organiser une économie, voire créer une civilisation qui ne soit pas mutilée. Que dirons-nous des nôtres, dont la plus nombreuse ne dépasse pas 40 millions d’âmes ? »

 

Léopold Sédar Senghor, dans un discours lu le 23 mai 1963 à l’ouverture de l’OUA. Un constat encore d’actualité.

 

« La Paix, ce n’est pas un mot, c’est un comportement. (…) Un homme qui a faim n’est pas un homme libre. Notre liberté sera illusoire aussi longtemps que nous n’aurons pas su exploiter nous-mêmes, organiser, harmoniser les ressources de nos différents pays pour nous passer progressivement de l’intervention de l’étranger dans notre économie. »

 

Houphouët-Boigny (1905-1993) fit de son pays un eldorado, réussissant avec le cacao là où d’autres avaient échoué avec l’or et le pétrole.

 

 

« Nous devons nous unir maintenant ou nous allons périr. »

 

Nkwame Nkrumah, père de l’indépendance du Ghana, qu’il gouverna de mars 1957 à février 1966. Renversé par un coup d’Etat, le visionnaire autoritaire se réfugia en Guinée où il fut officiellement « co-président ». Voici ce que disait de lui le Tanzanien Julius Nyerere : « Il était un leader, le nôtre et celui de l’Afrique. Personne n’est comme Dieu. Même les meilleurs ont leurs défauts, et les fautes des grands peuvent être très grandes. Ainsi Nkrumah avait ses défauts. Mais il était grand dans le pur sens du terme. C’était un visionnaire. Il avait un grand rêve pour l’Afrique et le Ghana. Il avait à cœur le bien-être des Africains. Il n’avait pas de compte en Suisse. Il est mort pauvre. »

 

 

« Pour être un homme politique, il suffit de savoir ce que veut le peuple et de le crier plus fort que lui. »

 

Gamal Abdel Nasser, grande figure du panarabisme et du panafricanisme. Il sera l’un des premiers à proposer à Nkrumah un asile en Egypte en février 1966.

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  • Le Panafricanisme est une idée politique et un mouvement qui promeuvent et encouragent la pratique de la solidarité entre les africains où qu'ils soient dans le monde. Le panafricanisme est à la fois une vision sociale, culturelle et politique d'émancipati
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